Patrice
Laurent

Premier jour de septembre, premier jour de rentrée pour bon nombre d’enfants scolarisés sur Mourenx.

L’école, celle de la république, doit être le fondement de l’égalité des chances. Elle doit permettre de corriger les inégalités. Elle doit permettre à tous les enfants d’accéder un jour aux plus grandes écoles, de se construire, de s’épanouir dans une société où la compétition entre individus est exacerbée.

Ce matin près de 600 enfants ont pris ou repris les chemins des écoles. Chaque enfant s’est vu offert un livre. Les écoliers de la maternelle Pauline Kergomard ont fait cette rentrée dans un nouveau bâtiment, accessible, moderne, respectueux de l’environnement. Ils y prendront les repas sur place le midi.

Les Pays, les États, les continents sont entrés tête baissée dans la mondialisation. Les échanges commerciaux se font au détriment des valeurs, des droits de l’homme. Les capitaux circulent librement.
Cette mondialisation dont tout le monde ou presque s’accommode conduit aussi au réchauffement climatique de notre planète. Les textiles, smartphones font des milliers de kilomètres avant de se retrouver sur nos étals.
Dans le même temps les humains ont interdiction de circuler et le font souvent au péril de leur vie. Les drames se succèdent. Leur fréquence s’accélère. L’horreur s’invite sur les médias et l’émotion est balayée par un nouveau drame des migrants.
On entend à Droite comme à Gauche : « On ne peut pas accueillir toute la misère du monde »

Erosion du littoral, records de température, accélération des catastrophes naturelles, inondations, sécheresses… sont autant de signes alarmants sur le changement climatique de notre planète, près de chez nous, loin de la fonte des glaciers et de la banquise.

Les sommets des états se succèdent et se ressemblent : annonces de bonnes volontés peu suivies de faits. Désaccord sur les constats et absence d’un volontarisme universel pour sauver notre planète.

Le coût des mesures à prendre pour enrayer cette spirale infernale est colossal. Pourtant, si rien n’est fait avec une réelle ambition, le coût sera bien plus important.

Découvrant il y a une quinzaine d’année la tragédie que vit le Tibet depuis l’invasion de la Chine, j’ai décidé, à l’occasion d’une fête tibétaine organisée par l’APACT chaque année à Pau, de parrainer un enfant tibétain, Tenzin, vivant en Inde dans un camps de réfugiés.

Nous avons échangé par courrier jusqu’à ce qu’un jour il quitte l’Inde pour s’installer avec sa famille en Suisse.

Tenzin a continué à m’envoyer de ses nouvelles, nous avons échangé nos mails, partagé sur les réseaux sociaux. Après toutes ces années, j’ai eu le plaisir de l’accueillir à Mourenx pour quelques jours. Une première rencontre qui en appellera d’autres…

C’est pour moi un vrai bonheur !