Patrice
Laurent

Ce week-end l’APACT (Association pour l’Art et la Culture du Tibet) fêtait son trentième anniversaire en présence de très nombreuses personnes et de personnalités. Trente années passées à venir en aide aux réfugiés tibétains vivant en Inde à Mainpat. 

L’APACT permet aux enfants d’aller à l’école, de poursuivre leurs études, grâce aux parrainages. Elle permet également de venir en aide à des vieillards n’ayant plus de famille. Elle aide à la reconstruction de maisons, de bâtiments, à la culture des terres… Elle aide à la préservation de la culture et de l’identité d’un peuple qui vit une tragédie sous le regard indifférent du reste de la planète.

Et pourtant ce que vivent les tibétains sur leur terre, le Tibet, est un véritable génocide culturel et humain : Persecution, torture, exécution, barbarie.. Les mots ne sont pas assez forts pour décrire ce qui se passe sur le toit du monde.

Le reste de la planète pendant ce temps là préfère commercer avec la Chine, aveuglé par une croissance économique qui repose sur l’exploitation du peuple chinois, un mépris de l’environnement, et qui le conduit à détricoter notre modèle social. Nous en oublions l’essentiel. L’humanité. 

Au regard des pelles mécaniques, des grues ou autres engins de chantier, des trouées dans les voies, sur les espaces verts, chacun aura compris qu’il se passe quelque chose au cœur de ville de Mourenx.

Ce samedi 19 septembre nous avons posé la 1ère pierre d’un bâtiment dont le nom sera choisi par la Mourenxois. C’est la première fois depuis la création de notre ville nouvelle que le bailleur historique SNI construit de nouveaux logements.

Cette opération qui s’inscrit dans le cadre de l’ANRU a bénéficié du concours financier de l’ Etat, de la Région Aquitaine, du Département et de la Communauté de Communes de Lacq Orthez.

Comme tous les Mourenxois, je suis heureux de voir le cœur de ville se structurer et se moderniser : Centre Culturel Inter-communal, place François Mitterrand, démolitions et rénovation de bâtiments…

C’est avec émotion et une immense tristesse que j’apprends la disparition de Many Le Pelvé.

Many Le Pelvé était en quelque sorte l’ambassadrice du Tibet à Mourenx. Inlassablement, chaque année, à l’occasion de l’anniversaire du soulèvement de Lhassa, elle hissait le drapeau tibétain sur le mat de l’hôtel de ville en présence de l’APACT (Association pour l’Art et la Culture du Tibet)

Elle avait une grande compassion à l’égard du peuple tibétain et une grande admiration pour sa culture. Humaniste et pacifiste elle ne supportait ni l’injustice, ni la misère, ni la souffrance. Elle nous faisait partager ses émotions avec des mots toujours justes.

C’est une citoyenne qui faisait honneur à sa ville qui s’en est allée.

Je me joins à la peine de ses proches et leur adresse mes plus sincères condoléances.

C’est sur le thème de l’architecture du 21ème siècle que se dérouleront les prochaines journées du patrimoine.

Le centre ville de Mourenx est actuellement en travaux. Des chantiers importants qui redéfiniront le cœur de ville : Centre Culturel Inter-communal, place François Mitterrand, rénovation, démolition et reconstruction de l’habitat.

Samedi 19 septembre 2015 nous poserons la 1ère pierre d’un nouvel ensemble immobilier en lieu et place du bâtiment E8 (boulevard de la République). C’est la première fois depuis la création de la ville de Mourenx que le bailleur historique, SNI (Caisse des dépôts), construit un nouveau bâtiment.

C’est un évènement important auquel toute la population est conviée.

Premier jour de septembre, premier jour de rentrée pour bon nombre d’enfants scolarisés sur Mourenx.

L’école, celle de la république, doit être le fondement de l’égalité des chances. Elle doit permettre de corriger les inégalités. Elle doit permettre à tous les enfants d’accéder un jour aux plus grandes écoles, de se construire, de s’épanouir dans une société où la compétition entre individus est exacerbée.

Ce matin près de 600 enfants ont pris ou repris les chemins des écoles. Chaque enfant s’est vu offert un livre. Les écoliers de la maternelle Pauline Kergomard ont fait cette rentrée dans un nouveau bâtiment, accessible, moderne, respectueux de l’environnement. Ils y prendront les repas sur place le midi.

Les Pays, les États, les continents sont entrés tête baissée dans la mondialisation. Les échanges commerciaux se font au détriment des valeurs, des droits de l’homme. Les capitaux circulent librement.
Cette mondialisation dont tout le monde ou presque s’accommode conduit aussi au réchauffement climatique de notre planète. Les textiles, smartphones font des milliers de kilomètres avant de se retrouver sur nos étals.
Dans le même temps les humains ont interdiction de circuler et le font souvent au péril de leur vie. Les drames se succèdent. Leur fréquence s’accélère. L’horreur s’invite sur les médias et l’émotion est balayée par un nouveau drame des migrants.
On entend à Droite comme à Gauche : « On ne peut pas accueillir toute la misère du monde »

Erosion du littoral, records de température, accélération des catastrophes naturelles, inondations, sécheresses… sont autant de signes alarmants sur le changement climatique de notre planète, près de chez nous, loin de la fonte des glaciers et de la banquise.

Les sommets des états se succèdent et se ressemblent : annonces de bonnes volontés peu suivies de faits. Désaccord sur les constats et absence d’un volontarisme universel pour sauver notre planète.

Le coût des mesures à prendre pour enrayer cette spirale infernale est colossal. Pourtant, si rien n’est fait avec une réelle ambition, le coût sera bien plus important.