Préparer nos jeunes aux métiers industriels de demain

Préparer nos jeunes aux métiers industriels de demain

Depuis cette rentrée, la Cité scolaire Albert-Camus de Mourenx propose une nouvelle licence professionnelle en process, énergie et chimie verte.

Les 7 premiers étudiants de cette formation (qui proposera 20 places) sont venus présenter leur parcours et leur attentes professionnelles aux partenaires de l’établissement dont la directrice adjointe de l’Académie de Bordeaux, le président de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour, l’ancien président de cette même université, des acteurs privés du Bassin de Lacq…

Les enjeux sont importants pour notre avenir :
– faire de la médiation culturelle scientifique pour attirer les jeunes collégiens vers ces métiers. Le Belvédère y répondra notamment ;
– sensibiliser les industriels sur la nécessité d’accueillir des stagiaires et des alternants ;
– travailler sur le logement des étudiants et jeunes travailleurs. C’est le projet municipal en lieu et place de la maison d’hôtes au Paloumé.

Le Bassin de Lacq ne fait pas travailler que des industriels et des chimistes, il les forme aussi.
La halle de la chimie de la Cité scolaire accueille chaque année une vingtaine de contrats pros qui sont formés pour devenir opérateurs. Deux tiers des opérateurs du Bassin y ont effectué leur formation. Ce sont aussi trois sessions d’équivalent CAP pour près de 50 stagiaires chaque année ainsi que les bacs pros.
Par la formation des plus jeunes mais aussi par la formation continue, à tous âges, la Cité scolaire de Mourenx est une réponse aux besoins de nos acteurs industriels.

Cette rencontre nous a permis de saluer l’engagement de la Cité scolaire et de ses partenaires (publics et privés) au service du monde industriel autour de la halle de la chimie et du lycée des métiers de la chimie.

D’ici 2030, au regard des projets, 2500 emplois industriels seront créés sur nos différents sites industriels. Pour répondre à ce défi, avec le proviseur du lycée nous travaillons activement à l’ouverture, au plus vite, d’un Campus des métiers et qualifications formant à la chimie verte et aux énergies durables.
Pour pourvoir aux emplois du Bassin de Lacq il faut que des formations soient proposées en synergie avec les politiques territoriales de développement économique.
Il s’agit pour les établissements de formation de repenser la manière d’enseigner le génie chimique dans les formations existantes et d’inventer aussi de nouvelles formations. Le rôle des entreprises sera essentiel, pour que ces formations soient surtout en cohérence avec leurs priorités.

Outre la formation, notre territoire œuvre aussi à l’accueil de ces futurs salariés. C’est un travail constant au sein de la Communauté de communes de Lacq-Orthez.

La chimie est accessible à toutes et tous. Sans chimie il n’y aurait pas de transition énergétique. Notre Planète, pour sa préservation, a donc besoin de la chimie.
La chimie, c’est la vie.

Se préserver des inondations

Se préserver des inondations

Afin de nous protéger contre les risques d’inondations, des aménagements sont réalisés sur le Luzoué et ses abords, au bout de la rue François-Tovar.

Sur une surface de 8000 m², une zone d’expansion de crues (un bassin d’un peu plus de 2 m de profondeur) est créée pour que le Luzoué y déborde avant de se déverser sur une prairie inondable, achetée par la ville.
Par la suite, sur l’autre rive, un bras de décharge permettra de délester la rivière vers le bois et réduire grandement la montée des eaux dans le quartier La Barthe en cas d’épisodes pluvieux importants (crue centennale).

Ce site va bénéficier d’aménagements paysagers. Deux zones humides annexes y ont été implantées pour permettre l’installation d’une biodiversité plus riche. Mais pas de crainte, située à bonne distance des habitations, les moustiques qui pourraient décider d’y vivre ne viendront pas jusqu’à chez vous. Ce « nuisible » est en effet un peu fainéant et n’a un espace de vie de seulement 50 mètres. Et puis nous avons des chauves-souris qui s’en régalent.

Ces travaux sont majeurs pour la protection des habitations et équipements publics alentours. Tout le monde se souvient des deux crues centennales consécutives (à 18 mois d’écart) en juin 2018 et décembre 2019.
Il faut l’avoir vu, pour croire à la rapidité de la montée des eaux et à la force dévastatrice de celles-ci.

Après un travail avec les riverains et des cabinets spécialisés, une étude hydraulique a été réalisée en 2021.C’est cette dernière qui a permis de proposer ces aménagements pour limiter l’impact des crues.

La Communauté de communes de Lacq-Orthez a délégué sa compétence Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations (GEMAPI) au Syndicat mixte du Bassin du Gave de Pau (SMBGP) qui est maître d’ouvrage de ce chantier.

D’un montant de 381 000 € (études et travaux), ce coût est absorbé par l’Etat (Fond vert), l’Agence de l’eau Adour-Garonne et la taxe GEMAPI. Ce chantier devrait se terminer avant la fin de l’année.

Ces derniers mois, le SMBGP a élaboré un plan pluriannuel de gestion sur les bassins versants de la Baïse, du Luzoué et de leurs affluents.
Le SMBGP peut, à titre ponctuel, intervenir chez les riverains concernés par ces rivières (avec leur accord) pour réaliser des travaux d’enlèvement de tout ce qui peut bloquer le bon écoulement des eaux, d’élagage sélectif d’arbres… et ainsi entretenir et restaurer les berges.
Il propose aussi des diagnostics gratuits de vulnérabilité pour définir de l’installation de solutions de protections individuelles, telles que les batardeaux, pour lesquelles des financements peuvent être obtenus grâce au dispositif ALABRI (Accompagnement pour l’adaptation de votre bâti aux risques d’inondation).

Il n’est pas possible de mettre tout le monde « au sec », mais il est possible de permettre aux cours d’eau de retrouver leur lit pour un écoulement naturel.
Avec ces aménagements sur le Luzoué ce sont 80 % d’habitations se trouvant en risque d’inondation qui ne le seront plus, et cela grâce à des aménagements naturels favorables à la faune et à la flore. C’est dans ce sens que le site sera suivi par le Conservatoire d’espaces naturels de Nouvelle-Aquitaine.

C’est un travail qui est certes long mais qui va améliorer la qualité de vie de nombreux Mourenxois tout en développant et respectant la biodiversité locale.

Un grand merci aux services municipaux et communautaires, aux agences qui nous accompagnent (et parfois auprès desquelles nous sommes insistants) et à mon adjointe Françoise Ramanantsoa, en charge des Travaux, qui participe grandement au renouveau de notre ville, dont je salue l’engagement.

Festival Les Théâtrales, les 3 coups seront frappés dès ce soir

Festival Les Théâtrales, les 3 coups seront frappés dès ce soir

Après avoir brillamment fêté ses 20 ans l’année dernière, le festival mourenxois Les Théâtrales démarre une nouvelle décennie, dès ce soir.

C’est une immense richesse pour Mourenx de pouvoir compter sur une compagnie de théâtre professionnelle qui, par sa présence, insuffle son état d’esprit toute l’année à notre commune et au territoire de Lacq-Orthez.
Cette année, pour cette 21e édition, des représentations et animations vont se délocaliser à Orthez, Lucq-de-Béarn, Arthez-de-Béarn… Rappelons aussi que nos artistes mourenxois se produisent dans des festivals de renom tel celui d’Avignon, cet été encore. C’est donc tout naturellement que ce festival de théâtre ouvre la saison culturelle de Mourenx.

Il revient avec ce vent de liberté où toutes les émotions peuvent s’exprimer.

La parole se libère pour rire, s’émouvoir, parler de solitude, de harcèlement, d’espoir… De la salle de spectacle au cinéma, d’une comédie musicale aux ateliers d’improvisation, du théâtre de verdure du MI[X] à la salle de classe d’un collège, c’est le moment de prendre votre dose de théâtre ! De beaux moments de convivialité, de partage et de générosité, des valeurs humaines que nous aimons cultiver ici.

Aussi, ne manquez surtout pas la clôture du festival le samedi 4 octobre, avec l’apéro-paroles, une tribune ouverte à toutes et tous.

Encore bravo et merci à l’équipe de l’association Parole en Liberté réunie autour de Violette Campo, leur incontournable directrice artistique, à tous les habitants qui joueront « Le roi nu », à tous les jeunes qui prendront part aux ateliers d’improvisation, à tous les partenaires, aux festivaliers et à tous ceux qui font vivre la culture et le spectacle vivant !

Les coupes budgétaires, les subventions et dotations en baisse s’abattent toujours, en premier lieu, sur la culture. Heureusement à Mourenx nous nous battons pour faire vivre ces temps essentiels dans nos vies et dans un monde au bord de l’abîme. La preuve en est : la 21e édition des Théâtrales bénéficie des mêmes subventions que l’an passé par le Département, la Région et notre Ville, bien sûr.

La France est le pays de la culture, qu’elle soit historique et patrimoniale, ou contemporaine et vivante. Tant de grands hommes politiques l’ont ancrée dans notre quotidien : Léo-Lagrange, André-Malraux, Jack Lang et toutes celles et ceux qui les ont soutenus et accompagnés. Nous avons la chance d’avoir un ministère de la Culture, ce n’est pas toujours le cas ailleurs. Aujourd’hui ce ministère ne fait parler de lui que pour les excès de sa ministre. Cela fait peur. Alors c’est encore à nous, collectivités (dont les comptes à l’équilibre servent à combler la dette vertigineuse de la France) de devoir « faire le job » pour que toutes et tous, de tous milieux, de tous âges… puissent accéder à la culture.

La culture se défend, les parties extrêmes (et pas que) s’y attaquent, quand une œuvre n’est pas à leur goût (trop ceci ou pas assez cela), certains souhaitent la fin du service-public de l’audiovisuel… La culture est en danger. Combattons pour sa diversité !

Soyons fiers de la culture mourenxoise, de notre compagnie théâtrale, de l’association théâtrale et de notre festival.

Très bon festival à tous !

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Pour la reconnaissance de l’Etat palestinien

Pour la reconnaissance de l’Etat palestinien

Il y a 32 ans, le 13 septembre 1993 à Washington, le premier ministre israélien, Yitzhak Rabin, et le chef de l’OLP (Organisation de libération de la Palestine), Yasser Arafat, échangent une poignée de mains historique sous les yeux du président des Etats-Unis d’Amérique et du monde.
Ils viennent de signer une déclaration de principes de négociations pour le partage des territoires posant donc une base pour une autonomie palestinienne temporaire. La paix n’a jamais semblé aussi proche.

Il y a près de deux ans, le 7 octobre 2023 au petit matin, des milliers de roquettes sont envoyées contre Israël. Des Palestiniens membres et alliés du Hamas franchissent la barrière entre la Bande de Gaza et Israël pour attaquer des bases militaires, des communautés voisines et un festival de musique.

Si le nombre de victimes est difficilement quantifiable, du côté israélien, l’attaque aurait causé la mort d’environ 1200 personnes (civils et militaires, hommes, femmes et enfants) et près de 5000 blessés.
Le groupe terroriste Hamas, le Jihad islamique palestinien et d’autres groupes armés enlèvent 251 personnes dans le souhait de les échanger contre des prisonniers palestiniens.

Entre ces deux dates le monde a vite changé. L’assassinat en 1995 du premier ministre israélien Yitzhak Rabin, par un fanatique israélien, a fait disparaitre toute volonté de paix.
Les accords d’Oslo avaient entériné une reconnaissance de la Palestine, comme un potentiel Etat à venir, et des avancées territoriales étaient actées tout comme des retraits israéliens. Il n’en sera rien désormais.

La tension ne redescendra pas. Elle ira de mal en pis…

Face à tant de discours de haine et d’humiliations (des deux côtés !), des gouvernements de plus en plus extrêmes s’installent dans chaque camp. En Israël, Benjamin Netanyahou s’allie à l’extrême droite. Dans les territoires palestiniens et dans la Bande de Gaza (assiégée et occupée), le mouvement terroriste Hamas arrive au pouvoir.

Les attaques du 7 octobre 2023 ont déclenché des conflits sans commune mesure dans toute la région. Le feu ne cesse de pleuvoir au Proche-Orient.
Aujourd’hui, l’armée de Benjamin Netanyahou profite de sa puissance et de sa modernité. Les soldats du Hamas (loin de la guerre des pierres des Palestiniens de la première Intifada) profitent du soutien de groupes terroristes et d’Etats complices.

Si quelques négociations ont permis la libération d’otages, la trêve n’a pas duré et trop d’innocents restent encore dans les geôles du Hamas à Gaza.

Mais faire disparaitre Gaza, c’est faire disparaitre les preuves de ce génocide (car tel est bien le nom reconnu par les instances de justice internationale). Cela passe aussi par les meurtres de journalistes. 250 d’entre eux ont été tués à Gaza, ce qui en fait le conflit le plus meurtrier pour les reporters.

Les répercussions vont au-delà de ces frontières. L’antisémitisme se fait jour dans de nombreux pays, tout comme la haine de la Palestine, de ses couleurs, de ses traditions, de la foi des siens : des crises diplomatiques aux joutes politiques manipulatrices, jusqu’aux actes délibérés et injustifiables de citoyens (même en France).

L’instabilité du président Donald Trump dans ses jugements et actions mène le monde dans les abîmes.
Et pour ajouter du ridicule au ridicule, de la folie à la folie, Benjamin Netanyahou propose Donald Trump comme prix Nobel de la Paix. Pour quelles justifications ? Sa mainmise sur une aide humanitaire insuffisante, son souhait d’annexer un territoire autonome, son projet de Riviera à Gaza, l’installation de son ambassade à Jérusalem ? Le monde ne tourne plus rond.

Aujourd’hui, face à tant de crimes et de blocages diplomatiques de toute part, la France va enfin reconnaître l’Etat de Palestine, faisant ainsi la preuve de son souhait de « solution à deux Etats ».

A Mourenx, dès le 20 juin 2024 en conseil municipal, la majorité a réaffirmé son soutien à la reconnaissance d’un Etat palestinien.

Le pays des Droits de l’Homme ne peut pas cautionner l’occupation d’un territoire souverain. Nous, plus que tout autres, devons défendre le principe universel du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
Depuis 2024, la Cour internationale de justice reconnait que la politique de « discriminations systématiques et le régime de ségrégation » imposés par l’Etat israélien aux Palestiniens en Cisjordanie constitue un « apartheid ».

Dans la Bande de Gaza, le gouvernement de haine de Benjamin Netanyahou tue, ensevelit, réduit à néant, fabrique la famine, empêche la scolarisation, construit ses frontières, installe des colonies, pousse à l’exil… en somme prive les Gazaouis de toute dignité et de vie possible.
Tout ceci est avéré par l’ONU. Pourtant, outre les discours pleins de bon sens humain de son secrétaire-général, les actes manquent.

Les Palestiniens sont victimes des Israéliens, les Israéliens sont victimes des Palestiniens.

Les trêves sont rares et fragiles, la paix semble si lointaine en ces temps.

Pourtant un après doit faire jour, le mauvais sort n’existe pas sur cette terre où tant de femmes et d’hommes demandent de vivre… tout simplement.
Un futur de paix, de fraternité et de stabilité devra s’écrire. Il ne faudra pas oublier les vies brisées, les rêves inachevés… mais sans vengeance et sans résignation des uns et des autres.
Ecrire au conditionnel dans un pays où le quotidien n’est pas sous un déluge de bombes semble simple.
Mais la France et l’Europe, les citoyens du monde, ont bien leur rôle à jouer dans cet avenir.

Photo : © Vince Musi – The White House

C’est la rentrée : pour les écoliers et pour les assos

C’est la rentrée : pour les écoliers et pour les assos

Après une pré-rentrée vendredi dernier pour les enseignants et le personnel scolaire, ce sont les petites et petits qui ont repris le chemin de l’école. Dans nos cinq établissements, parents et enfants ont été accueillis par des élus municipaux. Avec mon adjointe en charge de l’Enfance, Corinne Carriat, nous étions, cette année, à Charles-de-Bordeu.

A Mourenx les effectifs restent stables avec 446 élèves, alors qu’ils sont fortement en baisse dans toute l’Académie de Bordeaux,

Investir dans les écoles, c’est offrir un avenir aux générations futures. A Mourenx, l’école est la priorité de la municipalité, et ce depuis 2014 et le début de notre premier mandat avec la rénovation de toutes les écoles communales – au bourg comme en ville -, le déploiement des outils numériques indispensables à notre époque, l’accès à la pratique sportive, à une culture plurielle et inclusive et, bien sûr, à une restauration scolaire de qualité et accessible.

Nous avons renouvelé le label Ecocert « En cuisine » qui fait que les repas proposés sont à 28 % bio, 32 % locaux et le reste en produits labellisés.
Et à Mourenx, ce n’est pas parce que c’est bon que c’est cher ! Nous faisons le choix de ne pas augmenter les prix de la restauration scolaire, malgré une forte hausse des coûts des denrées alimentaires. Le dispositif de cantine à 1 €, qui profite à la majorité des familles, est maintenu.

Les 53 agents du service municipal Education-Jeunesse accompagnent parents et enfants durant toute la scolarité.
Cette année nous avons fait évoluer le Portail familles. Il vous permet désormais de gérer en toute simplicité vos inscriptions, vos documents administratifs et réservations pour la restauration scolaire, les accueils périscolaires ainsi que les activités extrascolaires.
Le Portail familles est accessible sur le site Internet mourenx.fr et sur l’application mobile de la Ville.

Avec la CCLO, une aide aux devoirs gratuite (et unique dans la région) est proposée à tous les élèves du primaire du territoire de la communauté de communes. Ce service communautaire vient consolider les acquis fondamentaux ou rattraper les lacunes.

A tous les enfants, aux parents, au personnel enseignant et à aux agents municipaux et intercommunaux : belle rentrée et très bonne année scolaire 2025-2026.

Comme chaque premier samedi après la rentrée scolaire, ce samedi 6 septembre, de 9 h 30 à 12 h 30, sur le parvis du MI[X] se déroulera l’incontournable Forum des associations, pour découvrir, pour adhérer, pour se réinscrire ou bien pour en devenir bénévoles.

Bonne rentrée et à samedi !

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Réinventer nos modes de vie pour bâtir ensemble un monde meilleur

Réinventer nos modes de vie pour bâtir ensemble un monde meilleur

Construire ensemble un bassin de vie durable, dans un monde dont les ressources s’épuisent : tel est le défi qui se pose à nous aujourd’hui.

Pour résoudre cette équation délicate nous devons sans cesse réinterroger nos modèles, nos modes de vie, nos façons de consommer, de nous déplacer…

C’est le sens de notre action au niveau intercommunal : industrie et décarbonation (le Bassin de Lacq est labellisé zone industrielle bas carbone), gestion différenciée de nos espaces verts pour favoriser les corridors écologiques et la biodiversité, ou encore réduction de nos déchets, valorisation de ce qui peut l’être, deuxième vie… comme le montre le dossier du nouveau magazine LO Mag de la CC Lacq-Orthez, qui vient de vous être distribué.
Et puis, l’eau, l’énergie, l’agriculture, la souveraineté alimentaire, les mobilités. Tout est aujourd’hui sujet à fort enjeu.

Et nous, consommateurs, que faisons-nous ? Sans doute pas assez. Pas assez pour les générations auxquelles nous laisserons la dette, les déficits, une Planète qui brûle si nous ne corrigeons pas notre trajectoire.
C’est notre responsabilité !

C’est dans des situations complexes, de crise, que nous sommes les plus innovants, les plus inventifs.
Pour réussir cette équation nous aurons besoin de tous, du citoyen à l’industriel, de l’écolier au retraité, de l’agriculteur au consommateur, toutes et tous devons y prendre part.

C’est dans cet esprit que nous bâtirons un monde meilleur.

Retrouvez le magazine ici.

Belvédère : une première pierre, un bel avenir

Belvédère : une première pierre, un bel avenir

Hier, mardi 24 juin, nous avons posé officiellement la première pierre du Belvédère.
Signe de l’importance de ce projet, étaient présents : Jean-Marie Girier, préfet des Pyrénées-Atlantiques, le Conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques, des industriels, des élus de la Communauté de communes de Lacq-Orthez… mais aussi les entreprises mécènes du projet dont la Fondation TotalEnergies, représentée par Jacques-Emmanuel Saulnier.

Imaginé dès 2020, le projet du Belvédère est né du constat des acteurs du territoire (élus, entrepreneurs et forces vives) que nous ne disposions plus de lieu de mémoire, de promotion, de rencontres, de travail et de réception sur le Bassin de Lacq.
Le Belvédère, par le passé, a eu ce rôle. Quel lieu a vu passer le général de Gaulle, Nikita Khrouchtchev, ancien chef de gouvernement de l’Union soviétique, le negus Haïlé Sélassié, dernier Empereur d’Ethiopie, nombre d’industriels, de chercheurs… de personnalités qui ont fait l’histoire de notre Bassin ?!
S’il a connu plusieurs vies, avant d’être abandonné, il sera demain le phare de notre ville et de notre bassin industriel.

Le Belvédère va devenir un lieu pédagogique qui racontera l’histoire de Mourenx et du Bassin de Lacq en mettant en avant les grands temps forts de son passé, de son présent et de son futur via une scénographie moderne et numérique.
Ce sera aussi un lieu de séminaires et d’événements de qualité.

Caractéristique de l’architecture rationaliste du début des années 1960, le Belvédère va retrouver ses grands volumes, ses jeux de rythme sur les façades, ses baies-vitrées avec vue sur le Bassin et les Pyrénées, son sol en pierre d’Arudy, etc.

C’est ce lieu multiple à l’architecture retrouvée et aux normes et attentes actuelles, que nos invités ont pu découvrir par la suite au MI[X] grâce à une présentation virtuelle du futur de ce projet majeur.

Avec l’assistance à maîtrise d’ouvrage de la Société d’Equipement des Pays de l’Adour (SEPA), le Belvédère bénéficie du financement de l’Etat, du Conseil régional (fonds européens), du Conseil départemental, de la CC Lacq-Orthez (qui est aussi en co-maîtrise) et de la mairie.
Ce chantier à 2 000 000 € HT est également soutenu par des mécènes et partenaires du territoire : la Fondation TotalEnergies sur la volonté de Patrick Pouyanné le PDG de TotalEnergies, Toray, la Fondation L’Oréal, Arkéma et CDC Habitat.

L’ouverture du nouveau Belvédère est prévue pour le premier trimestre 2026.

Le Belvédère est le symbole du nouveau départ engagé à Mourenx, et pour Mourenx, depuis ces dernières années.

L’été arrive, Lacq-Orthez l’anime

L’été arrive, Lacq-Orthez l’anime

Les beaux jours sont de retour et comme chaque année, la Communauté de communes de Lacq-Orthez lance sa saison estivale avec la Fête du Lac de la base de loisirs Orthez-Biron. Avec 6000 participants, sous un ciel un peu gris mais qui a, heureusement, apporté des températures plus appréciables, la Fête fut, cette année encore, un succès populaire.

Pour le dixième anniversaire de cet événement devenu incontournable, la Communauté de communes de Lacq-Orthez, en partenariat avec une dizaine d’associations locales et les communes d’Orthez, de Biron et Castétis, avait concocté un programme de choix avec les tant attendues Olympiades du lac puis l’après-midi de jeux, la dégustation de produits locaux et le grand feu d’artifice venu clôturer en magie cette belle journée.
Avec toutes ces activités sur l’eau, sur terre et même dans les airs, lors des Olympiades ou l’après-midi: escalade, paddle, tennis de table, kayak, bubble foot, balade à cheval, tyrolienne (la grande nouveauté)… le tout premier marché de producteurs de pays de l’année était le bienvenu pour se restaurer (en musique) en soirée.

La CC Lacq-Orthez, avec les communes co-organisatrices, s’associe à la Chambre d’agriculture des Pyrénées-Atlantiques, pour ces marchés de producteurs fermiers et artisanaux locaux.
Assiettes gourmandes, ambiance musicale, échange avec les producteurs et bonne ambiance tout le long de la tablée… les marchés des producteurs de pays vont faire le bonheur de toutes et tous : Lucq-de-Béarn (vendredi 27 juin, place de l’Eglise), Mourenx-Bourg (jeudi 17 juillet, espace plein air de la salle des Ponts-Jumeaux), Monein (mercredi 23 juillet, place Henri-Lacabanne), Orthez (jeudi 7 août, place d’Armes) et Arthez-de-Béarn (vendredi 5 septembre, place Cézaire).
Les menus changent à chaque fois, comme la musique et comme le temps peut jouer des tours, des solutions de repli sont envisageables. N’hésitez pas à consulter notre site Internet (ainsi que notre appli).

Les vendredis 4 juillet et 22 août, les très attendus marchés nocturnes d’Orthez reviennent.
Cet événement festif et commercial intercommunal co-organisé avec la ville d’Orthez vous invite à flâner en ville, à faire des emplettes (plus de 50 exposants en plus de ceux déjà implantés), à vous poser en terrasse, à profiter des nouvelles rues rénovées du centre-ville… le tout dans une ambiance musicale avec plusieurs groupes.

Sur les marchés d’Artix, Arthez-de-Béarn, Lucq-de-Béarn, Monein, Mourenx, Orthez et Puyoô, vous retrouverez les Festi’marchés. Lancés à l’été 2020, en plein entre deux confinements de la COVID, ces animations musicales sont venues réchauffer les cœurs. Appréciés de toutes et tous, nous avons, depuis, décidé de les reconduire tous les étés.

Enfin, dès le samedi 5 juillet et jusqu’au 31 août, nous assurerons également la surveillance de la baignade sur le lac de la Base de loisirs : pour s’amuser, se rafraîchir, s’entretenir sportivement… pour le bonheur de toutes et tous.

La communauté de communes ne prend pas de repos pendant l’été. Que ce soit pour nos habitants, nos touristes, nos pèlerins et toutes celles et ceux qui seront de passage, Lacq-Orthez anime son territoire.

A Mourenx : une inauguration, un Pop’Up café et une course cycliste, les activités ne manquent pas

A Mourenx : une inauguration, un Pop’Up café et une course cycliste, les activités ne manquent pas

La fin de semaine va être festive à Mourenx !

Pour démarrer, le deuxième Pop’Up animera la ville dès ce vendredi et tout au long du week-end.
Après le succès de la première édition, le Pop’up café débutera avec le one-woman-show de Roukiata Ouedraogo à 21 h au théâtre de verdure du Mi[X]. Mourenx accueille la comédienne, chroniqueuse sur France Inter et autrice pour nous conter avec sincérité, émotion et humour ses moments de vie, des faubourgs de Ouagadougou aux scènes parisiennes. Vous pouvez cliquer ici pour accéder à la billetterie ou contacter le Guichet Culture au 05 59 60 73 03.

Samedi matin, se déroulera, au centre culturel du Mi[X], Mon petit Pop’Up : deux spectacles gratuits de marionnettes pour les plus jeunes.
L’après-midi sera consacré aux ateliers du Pop’Up accessibles à tous de 14 h à 18 h sur le parvis du Mi[X] avec plus de 20 animations gratuites : initiations et découvertes au Land’Art, à la création de marionnettes, au procédé photographique du cyanotype, au tricotage pour un arbre collectif et à la réalisation d’une fresque participative avec la MJCL, au cinéma d’animation « stop motion » avec le Ciné M, au sable coloré virtuel avec la Cyberbase, à la découverte d’instruments de musique avec l’école de musique et bien plus encore !!!
Pour cette grande journée, pensez à réserver vos places, le succès sera au rendez-vous.

A 17h30, la galerie d’art contemporain accueillera les artistes du collectif A Propos pour partager leurs différents regards sur les rivières qui nous entourent, présentés dans l’exposition « Méandre (la rivière monde) ».

Dès 19 h, le Pop’Up café passe en mode fête : apéritif-concert avec Les Sebbens puis à 20 h 30 concert gratuit de l’orchestre JAMCAT du collectif La French Teuf. Une soirée haute en couleurs avec des chansons bien connues de toutes et tous, de l’humour, du rythme…

Dimanche dès 11h, Mourenx fait son cirque ! toute la journée avec des ateliers gratuits de jonglage et autres arts du cirque, la découverte d’instruments géants et de la gravure à taille douce.
Puis à partir de 14 h venez profiter de trois spectacles gratuits mêlant magie, jonglage, musiques plurielles… rires et plaisirs.

A tant de festivités, vient s’ajouter, ce dimanche, le départ de la troisième et dernière étape du Tour féminin international des Pyrénées. Après un départ fictif depuis l’usine Toray à Abidos, le départ réel sera donné à 11 h à Mourenx le long du boulevard de la République avant de rejoindre Lahourcade. Cet événement sportif et égalitaire est soutenu par la Communauté de communes de Lacq-Orthez.

Mais je tiens surtout à vous retrouver toutes et tous, toujours ce dimanche, à 11 h 30 au Parc paysager à qui nous allons donner le nom d’André Cazetien.
Disparu en 2021, André Cazetien est emblématique du Mourenx de la fin du XXème siècle. Son engagement de maire pour faire évoluer notre ville est remarquable. Nombre de ses réalisations sont encore présentes et bénéfiques au quotidien pour les Mourenxoises et Mourenxois.
A titre personnel, il fut mon instituteur et m’a tant appris. Par la suite nous nous sommes retrouvés autour de la table du conseil municipal.
Au-delà de ses nombreux combats pour l’éducation et la culture, il était aussi passionné par la nature et un fervent militant de sa préservation. Il est à l’origine de l’aménagement du Parc paysager qui fut le point d’orgue de la transformation profonde de ce quartier. Il est normal qu’un lieu de Mourenx porte son nom, il est naturel que ce soit ce parc.
Ce moment de partage et d’hommage (qui se terminera par un vin d’honneur) sera l’occasion de dévoiler, sur place, une œuvre réalisée par René Vidal. Nous connaissons bien cet artiste dont le totem trône sur le giratoire des Droits de l’Homme. Cette œuvre avait été installée sous l’impulsion du maire André Cazetien pour le bicentenaire de la Révolution française.

Du pop, du sport, de la nature et un hommage… Mourenx va vibrer à l’arrivée de l’été !

Lacq-Orthez : un exemple de réindustrialisation en France

Lacq-Orthez : un exemple de réindustrialisation en France

La semaine dernière, avec l’association des Intercommunalités de France dont je suis membre, j’ai participé à l’assemblée générale des Territoires d’industrie à Saint-Denis (93).
Réunissant plus de 250 élus, industriels et partenaires, elle était présidée par François Rebsamen, ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation, et Marc Ferracci, ministre chargé de l’Industrie et de l’Energie. Ce dernier était venu il y a quelques semaines chez nous lors de la pose de la première pierre de Carester, l’usine de recyclage des terres rares.

Nos échanges ont porté sur les initiatives pour une réindustrialisation française durable et des projets écologiques d’économie circulaire, de bioéconomie et de mobilité décarbonée.
3000 actions ont été étudiées autour de quatre priorités : compétences, transition écologique, foncier et innovation. ​

Je retiens également une annonce majeure, celle de l’évolution des « sites clés en main France 2030 ». Relancée en 2023, cette démarche a accompagné 55 lieux, dont 30 issus de friches industrielles. Sur notre territoire, des sites rentrent dans ce dispositif. Mais si ce dernier est avantageux sur certains points, il comporte encore des manques. Nous regarderons de près cette évolution promise…

L’après-midi, la commission Economie des Intercommunalités de France, à laquelle je siège, s’est réunie pour proposer des solutions à nos gouvernants pour lever les freins administratifs sur les friches industrielles. En effet, l’Etat ne peut pas, d’un côté, souhaiter rapatrier et développer des industries – parfois d’intérêt stratégique – et, de l’autre, imposer des contraintes qui ralentissent, freinent ou stoppent l’implantation de ces entreprises.

La réindustrialisation est le terme médiatiquement populaire dans la bouche de nos dirigeants parisiens. Tellement employé que cela semble être une réussite partout. Pourtant, en mars dernier la Direction générale des entreprises (DGE) annonçait une baisse des sites industriels en France en 2024. Cet indicateur est pour la première fois dans le rouge. Si le gouvernement préfère jouer sur d’autres chiffres, la réalité est la même : la réindustrialisation est désormais à la peine en France.

Bien sûr, les situations sont très hétérogènes. Les secteurs qui souffrent le plus sont la plasturgie, la mécanique et surtout les transports (avec l’automobile), à l’opposé l’industrie verte est celle qui réussit clairement le plus.

Pour réussir, la réindustrialisation doit donc avoir du sens. Elle ne peut pas se faire à l’encontre de notre environnement, bien au contraire.
Si nous voulons continuer à vivre sur une Planète respirable et assurer un avenir aux générations futures, la décarbonation est aujourd’hui l’enjeu majeur. La Communauté de communes de Lacq-Orthez l’a bien compris et y prend sa part en accompagnant la production d’énergies renouvelables, en encourageant le verdissement des activités industrielles…
Nous nous devions d’agir ! Chez nous, l’industrie est au service du vivant.
Ce choix, politiquement fort à l’époque avec l’achat de friches, nous permet aujourd’hui de réussir sur le plan de l’emploi, de l’économie, du développement de notre territoire et des services publics intercommunaux…

Ici, les industries évoluent, se développent, s’installent et les projets ne manquent pas. D’ailleurs le Territoire d’industrie Lacq-Pau-Tarbes, désormais piloté depuis notre Groupement d’intérêt public (GIP) Chemparc, est un des plus actifs, preuve en est avec l’obtention du label ZIBaC (Zone industrielle bas carbone).

Désormais, la voix de Lacq-Orthez porte au plus haut. Nous ne sommes plus le territoire en friche enclavé au fond du Sud-Ouest. Notre bassin industriel décarbone l’avenir et c’est tout le territoire qui respire.