Congrès des Maires : les collectivités sont (toujours) en attente

Congrès des Maires : les collectivités sont (toujours) en attente

Cette semaine s’est tenu le 106ème Congrès des maires et présidents d’intercommunalité.
Au-delà des sensibilités politiques, ces rencontres sont l’occasion d’échanger sur nos initiatives locales, sur l’évolution de nos mandats et sur les difficultés que nous rencontrons.

Le discours du Premier ministre, ou du Président de la République selon les années, est toujours très attendu par les élus locaux.
Il l’était d’autant plus cette année : nouveau gouvernement, restrictions budgétaires, flou sur les impôts et taxes locales, remise en cause du travail des fonctionnaires… et à l’horizon une grogne générale qui se fait entendre dans tout le pays.

Au début de ce congrès, nous avons fait part de nos craintes en montant à Paris avec nos écharpes tricolores et en manifestant dans un élan d’union et de colères partagées.

Hier, le Premier ministre a annoncé vouloir assouplir la mise en œuvre du Zéro artificialisation nette des sols (ZAN) avec de nouvelles dispositions opérationnelles dès le premier semestre 2025.
C’est un geste fort dont nous attendons de connaître parfaitement les détails, car il n’est simplement question que d’adapter ce dispositif qui va contraindre des territoires comme le nôtre dans son développement (pour les logements et pour son économie).

Avec l’association des Intercommunalités de France nous avons d’ailleurs déposé plusieurs amendements au parlement en ce sens. Dont un que je trouve vital pour les territoires économiques, celui d’élargir la taxe sur les friches commerciales au foncier industriel. Nous verrons si le législateur saura nous entendre.

Les annonces du Premier ministre ne reviennent pas sur le chemin de la rigueur que semble prendre le pays, chemin qui est une impasse.
Rien n’a été dit sur les presque 10 milliards de contribution demandés aux collectivités, qui vont nous saigner.
Les maires doivent être des bâtisseurs, l’Etat fait de nous des gestionnaires.

La fièvre monte ! Les agriculteurs sont oubliés depuis leurs actions du début de l’année, les plans sociaux se multiplient, de grandes enseignes commerciales disparaissent…

L’Etat (gouvernements et législateurs) met des obstacles administratifs, normatifs, législatifs… sur notre chemin d’élus engagés. Certains nous freinent dans le développement économique, même pour des industries stratégiques pour la décarbonation et la production d’énergies renouvelables.

Alors nous rencontrons, nous échangeons, nous nous activons… au quotidien pour faire entendre la réalité de ceux que certains nommaient la « France d’en bas ». Cette vilaine expression semble pourtant bien nous définir face à ceux qui se trouvent trop en haut à Paris. Paris doit être à portée des élus que nous sommes.

Je ne veux pas être abattu, nous devons rester déterminés pour Mourenx et l’intercommunalité de Lacq-Orthez.
Localement, notre trajectoire reste bien engagée ce qui nous permet de voir émerger des projets uniques et porteurs d’un avenir meilleur. Notre territoire est une chance pour ceux qui y vivent, pour ceux qui y travaillent.
Mais je reste attentif et attends de voir la traduction des engagements pris par le Premier ministre.

L’aménagement durable est un défi à relever ensemble

L’aménagement durable est un défi à relever ensemble

La Communauté de communes de Lacq-Orthez s’engage dans la résilience et prépare son avenir en dessinant son Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi) et en accompagnant entreprises et particuliers dans la transition énergétique.

Qu’il s’agisse de notre guichet habitat-énergie, du tri et de la réduction de nos déchets, des voies piétonnes, cyclables ou de nos chemins de randonnées, notre collectivité vous accompagne dans une vie plus durable, respectueuse de notre planète.
De la même manière, nous favorisons l’installation de nouvelles industries, de nouvelles entreprises, engagées dans la décarbonation, créatrices de richesses et d’emplois.

Nous devons également relever le défi d’établir de nouveaux documents d’urbanisme en respectant la loi « climat et résilience » qui nous oblige à densifier l’habitat autour de nos polarités et centres-bourgs et à rendre des terres à l’agriculture.
Etablir de nouvelles règles, de nouvelles cartes, en tenant compte du réchauffement climatique, en préservant la biodiversité, tout en assurant un développement de notre territoire et de nos 60 communes, est un véritable défi que nous relèverons ensemble.

Tel est le dossier du nouveau LO mag, le magazine d’information de la CC Lacq-Orthez. Outre la présentation de cet intense travail de réflexion collective, vous y découvrirez l’histoire d’une tapisserie historique qui vient de prendre place à l’hôtel communautaire à Mourenx, mais aussi que l’on fait du whisky à Saint-Médard (avec du maïs) ou encore notre engagement lors des Jeux Paralympiques.

Bonne lecture à toutes et tous : Magazine LO Mag #5

D’une friche à un nouveau lieu de vie, inauguration de la zone de la Passerelle à Orthez

D’une friche à un nouveau lieu de vie, inauguration de la zone de la Passerelle à Orthez

La semaine dernière, avec le préfet nous avons inauguré la zone de la Passerelle à Orthez, accompagnés des élus orthéziens, de ceux du territoire, des entreprises ayant participé au chantier, des premiers occupants de la zone…
Cette coupure de ruban venait mettre un terme à 18 ans de friche et 7 ans de travail de la CC Lacq-Orthez et célébrer renouveau de ce lieu majeur pour Orthez et l’ensemble de notre territoire communautaire.

Suite au départ de la papeterie des Gaves en 2006, cette zone de 11 hectares s’est retrouvée inoccupée durant plus de dix ans.
En 2017, la Communauté de communes de Lacq-Orthez a décidé d’acquérir ce site à l’emplacement stratégique (achat s’est effectué par l’intermédiaire de l’Etablissement public foncier local (EPFL) Béarn-Pyrénées pour le compte de la collectivité).
Un important travail a été effectué en 2017 et 2018 pour démolir les bâtiments existants et dépolluer le site.
La CC Lacq-Orthez a lancé une étude pour définir le devenir du site. Se trouvant très majoritairement sur une zone inondable, il fallait faire de cet état une chance plutôt qu’une contrainte.
Il a été décidé de reconquérir ces milieux naturels situés sur l’autre rive du centre d’Orthez et de préserver sa biodiversité. Les 2 hectares constructibles ont été réservés à des activités tertiaires et de service.

Les travaux se sont déroulés en deux temps : le premier (2021-2023) pour réhabiliter la passerelle de type Eiffel qui enjambe le gave et relie le site à Orthez par la gare. C’est cet élément remarquable qui donnera son nouveau nom à la zone. Le second (2023-2024) pour viabiliser la future zone d’activité et renaturer le site.
En 2023 la CC Lacq-Orthez a racheté le site, encore propriété de l’EPFL, et a vendu le premier lot au Centre hospitalier des Pyrénées, principal acteur de la psychiatrie en Béarn et Soule.

Reliant les deux rives d’Orthez, un cheminement pour les piétons et les cyclistes a été créé pour connecter les quartiers – du centre-ville au nord aux établissements scolaires et aux quartiers pavillonnaires au sud, grâce à sa passerelle – ainsi qu’un accès automobile à la zone depuis l’avenue du Pesqué via un nouveau giratoire.

Sur un budget général de 7 400 000 € HT pour la requalification de la zone, la CC Lacq-Orthez a financé à hauteur de 3 000 000 €, différentes subventions sont venues s’ajouter de la Région (950 000 €), du Département (950 000 €), de l’Etat, par plusieurs dotations et fonds (environ 750 000 €), de l’Europe, du fonds friche de l’EPFL, etc.

Ce projet est à la fois une réussite en offrant un nouveau cadre de vie à Orthez mais aussi une démarche d’optimisation foncière remarquable.
Notre mission intercommunale de développement économique intègre une gestion de plus en plus économe des sols, pour répondre aux impératifs environnementaux ici à Orthez comme sur le Bassin de Lacq avec la zone à Mourenx-Pardies-Noguères-Bésingrand.

Tous, collectivités, occupants, et futurs usagers sommes fiers et heureux de la transformation de cette friche industrielle en un lieu pluriel mêlant activités tertiaires et nature en ville. Et déjà les populations s’approprient la zone de la Passerelle.

Faisons vivre la nature à Lacq-Orthez !

Faisons vivre la nature à Lacq-Orthez !

La situation géopolitique mondiale, la crise du pouvoir d’achat, les problèmes personnels, nous amènent parfois à penser que notre environnement peut attendre, que la planète s’en remettra.

Pourtant chaque année, nous consommons toujours plus tôt ses ressources naturelles. Nous continuons de faire et de vivre comme si nous comptions surtout sur les autres pour changer les choses.

Mais chaque jour, l’actualité nous rappelle : ici un événement climatique sans précédent, là des personnes meurent de soif ou de faim, ailleurs les premiers réfugiés climatiques quittent leurs pays d’origine.

Dans le magazine « Lo mag » de juillet de la Communauté de communes de Lacq-Orthez, que nos habitants reçoivent actuellement, nous avons voulu retracer quelques exemples concrets des politiques que nous menons pour relever, à notre échelle, le défi du réchauffement climatique et de la préservation de la biodiversité.

De la plantation de haies champêtres à la renaturation de la zone industrielle de la Passerelle (à Orthez), de nos trames vertes, bleues, noires, à nos sentiers de randonnées et nos espaces verts, nous faisons vivre la nature à Lacq-Orthez !

Ces politiques volontaristes se conjuguent avec le formidable développement industriel autour des énergies renouvelables, de la chimie verte et de la décarbonation, qui se construit sur nos plateformes.

Un développement qui lui aussi tient compte de la ressource, des enjeux stratégiques et des défis de notre époque et de notre territoire. Pour continuer à bénéficier du cadre de vie privilégié qui est le nôtre, nous faisons le pari de la responsabilité et de l’audace.

La transition écologique et sociale est déjà bien engagée dans notre collectivité, à travers nos différents programmes d’action pour le logement, pour le climat, pour le numérique ou pour les déplacements.

Résolus à accélérer encore nos efforts, de façon systématique et coordonnée, nous allons élaborer une feuille de route en la matière, assortie d’un budget durable.

Car nous ne pouvons plus envisager notre développement par la seule faisabilité financière. Nous devons aussi considérer sa faisabilité sociale et environnementale.

Nous changeons de regard, pour la planète et pour nous tous !

Retrouvez le magazine sur : cc-lacqorthez.fr

Poursuite du renouvellement urbain : la résidence intergénérationnelle inaugurée

Poursuite du renouvellement urbain : la résidence intergénérationnelle inaugurée

Encore un engagement tenu !
Vendredi dernier, avec le directeur général de Domofrance, les partenaires, les élus mourenxois et de nombreux maires de la CC Lacq-Orthez, nous avons inauguré la résidence intergénérationnelle Pablo-Picasso.

Située sur l’ancien site de l’école Victor-Hugo, fermée il y a quelques années, et au pied du Belvédère (lieu emblématique de la ville et symbole du Bassin de Lacq) : 7 maisons (du T3 au T5) avec jardin et garage ainsi que 18 logements seniors ont été créés.

Avec cette réalisation nous répondons à une double demande : permettre aux familles de bien se loger et offrir aux seniors une plus grande autonomie dans des logements adaptés et avec des services dédiés accessibles.

La demande de logements pour les seniors était sous tension. La preuve en est, tous les logements sont déjà attribués.
18 logements (T2 et T3), pré-équipés, clairs, fonctionnels et avec vue sur les Pyrénées, comment ne pas y succomber ?!

Le bailleur social met à disposition une salle de rencontre pour favoriser le « vivre-ensemble » intergénérationnel. Notre CCAS et notre service municipal Seniors participeront à l’animation de ce lieu de convivialité : des liens essentiels pour une communauté fraternelle.

D’un coût total de 4,3 millions d’euros, le projet a été soutenu par la Banque des territoires à hauteur de 2 millions d’euros. Egalement partenaires, le Conseil départemental a participé pour 290 000 €, l’Etat pour 140 000 €, la Région pour 80 000 € et enfin la Communauté de communes de Lacq-Orthez pour 90 000 €.

La France traverse une véritable crise du logement, et ce n’est pas nouveau. Les difficultés pour se loger, à un prix soutenable et dans des conditions acceptables, ne sont pas assez souvent prises en compte.

Nous devons nous retrousser les manches au niveau local !
C’est pourquoi, nos actions pour le logement continuent. Une seconde tranche va voir le jour sur ce même site avec 16 logements individuels, la construction de 29 logements au Paloumé pour les étudiants et jeunes actifs, de 12 logements sociaux rue du Pic du Midi d’Ossau et bien sûr les 22 logements de haute-qualité environnementale des « Terrasses du Tourmalet », résidence sociale à la place de la tour des célibataires.

S’adapter à la demande actuelle c’est aussi faire des choix audacieux. Ainsi deux barres de logement, place de Gavarnie et avenue Pasteur, et la tour T3, allée de Gavarnie, vont disparaître.

Tout ceci est dans la continuité du renouvellement urbain que nous avons réécrit dès 2014 et dont les évolutions notables illustrent notre vision de l’avenir pour Mourenx.

Je tiens à souligner le travail de grande qualité que nous menons avec Domofrance, qui met en œuvre un plan stratégique du territoire qui court jusqu’en 2027 (et que nous avons révisé en 2021 avec le concours de la Communauté de communes et des services de l’Etat).

Pour l’ensemble du territoire, la CC Lacq-Orthez construit un nouveau Plan local de l’habitat (PLH) pour répondre aux attentes d’aujourd’hui et de demain (notamment avec l’arrivée de nombreux travailleurs en lien avec les emplois créés sur le Bassin de Lacq).

Les premiers occupants de la résidence intergénérationnelle Pablo-Picasso arriveront dès la semaine prochaine. La moitié des logements sera occupée par des personnes venues de l’extérieur. Ce qui montre l’attractivité retrouvée de Mourenx.
C’est une nouvelle histoire qui commence pour eux et pour tout un quartier.

Et toi ? Parle-moi du cœur de ville… concertation citoyenne à Mourenx

Et toi ? Parle-moi du cœur de ville… concertation citoyenne à Mourenx

La Ville propose un nouveau sondage pour recueillir votre vision sur le cœur de ville, ses lieux de vie et d’activités.

Cette étude a été lancée sur le stand de la ville lors de la dernière Foire de Mourenx. Plusieurs centaines de réponses ont déjà été collectées.

Ouverte à toutes et tous (Mourenxois et non-Mourenxois), elle vise à confirmer des axes de travail et à en identifier de nouveaux pour renforcer ou compléter des projets déjà engagés dans la redynamisation du centre-ville, des majeurs aux plus simples.

Depuis 2014 nous avons redonné la parole aux Mourenxoises et aux Mourenxois en multipliant les espaces de concertation et de dialogue. Cette participation active des habitants s’illustre parfaitement par l’implication des référents des comités de quartier depuis 2015, qui nous ont permis de réaliser de nombreux aménagements utiles au quotidien, dans tous les quartiers.
Ces instances citoyennes sont un outil bénéfique quant aux attentes des administrés (quel que soit leur âge, leur quartier, leur milieu social, etc.) pendant tout le mandat.

Il y a dix ans, nous avons apporté des évolutions notables dans le travail sur le renouvellement urbain qui était déjà lancé à Mourenx.
Rénovations, modernisations, reconstructions… nous faisons tous le constat de cette réussite, tant au niveau de l’habitat, que des espaces publics et des équipements (coopération pour le gymnase et le pôle de santé).

C’est en continuant avec vous, dans cet esprit de partage et de co-construction que nous menons cette étude.
Les Mourenxoises et les Mourenxois sont fidèles aux commerces de leur centre-ville. Notre cœur de ville est dense, c’est sa force mais cela comporte aussi des inconvénients. Nous souhaitons l’ouvrir sur le reste de la ville.
L’exemple le plus visible est l’aménagement de la place de Navarre, qui est devenu un lieu de connexion et surtout, qui rend visible les commerces aux alentours.
Avec le même volontarisme nous allons offrir à la place du Béarn la visibilité et la qualité qui lui manquent (mais sans raser de barre cette fois).

Mourenx bouge, Mourenx vit, Mourenx se transforme.

Cette démarche citoyenne s’inscrit dans le cadre du dispositif « Petites Villes de Demain » et des actions de revitalisation soutenues par les différents partenaires. Cette opération de revitalisation du territoire (pour les villes de Mourenx et d’Orthez au sein de la Communauté de communes de Lacq-Orthez) vise à renforcer l’attractivité résidentielle et commerciale de leurs cœurs de ville. La concertation à Mourenx répond ainsi à l’orientation stratégique « conforter la qualité de vie, le bien-être des habitants et le lien social » décidée par les élus en cohérence avec le projet de territoire intercommunal et inscrite dans ce dispositif.

Le sondage est accessible en cliquant-ici.
Il est en ligne jusqu’au 30 juin et une première restitution sera réalisée à la rentrée.

L’ancienne papeterie des gaves d’Orthez devient la zone économique de la passerelle

L’ancienne papeterie des gaves d’Orthez devient la zone économique de la passerelle

Longtemps ce fut la papeterie des gaves avant de prendre le nom de son dernier propriétaire. La Saïca à l’entrée sud d’Orthez, entre l’avenue du Pesqué et le gave va devenir, grâce à la Communauté de communes de Lacq-Orthez, la zone de la passerelle : lieu pluriel d’activités de santé, économiques et tertiaires et aussi espace de biodiversité.

En 2017 notre intercommunalité a acheté, par l’intermédiaire de l’Etablissement public foncier local (EPFL), les 11 hectares de cette friche industrielle, à l’abandon depuis plus de 10 ans.

Cette action communautaire rentre dans le cadre de notre politique foncière de développement économique et dans notre volonté de limiter l’artificialisation des sols en réhabilitant des zones oubliées.
Entre 2017 et 2018, la zone a été démolie et dépolluée.

9 hectares du site se trouvent en zone inondable, et en grande partie identifiés Natura 2000 et Zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff). D’où notre choix de faire de ces espaces un projet à haute valeur environnementale, tant pour les espaces devenus inconstructibles que pour les futurs espaces tertiaires.

Seule la passerelle (qui donnera son nom au site), de type Eiffel, a été conservée pour sa qualité patrimoniale. Dépolluée et restaurée, en 2021 – 2022, elle permettra une liaison douce entre les deux rives : du collège à la gare, de la rive sud au centre-ville, etc.

Le permis d’aménager pour les futurs occupants comporte un cahier de prescriptions architecturales, environnementales et paysagères : limitation de l’artificialisation des sols, construction sur pilotis, gestion de la hauteur du bâti, architecture bioclimatique et continuité végétale.

Depuis l’année dernière nous travaillons à la renaturation du site (grâce à la supervision d’une écologue). Un véritable chantier s’est porté sur la destruction des plantes invasives telle la renouée du Japon, par fauchage, incinération et décapage des terres.
350 arbres et arbustes, adaptés au lieu et au changement climatique seront plantés et 8500 m² de pelouse et prairies créés dans ce véritable îlot de fraicheur.

La ville d’Orthez souffre de peu d’espaces disponibles pour accueillir de nouvelles activités. Six lots vont voir le jour sur cette zone pour pallier ce manque. Cinq de 800 à 1500 m² et un grand pour le Centre hospitalier des Pyrénées (CHP – hôpital psychiatrique) qui va réunir ses trois antennes orthéziennes sur cet unique site.

Une visite de chantier avec les acteurs professionnels, les services communautaires et les élus concernés a permis de d’apprécier ce considérable chantier à Orthez, pour notre territoire.

Le budget prévisionnel est de 7 500 000 € HT dont 3 000 000 € pour la CC Lacq-Orthez et le reste via différentes subventions de l’Etat, du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine et du Conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques.

Le CHP ouvrira dès cet été et l’entièreté de la zone à l’automne.

Notre combat contre l’enfouissement de CO2 avance…

Notre combat contre l’enfouissement de CO2 avance…

Depuis plus d’un an, je mène un combat contre l’enfouissement de CO2 à Lacq, appelé projet Pycasso. Porté par un consortium regroupant entre autres les entreprises Teréga et Repsol, il vise à capturer le dioxyde de carbone (CO2) émis par des industries polluantes d’Occitanie, des Landes, de Gironde et du nord-ouest de l’Espagne pour le stocker dans le sous-sol du Bassin de Lacq.

En plus des risques environnementaux, c’est une menace réelle pour notre écosystème économique local et en particulier pour les emplois. Conscients du danger, les industriels locaux s’y opposent également.

A plusieurs reprises, je vous ai fait part de ce combat et de nos avancées.

Après avoir alerté du danger d’un tel projet les ministres de l’Economie et de l’Industrie (Bruno Le Maire et Roland Lescure), les services de l’Etat, les acteurs locaux et les syndicats, nous venons de franchir une nouvelle étape, mercredi dernier, avec le vote d’une résolution s’opposant à ce stockage par le conseil d’administration de Chemparc (le groupement d’intérêt public qui accompagne la revitalisation et contribue au développement économique du bassin industriel de Lacq).

La communauté de communes ne peut consentir qu’à la poursuite d’études de projets visant l’évitement et la réduction, la capture, la valorisation et l’utilisation du CO2 sur le Bassin de Lacq, à l’exclusion de tout projet de stockage. Telle est notre vision d’une décarbonation réussie.

C’est pourquoi, après un rejet unanime des membres du Bureau exécutif de la CC Lacq-Orthez, nous invitons les maires du territoire à proposer une même résolution à leurs conseils municipaux (ce sera le cas à Mourenx), avant une présentation lors du prochain conseil communautaire en mars.

Séquestrer du CO2 n’est pas acceptable ; nous combattrons jusqu’au bout pour notre territoire et ceux qui y vivent.

Haies bocagères : 25 000 arbres en plantation

Haies bocagères : 25 000 arbres en plantation

Lundi matin, par une fraiche matinée de février avec les élus communautaires en charge de ce sujet, Bénédicte ALCETEGARAY et Philippe ARRIAU, nous sommes allés rencontrer l’ensemble des acteurs qui participent à la plantation des haies bocagères sur notre territoire.

25 000 arbres et arbustes, de 16 essences différentes et locales, sur un linéaire cumulé de 12,5 km, voici l’un des ambitieux chantiers de la CC Lacq-Orthez pour la biodiversité.

Depuis 2019, l’intercommunalité travaille avec le Conservatoire d’espaces naturels de Nouvelle-Aquitaine au projet de trames vertes et bleues, c’est-à-dire à la conservation et à la création de réservoirs de biodiversité pour relier les côteaux (trames vertes) et les cours d’eau (trames bleues). Lieux d’habitat et de déplacement de nombreux animaux, les haies permettent de reconnecter ces espaces et de palier la disparition des espèces animales.

Suite à un appel à candidature lancé dès 2022, 47 propriétaires (40 particuliers et 7 municipalités), répartis sur 32 communes du territoire ont été rigoureusement sélectionnés pour accueillir les haies sur les secteurs nécessitant de recréer des corridors écologiques essentiels.

Ces plantations engagent aussi près de 400 élèves, de 10 établissements scolaires du territoire (écoles publiques, lycée agricole et Maison familiale et rurale) qui viennent prêter main forte à l’entreprise d’insertion locale chargée de la plantation.

Financées par la collectivité, ces haies sont remises aux bons soins des propriétaires qui s’engagent, via une convention, à les entretenir et les conserver pendant au moins 10 ans.
D’un coût total de 350 000 €, notre projet bénéficie d’un subventionnement de l’Etat à hauteur de 190 000 € (Fonds vert France Nation Verte) et de 95 000 € de la Région Nouvelle-Aquitaine soit 80 % d’aides.

Lundi nous étions à Castétis sur d’anciens champs de maïs transformés, par les nouveaux propriétaires agriculteurs, en prairies bocagères pour cinquante chèvres dont le lait sert à produire des fromages vendus, entre autres, sur des marchés du territoire.
Toujours d’essences locales, variées, mellifères et non-allergènes, les haies sont aussi une protection contre le vent et les crues. Dans le cas de cette ferme caprine, elles offriront aussi de l’ombre aux animaux, qui en ont besoin avec des étés de plus en plus chauds.
En tout 500 mètres linéaires en 8 tronçons, soit 1000 arbres et arbustes y ont été plantés avec l’aide de 25 élèves du lycée agricole d’Orthez.

En France 18 % des espèces ont disparu, en grande partie car 78 % de leurs habitats sont en état défavorable, menacés ou fragmentés. Du Sommet de la Terre en 1992 aux différentes COP (dont celle de Paris) scientifiques et dirigeants (pas tous malheureusement) s’alarment de l’évolution de notre planète. Nous devons apprendre à concilier protection de la biodiversité et activités humaines. C’est ce que nous faisons avec la plantation de ces haies, c’est ce que nous allons faire plus largement avec le prochain Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi), c’est notre combat quotidien.

La résidence intergénérationnelle Pablo-Picasso bientôt livrée

La résidence intergénérationnelle Pablo-Picasso bientôt livrée

En chantier depuis l’automne 2021, la future résidence intergénérationnelle, construite en lieu et place de l’ancienne école Victor-Hugo, route de Navarrenx, sera livrée cet été.

Lundi, avec les élus municipaux et les services, nous avons réalisé une visite de chantier de la première tranche.

Reprenant l’architecture des maisons du quartier, elle comportera 25 logements :
18 logements (T2 et T3) adaptés et pré-équipés pour les séniors autonomes (de 65 ans et plus) avec balcons avec vue sur le parc paysager et les Pyrénées. Le bâtiment disposera d’une salle commune pour accueillir les activités de tous les résidents ;
et 7 maisons pour les familles (du T3 au T5) avec jardins individuels orientés vers les Pyrénées, à proximité immédiate du pôle sportif et culturel et de l’accès piéton pour rejoindre le cœur de ville et le Belvédère.

Porté par Domofrance, ce projet sera une offre complémentaire sur le parc locatif social de la ville, à un emplacement privilégié, à proximité des commerces et des services : en face de la crèche, du restaurant scolaire et du CCAS.

D’un montant de 4,3 millions d’euros, la résidence est financée par un prêt Domofrance pour 52 %, par des fonds propres de l’entreprise sociale pour l’habitat pour 26 % et subventionnée par le Conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques (10 %), la CARSAT (7 %), la CCLO (3 %) et la Région Nouvelle-Aquitaine (2 %).

Les études pour la seconde tranche du projet sont lancées et se poursuivront en 2024 pour réaliser un projet encore plus ambitieux et durable pour Mourenx.

Avec l’inauguration prochaine du gymnase rénové, les travaux au club-house de Mourenx-Bourg, les travaux au Belvédère… 2024 sera encore une année de nouveaux départs au service de l’habitat et du cadre de vie des Mourenxoises et des Mourenxois. Et ce n’est pas terminé !