Tour des Célibataires : foudroyage en vue

Tour des Célibataires : foudroyage en vue

Les premiers travaux pour préparer la démolition de la tour des Célibataires ont débutés ces derniers jours, sous l’égide de CDC Habitat qui en est le gestionnaire.

Le foudroyage est prévu le dimanche 26 novembre prochain en matinée afin de ne pas impacter la vie du centre-ville (commerces et services), de permettre au plus grand nombre d’y assister et aux foyers évacués d’être moins dérangés (travail, occupations…). Un périmètre autour sera circonscrit et les bâtiments les plus proches seront bâchés.

Ne comptant plus aucun résident, les travaux commencent par la destruction de l’ancien hôtel (fermé depuis plus de dix ans) et le désamiantage complet de la tour.
Dans une logique écologique de réemploi des matériaux, la pierre d’Arudy des escaliers servira pour la réhabilitation du Belvédère et les gravats de base pour les fondations de la future plate-forme logistique de Lidl à Pardies.

La tour de 17 étages a été construite en 1961, pour n’accueillir qu’un hôtel de 200 chambres (destinées aux célibataires travaillant sur le bassin de Lacq). Il ne verra jamais le jour et la tour deviendra un immeuble de 120 logements.

Depuis des décennies la tour offrait une image dégradée de la ville. La rénovation engagée en 1996 ne fut pas suffisante pour la rendre de nouveau attractive. Elle ne correspondait déjà plus aux attentes de logement et petit à petit la vacance y est devenue importante.

Si l’avenir de la tour fut une bataille politique, nous pouvons dire aujourd’hui que notre choix de démolition est unanimement partagé.

La tour des Célibataires était le symbole de la création de la Ville-nouvelle, sa disparition sera le symbole affirmé de la nouvelle rénovation urbaine que nous avons mise en place depuis 2014 : offre de logements repensée, évolution notable des équipements et services, choix architecturaux actuels et appréciés…

A la place de la tour, CDC Habitat va réaliser un immeuble de haute qualité environnementale, à l’architecture singulière et moderne, de 6 étages pour 22 logements sociaux, avec terrasse, parking souterrain, environnement végétalisé… Le gestionnaire immobilier occupera une partie du rez-de-chaussée pour ses bureaux, plus accessibles et plus adaptés à tous leurs locataires.

Ne croyez pas que cette démolition symbolique pour notre ville soit un point final, notre action volontariste de rénovation urbaine va se poursuivre pour une plus grande qualité de vie de tou·te·s les Mourenxois·es.

Lacq-Orthez engagée vers l’avenir

Lacq-Orthez engagée vers l’avenir

Hier, mercredi 25 janvier, avec le préfet des Pyrénées-Atlantiques, Julien Charles, le président du conseil départemental, représenté par Jacques Pédehontaà, nous avons signé la convention d’opération de revitalisation du territoire (dans le cadre de Petites villes de demain).
La communauté de communes de Lacq-Orthez est engagée dans ce dispositif national pour coordonner et faciliter le financement du développement urbain des centres-villes des communes de Mourenx et d’Orthez, en cohérence avec notre projet de territoire.

A cette occasion, le nouveau préfet des Pyrénées-Atlantiques a pu découvrir les deux villes-centres de notre territoire.

A Mourenx, sur les fondations d’un patrimoine qui se dégradait, avec mon équipe municipale nous nous sommes engagés pour offrir à la ville éphémère un avenir durable par la réhabilitation et la diversification de l’habitat ainsi que la modernisation d’équipements et de services.
Ce nouveau départ s’illustrera également en 2023 avec la concrétisation de projets structurants.

Le représentant de l’Etat a pu apprécier nos projets mourenxois, tel celui de la construction d’une nouvelle résidence à la place de la Tour des Célibataires (dont la démolition est prévue pour cet automne).
Les études Petites villes de demain nous accompagnent pour les projets de la place du Béarn (travaux en 2024) et du Belvédère (travaux en 2024 – 2025).
La place du Béarn souffre d’un manque de visibilité, d’une faible fréquentation et d’une réhabilitation autrefois peu réussie. Son projet de réaménagement vise à améliorer la sécurité des piétons (en supprimant les pavés très accidentogènes), à créer un îlot de fraicheur et à valoriser les nombreux commerces et services à proximité.
Quant au Belvédère il redeviendra un phare de la réussite de tout le Bassin.

L’ouverture du pôle de santé Simone Veil, en ce début d’année, est un événement pour la commune et le Bassin de Lacq. La requalification de cette friche commerciale vient contrer la désertification médicale de notre territoire. Dans quelques semaines le pôle de santé comptera sept médecins généralistes (SANTAT), deux cabinets infirmiers, un cabinet dentaire, un de psychomotricité, un de sage-femmes, un ostéopathe, un pédicure-podologue et un téléophtalmo.

A l’image du bassin industriel qui a lui aussi engagé sa reconversion, du Bourg à la Ville-nouvelle, Mourenx est entrée dans le futur.

La suite de la visite Petites villes de demain s’est déroulée à Orthez où la ville et la CCLO ont défini deux secteurs porteurs d’enjeux de requalification urbaine.
D’abord le cœur de ville où l’objectif est de développer l’attractivité via notamment l’OPAH-RU (Opération programmée d’amélioration de l’habitat et de renouvellement urbain), pilotée par la CCLO : rénovation de 120 logements et 5 copropriétés, en accompagnant financièrement et techniquement les propriétaires.
Puis le secteur Foirail-Lapeyrère avec le souhait de créer un pôle culturel et associatif. Avec le réaménagement, par la CCLO, de l’est du parking du Foirail, cet espace public bénéficie désormais d’une liaison douce piétons et vélos. Au passage reliant actuellement la médiathèque au secteur Lapeyrère, la ville projette de créer une maison des associations.

Tous ces projets illustrent l’engagement de l’intercommunalité au côté de ses deux villes-centres. L’Etat et les partenaires et financeurs publics en sont conscients, la communauté de communes de Lacq-Orthez est tournée vers l’avenir.

Mourenx diversifie son parc immobilier

Mourenx diversifie son parc immobilier

Les efforts consentis par la municipalité, depuis près de 9 ans, nous permettent d’investir pour tou·te·s, malgré un contexte financier toujours plus complexe pour les collectivités et les citoyen·ne·s.

De nombreux projets structurants sont déjà une réalité : équipements sportifs et culturels modernisés, écoles rénovées, espaces publics requalifiés… et habitat diversifié.

Lundi, avec Françoise Ramanantsoa notre adjointe en charge des Travaux, de l’Urbanisme et du Renouvellement urbain, nous avons reçu le directeur général de Domofrance, Francis Stéphan, et le président du développement territorial de Domofrance pour les Pyrénées-Atlantiques, Patrick Lacarrere.

Le projet de résidence intergénérationnelle porté par Domofrance avance à grands pas ! La démolition du bâtiment de l’ancienne annexe de l’école Victor-Hugo est désormais achevée et le chantier de construction a démarré, pour une livraison en 2023. La résidence comportera 25 logements d’une grande qualité architecturale : 18 adaptés aux séniors autonomes et 7 maisons pour les familles ainsi qu’une salle d’activités. 

En plus de ce projet majeur, Domofrance va acquérir l’autre partie de l’école Victor-Hugo pour y réaliser des logements sociaux et des logements en accession à la propriété.

La création de logements à Mourenx participe au renouvellement urbain que nous avons initié : un habitat adapté dans un cadre de vie harmonieux.

Le projet Domofrance à Victor-Hugo est à mettre en lien avec plusieurs autres destinés à diversifier notre parc immobilier. D’ici 2025, ce sont plus d’une centaine de logements neufs qui doivent sortir de terre : la prochaine résidence à la place de la tour des célibataires, les futurs logements séniors place du Pic-du-Midi-d’Ossau (à la place du bâtiment E2 détruit en juillet 2018), le lotissement au Quartier Est… pour ne citer qu’eux.

A Mourenx et à la Communauté de Communes (avec le Plan Local de l’Habitat, l’OPAH-RU pour Orthez, l’accompagnement à la rénovation et à l’adaptation des logements, etc.) le logement fait partie de nos priorités.

Nous dessinons la ville de demain. Ces projets de solidarité, de coopération et de proximité illustrent le nouveau départ de notre ville.

En route vers un PLUi

En route vers un PLUi

Lundi c’est à l’unanimité que les élu·e·s de la CCLO ont décidé de réaliser un Plan Local d’Urbanisme Intercommunal (PLUi).

Ce vote nous engage dans une construction commune, au-delà de notre projet de territoire, dans une nouvelle ambition urbaine à l’échelle de l’intercommunalité. C’est la vision de l’ensemble des 61 communes sur leurs propres trajectoires dans un destin collectif.

Si cela n’a pas été rendu possible avant, aujourd’hui, avec du temps et de la pédagogie, nous sommes désormais prêts.

Ce qui pourrait apparaître comme un passage obligé, comme une contrainte réglementaire, doit être au contraire saisi comme une opportunité.

Nous allons co-construire ensemble ce qui sera demain notre feuille de route en matière de développement urbain, agricole, économique, etc.

Il ne s’agit pas d’opposer la vie citadine à la ruralité mais d’affirmer leur complémentarité. D’opposer l’industrie à l’agriculture mais de dire que nous avons besoin de l’une comme de l’autre. D’opposer le développement à l’environnement mais d’associer les deux.

Chacun·e des élu·e·s donnera sa vision du développement de sa commune et de notre territoire.

Les enjeux d’un plan local d’urbanisme unique et en commun sont nombreux. Ensemble nous serons plus forts.
Avec ce PLUi nous mettons plus de NOUS dans le JE.

Notre démographie et les prospectives de l’essor économique seront prises en compte, comme notre travail sur les trames vertes et bleues et leurs corridors de biodiversité.
Ce sont aussi nos différents documents contractuels qui y seront associés : le Plan Local de l’Habitat (PLH), le schéma de développement commercial, nos zones d’activités économiques et commerciales, le tourisme, l’agriculture, le plan mobilité, etc.

Si les élus communautaires ont accepté de s’engager dans le PLUi, c’est désormais aux conseils municipaux d’accepter cette longue démarche qui prend corps dès aujourd’hui. La procédure sera ponctuée de nombreux travaux et de nombreuses rencontres (entre élu·e·s, associations et habitant·e·s) pour une adoption à la fin 2025.

Le Belvédère : un projet phare

Le Belvédère : un projet phare

Mercredi, une délégation du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine est venue à notre rencontre pour découvrir le projet du Belvédère.

Laurence Rouède, vice-présidente du Conseil régional, et de Frédérique Espagnac, sénatrice et conseillère régionale, et les services régionaux sont venus préparer les futurs contrats de développement et de transition et programmes Leader (initiative de l’Union Européenne pour soutenir des projets de développement rural lancés au niveau local).

Ce qui a permis, hier, de voir l’attribution de crédits complémentaires pour les études votés à l’unanimité lors du comité Leader pour le Belvédère à hauteur de 22 000 euros (mais aussi pour la place du Béarn pour 18 000 euros).

Etablissement phare de notre commune, le Belvédère va renouer avec ses heures de gloire en devenant un lieu de séminaires.

Un constat est rapidement apparu auprès des entreprises locales. Notre territoire, avec le temps, ne disposait plus de lieu de rencontres (de travail et de réception) pour celles-ci. Le Belvédère, par le passé, a eu ce rôle. Avec notre projet il redeviendra ce lieu de qualité.

Avec l’appui de la Société d’Equipement des Pays de l’Adour (SEPA), la Ville de Mourenx a décidé de faire renaître ce lieu. Le projet du Belvédère résume à lui seul plusieurs dimensions du renouvellement urbain de la ville qui s’achève et du nouveau départ du territoire engagé ces dernières années.

A l’image des autres constructions, le collectif d’architectes reprendra, pour le Belvédère, les caractéristiques de l’architecture rationaliste du début des années 1960 : simplicité des volumes, jeux de rythme sur les façades, baies-vitrées, murs de béton caverneux, réutilisation du sol en pierre d’Arudy, etc.

Ce lieu sera également l’occasion de raconter l’histoire de Mourenx et du bassin industriel en mettant en avant les grands temps forts de son passé, de son présent et de son futur. Avec, par exemple, la création d’une scénographie moderne et numérique pour imprégner le visiteur d’un héritage historique.

Depuis le début de cette année les services municipaux travaillent aux démarches de concertation. Les travaux et aménagements sont prévus pour 2023 – 2025, le tout pour une inauguration fin 2025.