La place du Béarn rénovée : lieu de commerces, de services, de vie… et de respiration

La place du Béarn rénovée : lieu de commerces, de services, de vie… et de respiration

Vendredi dernier nous avons inauguré la place du Béarn sous la présidence de Jean-Marie Girier, préfet des Pyrénées-Atlantiques, et de Laurence Rouède, vice-présidente de la Région Nouvelle-Aquitaine… et sous le soleil.

La place du Béarn était minérale, peu accueillante, elle était un four par temps de chaleur et surtout dangereuse du fait de ses aménagements passés. Nous avons donc décidé d’y engager d’importants travaux dans la suite de la rénovation de notre cœur de ville.

Nous avons débuté en la rendant plus accessible avec la suppression de l’escalier allant vers la place des Pyrénées, la reprise de l’escalier reliant la place Pierre-et-Marie-Curie, la suppression des pavés qui étaient dangereux…

Puis, nous avons travaillé à sa re-naturation avec la création d’un îlot de fraîcheur : végétation, pelouse, arbres aux essences adaptées (le tout arrosé avec les eaux de pluies désormais récupérées), créé une terrasse partagée et ajouté du mobilier favorisant les pauses, l’oisiveté… la vie. En tout c’est 120 % de surface végétale en plus.

Depuis près de deux ans, cette place profite de la création du pôle de santé Simone-Veil sur l’ancienne friche du centre E. Leclerc (le Défi mode).  En répondant à un réel enjeu de santé publique nous avons aussi créé une nouvelle dynamique dans cet espace central de Mourenx.

A l’ouest nous avons aussi (re)créé la place de Navarre en démolissant l’ancienne barre de logements pour libérer l’espace, l’offrir à la végétalisation et relier plus aisément les commerces du boulevard de la République à ceux de la place du Béarn (désormais moins invisible et moins enclavée).

Le coût de la rénovation de la place du Béarn s’élève à 807 000 €. Avec les subventions de la Région Nouvelle-Aquitaine (pour 120 000 €), de la Communauté de communes de Lacq-Orthez (pour 108 000 €), de l’Europe, de l’Agence de l’Eau et de l’Etat. Le coût total pour la ville est de seulement 226 000 €, grâce à notre effort de recherche de subventions.

Outre nos financeurs pour leur soutien, les services communaux et intercommunaux pour leur travail, je tiens à remercier, en premier lieu, les commerçants pour leur patience. Cinq mois de travaux c’est long, cela fait de la poussière et cela impacte leur travail. Mais après… quelle réussite ! C’est pourquoi nous avons d’ailleurs voté la mise en place d’un dispositif de soutien aux commerces.

Comme chacun le sait le commerce des centres-villes est économiquement fragile. Il est attaqué par un modèle de consommation tourné vers le e-commerce qui chaque année grignote des parts de marchés et fait faire des milliers de kilomètres à des produits achetés quelques euros sur d’autres continents.

C’est dans ce contexte que les commerces ont baissé leurs rideaux, les uns après les autres, se rapprochant des axes de circulation, des voitures, des parkings gigantesques et des drives.

Pourtant le centre de Mourenx reste attractif pour toutes et tous. Ce n’est pas pareil partout ! Et c’est le fruit d’un travail collectif.

Entre les places et rues Béarn, République, Pierre-et-Marie-Curie, François-Mitterrand c’est une cinquantaine de commerces et services présents en cœur de ville. C’est aussi le, si populaire, marché des mercredis et samedis matins.

Les animations sont aussi bénéfiques à l’activité commerciale. Ce samedi, la Journée citoyenne 2025 débutera depuis celle-ci où de nombreuses animations seront proposées.

Le nouveau départ que nous avons donné à Mourenx se poursuit. Le Belvédère commence à sortir de terre et rayonnera bientôt sur la ville et au-delà, l’immeuble remplaçant la tour des célibataires ne va pas tarder à être construit (les appels d’offres sont actuellement analysés), le laboratoire d’analyse médicale va prendre la place de l’ancienne bibliothèque, l’ancien Effets de marques va accueillir une boulangerie-pâtisserie et un primeur…

A la Ville-Nouvelle comme au Bourg (avec la construction d’un nouveau foyer pour le club de foot) c’est tout Mourenx qui s’élance vers l’avenir.

Lacq est au rendez-vous pour mieux décarboner l’industrie

Lacq est au rendez-vous pour mieux décarboner l’industrie

Ce jour, notre territoire, son bassin industriel, sont de nouveaux sous les projecteurs pour le lancement d’un programme majeur. Après plus d’un an de travail, le label ZIBaC (Zone industrielle bas carbone) pour notre Bassin de Lacq a été officiellement lancé par le préfet des Pyrénées-Atlantiques, l’ADEME et Chemparc.

Le développement de Zones industrielles bas carbone est inscrit dans le cadre de la stratégie nationale d’accélération de la décarbonation de l’industrie. L’objectif affiché est de diviser par deux les émissions industrielles françaises au cours de la prochaine décennie.
La France et ses partenaires européens visent 2050 pour atteindre la neutralité carbone pour lutter contre le réchauffement climatique.

Après les zones industrialo-portuaires de Dunkerque, de Fos-sur-Mer, du Havre-Rouen… le Bassin de Lacq intègre les onze régions lauréates retenues de l’appel à projets ZIBaC.

Reconnaissant la reprise conséquente de l’activité de notre territoire, l’Etat va nous soutenir dans la transformation écologique et énergétique des industries locales afin de gagner en compétitivité, en attractivité et en notoriété à l’international.

Les industries présentes sur le Bassin mettent en œuvre un ensemble d’expérimentations, de synergies et d’innovations pour décarboner au maximum leurs unités de productions. Et les nombreux projets (de toutes tailles) que nous accompagnons partagent le même objectif.

Ce sera notre Groupement d’intérêt public (GIP) Chemparc qui va porter ZIBaC avec le soutien de l’ADEME. Une ingénieure a été recrutée à cet effet pour élaborer cette trajectoire de décarbonation avec une quarantaine d’études (sur l’électrification, l’hydrogène, la biomasse, etc.). Au regard de ces résultats, une feuille de route sera validée et des investissements colossaux seront faits durant les dix années à venir.

Par leurs procédés innovants, par leurs solutions organisationnelles et technologiques… bref par leur travail et volontarisme, nos industries font la fierté de notre territoire et sont aussi des modèles pour celles qui sont encore particulièrement émettrices de gaz à effet de serre et qui ont besoin d’être accompagnées dans leur décarbonation.

« LACQ iz BACarbone » voici le nom, porteur de sens, d’histoire et d’avenir, que prend la ZIBaC sur notre territoire.
Avec les programmes sites industriels Clés en main, le Territoire d’industrie Lacq-Pau-Tarbes, le Territoire d’innovation… notre Bassin est de retour et est surtout tourné vers des industries vertes aux énergies renouvelables, pour mieux produire et mieux vivre.

Cette contractualisation souligne les efforts déployés par notre Communauté de communes de Lacq-Orthez. Désormais la production d’énergies renouvelables couvre environ 75 % de la consommation d’énergie du territoire, grâce à l’industrie des agrocarburants, aux chaufferies industrielles fonctionnant à la biomasse et à une production de biométhane importante.

Nous sommes fiers de contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et de promouvoir des pratiques plus respectueuses de notre Planète. Cette distinction renforce notre engagement en faveur de la transition énergétique et nous encourage à poursuivre nos efforts.

Métiers du soin et de l’accompagnement, Lacq-Orthez fait connaître et fait recruter

Métiers du soin et de l’accompagnement, Lacq-Orthez fait connaître et fait recruter

Cette semaine la Communauté de communes de Lacq-Orthez et France Travail se sont associés à l’événement national « Semaine des métiers du soin et de l’accompagnement », via divers rendez-vous pour faire découvrir cette filière professionnelle mais aussi pour mettre en avant ses offres d’emploi sur notre territoire.

En un an, les recrutements dans la santé et l’action sociale sur le territoire de Lacq-Orthez ont bondi de 51,5 %, ils représentent un peu plus d’un quart des embauches.

Mardi au MI[X] à Mourenx et ce matin à Orthez, ce fut un franc succès ! Un public de tous âges est venu découvrir l’ensemble des métiers de l’humain et certains, je le crois, trouver leur voie !

Pour mieux comprendre et mieux appréhender ces métiers, le MI[X] a accueilli différents ateliers : un pour déconstruire les préjugés, un pour se mettre dans la peau d’un intervenant à domicile avec un jeu de réalité virtuelle, un pour simuler le vieillissement via un logiciel… ainsi que différentes rencontres pour découvrir le quotidien des professionnels et les formations présentes sur le territoire.
L’après-midi, un job dating était également au programme pour faire se rencontrer recruteurs locaux et candidats, pour ces nombreux métiers indispensables et qui s’accordent tous aussi bien au féminin qu’au masculin.

Ce matin, à Orthez le lycée Francis-Jammes a présenté son offre de formations avec le groupement de formations GRETA mais également des témoignages d’entreprises et de salariés locaux qui ont pu démontrer leur savoir.

Pour cette déclinaison locale de l’événement national, nous avons reçu Joëlle Gras, sous-préfète et secrétaire générale adjointe de la préfecture des Pyrénées-Atlantiques.

Les partenaires publics et privés et les associations étaient nombreux parmi nous : l’ERIP (Espace régional d’information et de proximité), l’institut 3iE (prévention des risques professionnels dans les secteurs sociaux, médico-sociaux et sanitaires), OS association (lutte contre les discriminations en s’attaquant d’abord aux préjugés), Transition (qui accompagne les chercheurs d’emploi en difficultés) et bien-sûr la Mission locale (qui accompagne nos jeunes dans leur projet professionnel) et sa présidente Maryse Paybou.

La CC Lacq-Orthez participe à connecter recruteurs et candidats pour satisfaire les besoins de chacun.
Notre territoire embauche dans de nombreux domaines, preuve en est nous sommes pratiquement au plein emploi.

Le Président des Intercommunalités de France en visite sur le Bassin

Le Président des Intercommunalités de France en visite sur le Bassin

La semaine dernière j’ai eu le plaisir d’accueillir, pendant toute une journée, Sébastien MARTIN, le président des Intercommunalités de France et président de la communauté d’agglomération du Grand Chalon (Saône-et-Loire).
Cette association regroupe plus d’un millier d’intercommunalités françaises. Elle fait partie des quatre regroupements des élus territoriaux avec ceux des maires, des présidents de régions et de départements.

Ma collaboration avec Sébastien MARTIN se porte essentiellement, vous vous en doutez, sur l’industrie et le développement économique.

Nous avons pu évoquer ces thématiques en nous rendant chez Toray à Abidos, spécialiste mondial de la fibre de carbone dont le siège européen est chez nous. Présente dans de très nombreux domaines, la fibre de carbone l’est aussi dans l’armement. En cette période incertaine où nous devons nous réarmer tout en œuvrant pour la paix avec diplomatie, cette production est vitale. Toray termine d’ailleurs la construction de sa 6ème ligne de production, avec l’accompagnement de la CC Lacq-Orthez.

Nous sommes également allés à CHEMPARC, notre Groupement d’intérêt public (GIP), pour présenter les actions que le GIP porte, comme le Territoire d’industries Lacq-Pau-Tarbes ainsi que la gestion de programmes nationaux tels les sites clefs en main.

Précédemment passé par Tarbes, le Pays de Nay et la Vallée d’Ossau sur d’autres thématiques territoriales, le président d’Interco de France fut très enthousiaste en découvrant, sur le terrain, la marche en avant de notre territoire pour son développement économique et donc l’emploi, le logement, la richesse du territoire et le cadre de vie apportés par la communauté de communes.

J’ai plaisir à travailler avec Sébastien MARTIN dont je loue souvent le « bon sens paysan », loin de l’orgueil de certains de nos décideurs et élus retranchés dans les trop hautes sphères parisiennes.

Sous sa présidence, Interco de France se bat pour apporter davantage de pouvoir décisionnel aux métropoles, agglos et « com-com ».
Malgré des décentralisations, plus ou moins réussies, souvent faites, défaites et refaites, la France reste un état jacobin.
Pour nous, la loi doit fixer des objectifs mais c’est aux territoires de permettre leur déclinaison par un dialogue avec les services de l’Etat.
La France n’est pas uniforme, certaines législations et normes ne peuvent pas s’appliquer partout de la même façon. Il faut une adaptation locale, tout en ne remettant pas en cause l’unité et l’indivisibilité de notre nation.

Avec Sébastien MARTIN nous continuerons notre légitime et consciencieuse action auprès des décideurs nationaux, pour offrir aux intercommunalités le légitime pouvoir de décider de leur avenir.

La première pierre de Carester posée par deux ministres et cette visite prouvent la réussite de notre territoire, et en attise la curiosité.
Le virage pris par la CC Lacq-Orthez, il y a dix ans, porte ses fruits. Le Bassin de Lacq avec ses plus de 7500 employés, compte presque autant de travailleurs que dans les années prospères de l’extraction du gaz. Cette réussite profite à notre territoire, profite à toutes et tous.

Pour innover sans polluer, les terres rares se recyclent sur le Bassin de Lacq

Pour innover sans polluer, les terres rares se recyclent sur le Bassin de Lacq

Hier, nous avons posé la première pierre de l’usine de recyclage de terres rares Caremag à Mont.

Cette unité industrielle deviendra le premier recycleur européen de terres rares (2000 t d’aimants) et le plus gros producteur occidental de terres rares lourdes pures (raffinage de 5000 t de concentrés miniers).

Cet événement majeur a reçu la visite de Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, et Laurent Saint-Martin, ministre délégué au Commerce extérieur, ainsi que de nombreux élus, partenaires publics et privés et des actionnaires internationaux de la société lyonnaise Carester, qui porte ce projet.

Les terres rares sont utilisées dans la fabrication de produits de haute technologie du quotidien (téléphones portables, tablettes…) mais aussi pour l’industrie, le médical, l’armement, etc.
Elles sont indispensables, stratégiques et leur demande explose.

Le souci est que leur extraction et leur traitement polluent et produisent des déchets toxiques.
Peu regardante sur ces coûts environnementaux très élevés et avec des techniques productives médiocres, la Chine dispose de 60 % du marché mondial, puis viennent les États-Unis (15 %), la Birmanie (9 %) et l’Australie (8 %).

En France, les principales localisations géologiques contenant des terres rares sont situées en Bretagne (très modestes donc non exploitées), en Guyane (exploitation de minerais comprenant des terres rares, mais pas de grand gisement) et en Polynésie (les fonds océaniques pourraient recéler des ressources mais l’exploitation mettrait en péril la biodiversité).

En Europe, plusieurs sites prometteurs ont été identifiés (dans des pays où certains expansionnismes impérialistes font d’ailleurs jour) : le Groenland, la Scandinavie… Les sous-sols suédois semblent très riches, mais l’acceptation, dans ce pays très porté sur les conditions environnementales, freine les projets.

L’accroissement de la demande en terres rares est inévitable :  ni les nouvelles technologies, ni la transition verte ne sont pensables sans celles-ci. L’impact environnemental et l’absence d’alternatives obligent au recyclage plutôt qu’à l’extraction.

Pour cela Caremag va extraire les terres rares des déchets électroniques pour les réutiliser. Pionnière du recyclage, via ses procédés innovants de séparation des matières minérales, elle répondra aux besoins de l’Europe en aimants permanents, notamment dans les secteurs de l’éolien et de l’automobile.

Carester investit plus de 200 millions d’euros et va créer 92 emplois directs pour son unité Caremag sur le Bassin de Lacq. Un partenariat majeur a été noué avec plusieurs acteurs japonais, avec qui l’entreprise partage une vision commune de sécurisation de ces matériaux critiques et de leur approvisionnement.
La Région Nouvelle-Aquitaine a également apporté son soutien aux études de recherche & développement.

Partout où cela est possible nous devons favoriser un développement durable et une transition énergétique pour la sauvegarde de notre Planète.
Alors que les Etats-Unis poursuivent leur vaste opération de démantèlement des actions environnementales (et pas que), que les dirigeants climatosceptiques sont de plus en plus nombreux et audibles, que l’Union européenne a mis en pause son « green-deal », que la France oublie ses engagements climatiques… notre Planète nous envoie de mauvais signaux.
Il n’est plus besoin de regarder loin, notre quotidien est impacté par ces dérèglements et leurs conséquences catastrophiques.
Face à ces renoncements, il peut sembler trop tard pour agir, mais nos actions d’aujourd’hui ne sont pas vaines.

Lacq-Orthez décarbone l’avenir tout en répondant aux attentes environnementales essentielles de notre temps et en participant à la souveraineté nationale.

Les entreprises du Bassin de Lacq à l’honneur

Les entreprises du Bassin de Lacq à l’honneur

Les Journées Européennes des Composites (JEC WORLD), organisées à Paris, sont le rendez-vous incontournable et mondial des innovations des matériaux avancés.

Présent la semaine dernière lors de cet événement majeur des principaux acteurs du marché, j’ai, une fois de plus, pu constater la présence des entreprises de notre territoire, de plus en plus importante avec les années.

C’est l’occasion pour elles de présenter leurs innovations technologiques et leur application dans tous les domaines : sport, santé, mobilités, spatial, armement, énergies renouvelables, construction, ameublement… car la chimie se niche partout, elle est indispensable dans nos vies et usages quotidiens.

Nous parlons souvent de fibre de carbone mais beaucoup ignorent que celles de Toray Carbon Fibers Europe (dont le siège est à Lacq et les usines à Lacq et Abidos) se trouvent dans les vélos des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, les bateaux du Vendée Globe, nos avions, nos voitures, nos satellites, les prothèses médicales…

Saviez-vous qu’Arkema (son centre de recherche de Lacq) a inventé chez nous une résine permettant de fabriquer des éoliennes recyclables à l’infini ? Ou encore les toits panoramiques de nos véhicules ?

Et que CANOE, le centre technologique Nouvelle-Aquitaine composites & matériaux avancés (hébergé par la CCLO à Chemstart’up) fabrique des prototypes de canoë (cela ne s’invente pas) avec cette nouvelle résine d’Arkéma ?

Projets, innovations, défis, décidément notre territoire regorge de talents : dans les matériaux avancés, dans la chimie fine, dans la décarbonation…

C’est grâce à ces industries que notre territoire vit, que nous sommes pratiquement au plein emploi (et que d’autres vont se créer), que des entreprises s’installent car elles ont besoin les unes des autres, que nous avons de la richesse pour investir dans votre quotidien (voirie et espaces-verts, déchets, urbanisme, économie et commerce, habitat, mobilités, petite enfance et enseignement, tourisme et loisirs, animations…).
Soyons-en fiers et soyons toutes et tous les ambassadeurs de notre territoire !

Le chantier des Terrasses du Tourmalet débute à la place de la Tour des Célibataires

Le chantier des Terrasses du Tourmalet débute à la place de la Tour des Célibataires

Le chantier (déjà emblématique) de construction des Terrasses du Tourmalet va débuter, en lieu et place de la Tour des Célibataires.

Vous vous en souvenez toutes et tous, avec émotion mais surtout espoir, fin 2023, la Tour des Célibataires, jadis symbole de la Ville-Nouvelle, avec ses 17 étages et ses 120 logements a été foudroyée.

En 64 ans la « TC2 » aura eu de nombreuses vies mais à la fin, et malgré une rénovation en 1996, elle était devenue l’immeuble avec le plus de vacance et le moins d’avenir.

Combat politique, ce choix assumé (mais pas simple) de démolition est désormais reconnu de toutes et tous surtout depuis que la silhouette de la tour ne projette plus son ombre sur la ville.

A la place CDC Habitat va construire Les Terrasses du Tourmalet, une résidence sociale de haute qualité environnementale, à l’architecture singulière et moderne, de 6 étages pour 22 logements.

Cette résidence sera aussi un clin d’œil à Eddy Merckx en référence à sa plus belle victoire en 1969 à Mourenx après avoir vaillamment gravit le Tourmalet.

CDC Habitat vient de lancer la consultation des entreprises pour les travaux (jusqu’au 15 avril).
J’espère que de nombreux entrepreneurs locaux du BTP y participeront.

Les Terrasses du Tourmalet sont encore une promesse tenue, comme le pôle de santé Simone-Veil, la résidence intergénérationnelle Pablo-Picasso et le pôle culturel à l’ancienne place de l’école Victor-Hugo… et depuis quelques jours avec la place de Béarn, rénovée et végétalisée.

Et que dire, des premiers coups de pelles du Belvédère, le futur phare de notre ville et de son bassin industriel en plein renouveau avec les entreprises de la décarbonation.

Notre action volontariste de rénovation urbaine, lancée en 2014 – pour offrir des logements et des services adaptés à toutes et tous – va se poursuivre dans notre ville de Mourenx qui connaît désormais un nouveau départ. 

De la petite enfance à toute une vie, Lacq-Orthez avec vous

De la petite enfance à toute une vie, Lacq-Orthez avec vous

Le nouveau LO Mag vous est distribué actuellement. Si son sujet principal est la petite enfance, compétence majeure de notre intercommunalité, il revient sur les politiques qui nous tiennent tant à cœur et qui méritent que l’on s’y attarde.

Vous le savez, j’aime à dire que la Communauté de communes de Lacq-Orthez est avec vous au quotidien, mais elle l’est aussi tout au long d’une vie sur notre territoire.

Quand un enfant quitte ses parents pour la première fois et pour toute une journée, c’est souvent pour aller chez un·e assistant·e maternel·le ou pour l’une de nos crèches.

Conscients que c’est un nouveau monde qui se dévoile à ses yeux, élus et agents de la CC Lacq-Orthez mettent tout en œuvre pour que ce temps lui permette de grandir, de s’épanouir, de s’éveiller, de rêver.

Plus tard, nous lui apporterons une aide aux devoirs, nous lui permettrons peut-être d’avoir un job d’été, nous l’accompagnerons dans ses études supérieures, nous l’aiderons dans la création de son entreprise dans l’une de nos pépinières, ou nous l’accompagnerons dans la construction de son propre local professionnel.

Dans le même temps, nous aurons entretenu les routes, les chemins de randonnées, la base de loisirs sur laquelle il passa ses étés ou les espaces publics dans lesquels il aimait lire les livres qu’il empruntait dans notre réseau de lecture…

L’histoire ne s’arrête pas là. C’est à chacune et chacun d’entre nous de l’écrire, de remettre le doigt sur la douceur des choses simples que nous ne saisissons plus, attachés à vouloir toujours plus.

Dans un monde hyper connecté qui nous éloigne du bonheur, sur une planète frappée par le réchauffement climatique, par la folie qui s’empare des dirigeants et les conflits qui tuent chaque jour des innocents, des enfants… dans ce monde-là, il est grand temps de revenir à l’essentiel.

Le service public a cela de beau. Nous accompagnons, nous préservons, nous protégeons, nous prenons soin des autres.

Et, qui sait, peut-être un jour ce nouvel adulte déposera-t-il à son tour son enfant dans l’une de nos crèches ?

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Vendredi à Mourenx, journée contre les cancers

Vendredi à Mourenx, journée contre les cancers

Ce vendredi, une journée d’information gratuite et ouverte à toutes et tous est proposée sur les cancers et leur prévention par la ville et le CCAS de Mourenx, l’Assurance maladie, SANTAT (l’association qui porte le salariat des médecins et administratifs du Centre de santé du Bassin de Lacq) et de nombreux partenaires.
Autour du Pôle de Santé Simone-Veil, les professionnels de santé se mobilisent pour vous sensibiliser et répondre à toutes vos questions.

En France, 3,8 millions de personnes vivent avec un cancer.
1 homme sur 5 et 1 femme sur 6 développeront un cancer au cours de leur vie.
L’Institut national du cancer, estime à plus de 433 000 le nombre de nouveaux cas de cancer pour l’année 2023 en France métropolitaine, 57 % pour l’homme et 43 % pour la femme.
Ces chiffres sont alarmants quand on sait qu’ils sont en augmentation dans notre pays (deux fois plus de cancers qu’en 1990) et que le taux de dépistage reste trop faible.

Vendredi de 14 h à 18 h, en continu sur la place du Béarn :
« Je bouge pour ma santé », parcours santé animé par le Dr Astrid WEILLER (Santat) et la Maison Sport-Santé d’Orthez ;
« Ma santé au menu », collation et jeux ludiques par le Centre spécialisé de l’obésité ;
« Quand mes habitudes de vie réduisent les risques de cancer » par l’association Entraid’Addict et Le Souffle ;
« La prévention, le meilleur des remèdes », sensibilisation à l’autopalpation, dépistage des cancers féminins et quizz, par Laura ROMBEAU (infirmière Asalée), Pauline DUMUR (kinésithérapeute) et le Dr Anaïs CHABALGOÏTY (Santat) ;
« 1, 2, 3 soleil : prenez soin de votre peau », prévention solaire avec La Ligue contre le cancer ;
« Les dépistages : comment ça marche ? », informations sur le dépistage du cancer colorectal avec la pharmacie du Boulevard.

Et également : « Respirer… la santé ! » séance de yoga et respiration à 14 h pour les professionnels de santé puis à 16 h pour toutes et tous.

Enfin cette journée de prévention se terminera à 18 h 30 avec du théâtre gratuit « Les délieuses de langues » à la salle de spectacle de la MJCL.
Un spectacle tout en sourire pour délier les langues sur le dépistage des cancers du sein, du colon et de l’utérus, avant un échange avec des professionnels de santé.

Les cancers ne sont pas réservés aux personnes âgées, ils touchent toute la population et tous les genres. Si de nombreux facteurs sont connus (le tabac, l’alcool, le surpoids, l’exposition aux UV, etc.), et bien que la recherche avance significativement et que les traitements soient de plus en plus efficaces, il est vital de se faire dépister. Désormais certaines vaccinations, comme celle contre les papillomavirus humains (HPV), peuvent éviter certains cancers.
En 2021 les cancers ont tué plus de 160 000 femmes et hommes en France.

N’attendons pas que le mal arrive : faisons-nous dépister et incitons au dépistage !

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Quand l’IA diagnostique nos routes

Quand l’IA diagnostique nos routes

Seule intercommunalité du Béarn, hormis l’Agglo de Pau, la Communauté de communes de Lacq-Orthez est chargée d’aménager, créer et entretenir un réseau de 1 500 km de voirie, 300 ouvrages d’art, ainsi que tous les espaces verts et équipements qui lui sont associés.
Depuis 2020, début de cette mandature, nous y consacrons un budget annuel, et constant, de 9 millions d’euros.

Il y a quinze jours nous avons lancé un diagnostic complet de ce vaste réseau routier, qui représente, à lui seul, près de 10 % de toutes les voies des Pyrénées-Atlantiques.

Le dernier diagnostic avait été réalisé il y a une dizaine d’années et avait seulement étudié l’état des chaussées. Les nouvelles technologies actuelles nous permettent désormais d’avoir une vision plus précise et plus complète.

Pour cela, un véhicule équipé de caméras à 360° et d’un logiciel de géolocalisation, sillonne toute la voirie intercommunale pour établir cet état des lieux.
Circulant à 18 km/h, voire en-dessous, il va réaliser près de 3,750 millions de photos de nos routes. Le conducteur est épaulé par un de ses collègues qui note manuellement, sur une tablette GPS, les imperfections qu’il aperçoit.

Chaque dégradation de la chaussée est donc notée et géolocalisée, tout comme l’état global des abords (bordures, trottoirs, talus et fossés).
Des informations détaillées seront relevées sur les types de revêtement des sols, les largeurs de voies, la présence d’équipements dédiés à la mobilité douce, la signalisation routière, etc.

Par la suite, les éléments seront analysés et interprétés de façon automatisée par un logiciel de gestion de voirie.

Ce travail, réalisé par une entreprise privée, va faire ressortir des préconisations de travaux mais aussi une planification de ceux-ci sur une durée de 10 ans afin d’optimiser les dépenses.

Les nouvelles technologies nous permettent d’utiliser un dispositif moins coûteux et plus efficient.