L’ancienne papeterie des gaves d’Orthez devient la zone économique de la passerelle

L’ancienne papeterie des gaves d’Orthez devient la zone économique de la passerelle

Longtemps ce fut la papeterie des gaves avant de prendre le nom de son dernier propriétaire. La Saïca à l’entrée sud d’Orthez, entre l’avenue du Pesqué et le gave va devenir, grâce à la Communauté de communes de Lacq-Orthez, la zone de la passerelle : lieu pluriel d’activités de santé, économiques et tertiaires et aussi espace de biodiversité.

En 2017 notre intercommunalité a acheté, par l’intermédiaire de l’Etablissement public foncier local (EPFL), les 11 hectares de cette friche industrielle, à l’abandon depuis plus de 10 ans.

Cette action communautaire rentre dans le cadre de notre politique foncière de développement économique et dans notre volonté de limiter l’artificialisation des sols en réhabilitant des zones oubliées.
Entre 2017 et 2018, la zone a été démolie et dépolluée.

9 hectares du site se trouvent en zone inondable, et en grande partie identifiés Natura 2000 et Zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff). D’où notre choix de faire de ces espaces un projet à haute valeur environnementale, tant pour les espaces devenus inconstructibles que pour les futurs espaces tertiaires.

Seule la passerelle (qui donnera son nom au site), de type Eiffel, a été conservée pour sa qualité patrimoniale. Dépolluée et restaurée, en 2021 – 2022, elle permettra une liaison douce entre les deux rives : du collège à la gare, de la rive sud au centre-ville, etc.

Le permis d’aménager pour les futurs occupants comporte un cahier de prescriptions architecturales, environnementales et paysagères : limitation de l’artificialisation des sols, construction sur pilotis, gestion de la hauteur du bâti, architecture bioclimatique et continuité végétale.

Depuis l’année dernière nous travaillons à la renaturation du site (grâce à la supervision d’une écologue). Un véritable chantier s’est porté sur la destruction des plantes invasives telle la renouée du Japon, par fauchage, incinération et décapage des terres.
350 arbres et arbustes, adaptés au lieu et au changement climatique seront plantés et 8500 m² de pelouse et prairies créés dans ce véritable îlot de fraicheur.

La ville d’Orthez souffre de peu d’espaces disponibles pour accueillir de nouvelles activités. Six lots vont voir le jour sur cette zone pour pallier ce manque. Cinq de 800 à 1500 m² et un grand pour le Centre hospitalier des Pyrénées (CHP – hôpital psychiatrique) qui va réunir ses trois antennes orthéziennes sur cet unique site.

Une visite de chantier avec les acteurs professionnels, les services communautaires et les élus concernés a permis de d’apprécier ce considérable chantier à Orthez, pour notre territoire.

Le budget prévisionnel est de 7 500 000 € HT dont 3 000 000 € pour la CC Lacq-Orthez et le reste via différentes subventions de l’Etat, du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine et du Conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques.

Le CHP ouvrira dès cet été et l’entièreté de la zone à l’automne.

Visite ukrainienne : fraternité, découvertes et jumelage au programme

Visite ukrainienne : fraternité, découvertes et jumelage au programme

La semaine passée, après plusieurs échanges en amont, Mykola Baksheiev le maire de Pervomaiskyi, en Ukraine, et trois de ses élus sont venus à Mourenx à notre invitation.

Pervomaiskyi (dont le nom signifie 1er mai) est une commune à l’est de l’Ukraine à 70 km de Kharkiv, qui a de nombreuses similitudes avec nous. L’installation d’une importante industrie chimique en 1968 a grandement développé la ville qui compte désormais près de 30 000 habitants.

Depuis l’invasion de leur pays par la Russie de Vladimir Poutine, la commune, qui se trouve à quelques kilomètres du front, accueille de nombreux réfugiés de guerre. Bien que l’accueil soit fraternel et généreux, elle rencontre des difficultés logistiques avec ces 9000 habitants supplémentaires.

Ayant connu l’occupation nazie puis communiste, Pervomaiskyi croit en la victoire de l’Ukraine libre. Ses élus sont animés par un désir profond de reconstruction, et souhaitent tisser des liens avec une ville européenne qui leur ressemble pour intégrer un jour l’Union Européenne.

Arrivés le lundi de Pâques, la délégation a été reçue en présence de familles ukrainiennes réfugiées de notre ville. Ce jour férié a permis de découvrir notre commune : entre bourg béarnais et ville-nouvelle, entre agriculture et industries énergétiques et novatrices.

Mardi matin c’est cette thématique industrielle qui été abordée au sein de Chemstart’up. Notre tournant majeur, il y a dix ans, vers une industrie de production d’énergies renouvelables et une chimie verte est source d’espoir pour eux.
La visite de l’unité de méthanisation de TotalEnergies fut instructive pour ces élus qui souhaitent ardemment sortir de la dépendance du gaz russe.
L’après-midi la question cruciale du traitement des déchets a été abordée. C’est une véritable problématique dans cette commune qui a vu sa population croître fortement en quelques mois. Les services de la Communauté de communes de Lacq-Orthez ont organisé une présentation de notre politique en la matière puis une visite de notre usine d’incinération des ordures ménagères.

Mercredi matin, le marché de Mourenx a permis de découvrir encore les spécialités locales et internationales de notre ville cosmopolite avant un passage par le pôle de santé, pour apprécier la réussite de cet équipement, puis au MI[X].
L’après-midi nous avons visité Pau, le boulevard des Pyrénées et les abords du château.

Jeudi, les services communautaires ont organisé un tour de notre territoire d’ouest en est, d’Orthez à Monein, de la Tour Moncade à l’Eglise Saint-Girons, le tout sur le thème du tourisme.
En fin de journée, les élus de Pervomaiskyi ont participé au Bureau municipal de la Ville, instance qui gère les dossiers du quotidien et discute des propositions soumises au conseil. Cela leur a permis de voir à quoi ressemble la démocratie locale à la française.

Vendredi fut une belle journée, comme pour toutes les Mourenxoises et tous les Mourenxois, emplie d’activités sportives et se clôturant par l’inauguration festive du gymnase municipal rénové. Présente, la maire de Pedrola, notre commune espagnole jumelée, a pu avoir un échange précieux avec la délégation de Pervomaiskyi.

La fin du séjour fut un temps de partage et de découvertes avant un retour vers l’Ukraine hier.

Je veux remercier nos invités et les élus de la majorité municipale, ainsi que Gérard Ducos et Régis Cassaroumé, mais aussi l’action des services municipaux et communautaires, tous ceux qui nous ont accueillis et aussi les propriétaires du gîte « La maison du jardin » à Lagor pour leur hospitalité. Un grand bravo à Julia, réfugiée Ukrainienne à Pardies pour la traduction, elle qui ne parlait pas français il y a deux ans et qui excelle désormais dans la langue de Molière.

Prenons la mesure de la chance qui est la nôtre de vivre dans un pays démocratique épargné par la guerre.

A quelques semaines des élections européennes, j’espère que la France ne montrera pas l’image d’un pays qui se renferme, qui se tourne vers des idéologies funestes, faussement patriotiques et égoïstement nationalistes.
« Le nationalisme c’est la guerre » comme nous l’a rappelé François Mitterrand.

Grâce à cette visite, j’ai vu de l’espoir dans les yeux des enfants Ukrainiens que nous accueillons depuis deux ans, j’ai vu des réfugiés se tourner vers l’avenir, j’ai vu des élus qui se battent avec détermination pour construire leur avenir.

Bâtir la paix se fera autour de la fraternité, à notre petit niveau nous en serons les artisans.
Ensemble nous sommes plus forts pour faire triompher la liberté et la démocratie !

Vive Mourenx et хай живе Первомайський (vive Pervomaiskyi) !

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Vendredi, inauguration du gymnase rénové

Vendredi, inauguration du gymnase rénové

Vendredi sera de nouveau un jour important pour notre ville avec l’inauguration du gymnase et du dojo rénovés.

60 ans après sa construction, et n’ayant que peu bénéficié de travaux conséquents, ce lieu majeur pour les Mourenxoises et les Mourenxois va renaître.
Promis lors de la campagne électorale, notre volonté n’a pas flanché face à tant de péripéties accumulées (hausse des coûts de matériaux, difficultés d’approvisionnement, etc.).
Nous avons également su trouver d’importants financements auprès de l’Etat, du Département des Pyrénées-Atlantiques, de la Région Nouvelle-Aquitaine, de la Communauté de communes de Lacq-Orthez et de l’Agence nationale du sport : sur le total de 3,8 millions d’euros HT, 60 % viennent de subventions.
Aujourd’hui nous franchissons la ligne d’arrivée de ce beau projet. Promesse tenue !

Cette rénovation bénéfique pour toutes et tous, permettra la pratique du basket et du handball dans des conditions optimales.

Inauguré dans le cadre de la Semaine olympique et paralympique, nous aurons la chance d’accueillir des représentants de l’organisation des Jeux de Paris 2024 dans le cadre du dispositif « La Tournée des drapeaux ».

Des maternelles aux collégiens, en passant par les primaires, près de 500 jeunes participeront à plusieurs animations scolaires et périscolaires organisées tout au long de la journée de vendredi de façon à promouvoir l’esprit des Jeux et la pratique sportive. Même les résidents de l’Ehpad seront mis à contribution.

Venez fêter la réouverture de ce lieu significatif du sport mourenxois, ce vendredi dès 18 h 30.
La cérémonie officielle d’inauguration, sur le terrain, verra défiler des jeunes licenciés (basket, judo, karaté), accueillera la délégation Paris 2024 et les sportifs invités.
Après la coupure du ruban et le dévoilement de la plaque, vous assisterez à un spectacle exceptionnel des Barjots Dunkers. Spécialistes des shows de basket acrobatique, les Barjots Dunkers sont incontournables sur la scène internationale. Durant leur performance, ils inviteront même le public à participer.

Mourenx vibrera encore avec les Jeux 2024.
Mercredi 17 avril (au gymnase), une journée est organisée avec des acteurs départementaux pour qu’enfants et adolescents découvrent la pratique parasportive en essayant différentes disciplines habituellement réservées aux personnes en situation de handicap.
Samedi 22 juin au Parc des sports, se déroulera une journée 100 % sport, dédiée à tous les sports avec tous les partenaires de la ville.
Et cela n’est pas tout, retrouvez tous les temps forts à venir sur : mourenx.fr

Ce gymnase renaissant, l’obtention du label « Terre de Jeux 2024 », la reconstruction du club-house du football à Mourenx-bourg, la création du city-stade et du skate-park… sont la preuve (s’il en fallait) de notre politique de sport pour toutes et tous ! 

Un arbre, un enfant : planter pour sensibiliser à la nature

Un arbre, un enfant : planter pour sensibiliser à la nature

Cerisiers, poiriers, pommiers et pruniers, samedi dernier une vingtaine d’écoliers ont planté des arbres fruitiers aux abords de la maternelle Pauline-Kergomard.

L’opération « Un arbre, un enfant » est proposée par la municipalité.
Par groupe de 4 ou 5 avec l’assistance d’agents communautaires dédiés aux « espaces-verts », et accompagnés de leurs parents, les citoyens en herbe découvrent le travail de la terre.

Cette opération a débuté il y a quelques mois par un travail pédagogique en classe sur la sylviculture : de la graine à l’arbre, et parfois, au fruit.
Les enfants sont ainsi sensibilisés à la nature (la préserver, la développer), à la saisonnalité mais aussi à l’origine alimentaire.
A Mourenx, en réponse à l’urgence écologique et climatique, les générations futures prennent leur avenir en mains.

Ces enfants sont désormais liés à ces arbres qu’ils verront grandir. Aujourd’hui ils plantent, demain ils cueilleront leurs fruits.

Avec le temps, ces arbres feront aussi de l’ombre et nous installerons des bancs en-dessous pour pouvoir tous nous y détendre.

Je tiens à remercier l’action des agents municipaux pour le cadre de vie de notre ville mais aussi le travail des agents de la Communauté de communes qui plantent, entretiennent, mettent en valeur le patrimoine végétal des 60 communes de notre territoire.

Nos jeunes sont, dès aujourd’hui, les acteurs de la transition écologique !
Cette action environnementale, de renouveau et d’espoir, met en lumière le lien entre l’enfant et la nature, et la volonté de Mourenx de confier un héritage vert aux générations futures.

Idéathon, plus que quelques jours pour relever le défi d’un « City », plus fun pour tous

Idéathon, plus que quelques jours pour relever le défi d’un « City », plus fun pour tous

La ville de Mourenx va tester une nouvelle forme de participation citoyenne.
Nommée « Idéathon » son principe est simple : la mairie lance un défi et les jeunes Mourenxois volontaires, entre 16 à 20 ans, s’inscrivent dans cette démarche.

Pour cette première, la réflexion va se poser sur le City stade, de l’avenue de Monein, et de ses espaces.
La mairie souhaite que les jeunes proposent un projet d’amélioration de cet équipement municipal.

Lors de la journée de lancement, les volontaires vont questionner ce défi, partager leurs points de vue et constituer des équipes.

Ensuite, pendant deux semaines, ils vont construire leur projet, en lien avec l’animateur de la démarche.
Equipements, activités, aménagements… toutes les idées seront à mettre sur table, dans le respect du budget alloué de 3 500 €.

Enfin, lors de la seconde journée de clôture, chacun va soumettre sa proposition avant d’élire le meilleur projet retenu suite à un vote entre les participants eux-mêmes.

Le projet sera réalisé, en lien avec les services municipaux, dans le courant du mois d’août.

Dépêchez-vous de vous inscrire ou de faire connaître la démarche ! Les inscriptions pour cette première aventure sont ouvertes jusqu’au 31 mars. Les différentes journées se dérouleront le mois d’avril.

Cette nouvelle démarche citoyenne s’inscrit dans le cadre d’un programme européen porté par l’association paloise Pistes-Solidaires et d’autres structures en Europe, grâce au programme Erasmus+.

Pour en savoir + : www.mourenx.fr

Lâchez-vous c’est carnaval !

Lâchez-vous c’est carnaval !

Demain, samedi 16 et dimanche 17 mars se déroulera la 23ème édition du Carnaval de Mourenx.

Déjà depuis mercredi la Fête du printemps, avec ses manèges et attractions en centre-ville jusqu’à lundi prochain, vient annoncer la belle saison.

Ce seront les écoles qui débuteront les festivités du carnaval, vendredi toute la journée.
S’en suivra samedi le carnaval de la Maison des pionniers avec spectacle et quelques surprises.
Enfin, dimanche sera le traditionnel temps fort avec le défilé de 12 chars dans les rues de la ville. Il s’élancera à 15 h de l’avenue de Monein vers l’Hôtel de Ville avant d’arpenter les avenues Henri IV et Charles-Moureu pour rejoindre l’avenue Paul-Delcourt pour le procès de Sent Pançard et sa (prévisible) mise au bûcher.

Les pensionnaires de l’Ehpad la Maison des pionniers et leurs familles pourront aussi en profiter depuis un gradin installé pour l’occasion.

Cette grande parade populaire donne le tempo de cette année 2024. Tout le monde est invité à venir faire le plein d’énergie. Déguisés et colorés venez vibrer au rythme des nombreux groupes musicaux et spectacles de rues présents tout au long du défilé.

Je veux dire un grand merci, bien sûr, à l’Association Carnaval pour l’organisation de cet événement traditionnel, à tous les autres partenaires associatifs pour la réalisation des chars (comités de quartiers, centre social Lo Solan, donneurs de sang, club moto Toutanguidon, karaté-club de Mourenx) ainsi qu’aux écoles communales et aux services municipaux et communautaires dont l’implication permet à tous de participer à cet événement dans les meilleures conditions.

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Que de chemin parcouru en dix ans !

Que de chemin parcouru en dix ans !

Il y a dix ans, 61 communes décidaient de s’unir pour former une nouvelle intercommunalité. La communauté de communes de Lacq-Orthez naissait.

Entre agriculture et industrie, villes et villages, plaines et coteaux, notre vaste territoire compte bien des richesses. Au fil du magazine collector que viennent de recevoir les administrés, nous avons voulu retracer dix années d’actions et de projets consacrées à son développement en dix chroniques.

Comme en témoignent nos agents, qui concrétisent sur le terrain les orientations de service public définies par les élus de notre communauté, nos compétences sont nombreuses. Elles se déclinent au quotidien pour aménager, animer, promouvoir, développer votre cadre de vie et vous accompagner, habitants et forces vives du territoire.
De la reconquête des friches industrielles à travers la transition énergétique à l’investissement de nos centres-bourgs par le commerce, l’habitat, les espaces publics, du développement de nos services pour la culture et la jeunesse à la préservation de notre environnement, de nos paysages, de nos espaces de loisirs et sentiers de randonnées : que de chemin parcouru en dix ans !

D’un territoire de projets, nous sommes rapidement passés à un projet de territoire, d’abord écrit en 2016, puis révisé au début de cette mandature pour penser durablement son développement en conciliant toutes ses composantes : sociales, environnementales, économiques.

Aujourd’hui, le travail se poursuit dans cette vision globale et de long terme. Notre futur Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi), en cours d’élaboration, visera à transcrire notre projet de territoire dans le sol. Il traduira nos ambitions en termes de climat et d’énergie, de constructions et de réhabilitations de logements, de préservation de nos terres agricoles et de nos zones naturelles sensibles, tout en modérant nos consommations foncières comme nous y contraint la loi. C’est un travail d’anticipation, de planification collective, qui nécessitera d’ailleurs une validation de l’Etat.

Je veux aussi remercier les nombreux élus impliqués, sur des sujets parfois complexes, qui ne comptent pas leur temps consacré au bien commun. Comme aimait le dire mon prédécesseur Jacques Cassiau-Haurie : « tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin ! ».

Le Salon de l’agriculture bat au rythme de notre territoire

Le Salon de l’agriculture bat au rythme de notre territoire

Ces derniers jours je me suis rendu au Salon international de l’agriculture, à Paris, avec Guy Pémartin, vice-président en charge de l’Agriculture à la CC Lacq-Orthez et maire de Baigts-de-Béarn.

Ce déplacement fut l’occasion de retrouver des acteurs du territoire, de prendre en compte toutes les doléances du monde agricole mais aussi d’échanger sur ce qui fonctionne et ce qui est espéré. La crise n’est pas nouvelle, mais elle s’est accentuée par un excès de normes et surtout des prix payés aux agriculteurs qui ne leur permettent plus de vivre.

Le monde agricole, grâce à son salon dédié, peut faire entendre sa voix.
Il est vrai que les multinationales de l’agroalimentaire et les distributeurs sont très visibles mais les plus petits producteurs, ceux de nos campagnes et de notre quotidien sont présents en nombre et font la fierté de notre terroir et la joie des visiteurs.

Loin des débordements de l’inauguration par le Président de la République, les élus locaux sont bien reçus dans leur ensemble. Les agriculteurs sont continuellement en lien avec leurs élus sur le terrain ; ils savent qui les accompagne et qui les défend.

À la CC Lacq-Orthez, nous souhaitons accompagner ceux qui travaillent cette terre nourricière en leur offrant de nouvelles perspectives : préservation des terres, plantation des haies, approvisionnement local dans les crèches, marchés des producteurs, accompagnement de la plateforme « manger Béarnais », méthanisation, pour ne citer qu’elles.

La France monte au Salon de l’agriculture, d’où la présence de stands du Département des Pyrénées-Atlantiques et de la Région Nouvelle-Aquitaine, où j’étais convié aux côtés de leurs présidents.

Le salon n’est pas qu’une vitrine médiatique, c’est aussi le lieu qui propose des solutions concrètes pour une nouvelle agriculture répondant aux défis d’aujourd’hui et de demain.
Ainsi les pépites de l’innovation du Bassin de Lacq y sont aussi présentes, tel que M2i – expert du biocontrôle dans les avancées scientifiques aux enjeux de l’agro-écologie.
J’ai pu retrouver des partenaires économiques de notre intercommunalité comme l’IFP Energies nouvelles (IFP-EN) – acteur majeur de la recherche et de la formation dans les domaines de l’énergie, du transport et de l’environnement – où je me suis rendu avec le préfet des Pyrénées-Atlantiques mais aussi avec Arnaud Montebourg, ancien ministre de l’Industrie puis de l’Economie et promoteur du « made in France ».

Pour terminer, je tiens à apporter mon soutien à l’inscription de la transhumance au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Au-delà de la mise en lumière de nos traditions toujours actuelles, c’est aussi leur préservation qui est en jeu. 

Notre combat contre l’enfouissement de CO2 avance…

Notre combat contre l’enfouissement de CO2 avance…

Depuis plus d’un an, je mène un combat contre l’enfouissement de CO2 à Lacq, appelé projet Pycasso. Porté par un consortium regroupant entre autres les entreprises Teréga et Repsol, il vise à capturer le dioxyde de carbone (CO2) émis par des industries polluantes d’Occitanie, des Landes, de Gironde et du nord-ouest de l’Espagne pour le stocker dans le sous-sol du Bassin de Lacq.

En plus des risques environnementaux, c’est une menace réelle pour notre écosystème économique local et en particulier pour les emplois. Conscients du danger, les industriels locaux s’y opposent également.

A plusieurs reprises, je vous ai fait part de ce combat et de nos avancées.

Après avoir alerté du danger d’un tel projet les ministres de l’Economie et de l’Industrie (Bruno Le Maire et Roland Lescure), les services de l’Etat, les acteurs locaux et les syndicats, nous venons de franchir une nouvelle étape, mercredi dernier, avec le vote d’une résolution s’opposant à ce stockage par le conseil d’administration de Chemparc (le groupement d’intérêt public qui accompagne la revitalisation et contribue au développement économique du bassin industriel de Lacq).

La communauté de communes ne peut consentir qu’à la poursuite d’études de projets visant l’évitement et la réduction, la capture, la valorisation et l’utilisation du CO2 sur le Bassin de Lacq, à l’exclusion de tout projet de stockage. Telle est notre vision d’une décarbonation réussie.

C’est pourquoi, après un rejet unanime des membres du Bureau exécutif de la CC Lacq-Orthez, nous invitons les maires du territoire à proposer une même résolution à leurs conseils municipaux (ce sera le cas à Mourenx), avant une présentation lors du prochain conseil communautaire en mars.

Séquestrer du CO2 n’est pas acceptable ; nous combattrons jusqu’au bout pour notre territoire et ceux qui y vivent.

Haies bocagères : 25 000 arbres en plantation

Haies bocagères : 25 000 arbres en plantation

Lundi matin, par une fraiche matinée de février avec les élus communautaires en charge de ce sujet, Bénédicte ALCETEGARAY et Philippe ARRIAU, nous sommes allés rencontrer l’ensemble des acteurs qui participent à la plantation des haies bocagères sur notre territoire.

25 000 arbres et arbustes, de 16 essences différentes et locales, sur un linéaire cumulé de 12,5 km, voici l’un des ambitieux chantiers de la CC Lacq-Orthez pour la biodiversité.

Depuis 2019, l’intercommunalité travaille avec le Conservatoire d’espaces naturels de Nouvelle-Aquitaine au projet de trames vertes et bleues, c’est-à-dire à la conservation et à la création de réservoirs de biodiversité pour relier les côteaux (trames vertes) et les cours d’eau (trames bleues). Lieux d’habitat et de déplacement de nombreux animaux, les haies permettent de reconnecter ces espaces et de palier la disparition des espèces animales.

Suite à un appel à candidature lancé dès 2022, 47 propriétaires (40 particuliers et 7 municipalités), répartis sur 32 communes du territoire ont été rigoureusement sélectionnés pour accueillir les haies sur les secteurs nécessitant de recréer des corridors écologiques essentiels.

Ces plantations engagent aussi près de 400 élèves, de 10 établissements scolaires du territoire (écoles publiques, lycée agricole et Maison familiale et rurale) qui viennent prêter main forte à l’entreprise d’insertion locale chargée de la plantation.

Financées par la collectivité, ces haies sont remises aux bons soins des propriétaires qui s’engagent, via une convention, à les entretenir et les conserver pendant au moins 10 ans.
D’un coût total de 350 000 €, notre projet bénéficie d’un subventionnement de l’Etat à hauteur de 190 000 € (Fonds vert France Nation Verte) et de 95 000 € de la Région Nouvelle-Aquitaine soit 80 % d’aides.

Lundi nous étions à Castétis sur d’anciens champs de maïs transformés, par les nouveaux propriétaires agriculteurs, en prairies bocagères pour cinquante chèvres dont le lait sert à produire des fromages vendus, entre autres, sur des marchés du territoire.
Toujours d’essences locales, variées, mellifères et non-allergènes, les haies sont aussi une protection contre le vent et les crues. Dans le cas de cette ferme caprine, elles offriront aussi de l’ombre aux animaux, qui en ont besoin avec des étés de plus en plus chauds.
En tout 500 mètres linéaires en 8 tronçons, soit 1000 arbres et arbustes y ont été plantés avec l’aide de 25 élèves du lycée agricole d’Orthez.

En France 18 % des espèces ont disparu, en grande partie car 78 % de leurs habitats sont en état défavorable, menacés ou fragmentés. Du Sommet de la Terre en 1992 aux différentes COP (dont celle de Paris) scientifiques et dirigeants (pas tous malheureusement) s’alarment de l’évolution de notre planète. Nous devons apprendre à concilier protection de la biodiversité et activités humaines. C’est ce que nous faisons avec la plantation de ces haies, c’est ce que nous allons faire plus largement avec le prochain Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi), c’est notre combat quotidien.