Pour le bassin de Lacq, Arnaud MONTEBOURG

Pour le bassin de Lacq, Arnaud MONTEBOURG

Le résultat de la primaire de la droite a montré que tout était possible. Elle a montré que les favoris des sondages ne sont pas toujours les favoris des citoyens. Cela fait écho à l’élection de Trump, au Brexit..

Les électeurs de droite ont placé largement en tête leur candidat le plus radical, dont le programme s’attaque à notre modèle social.

Dans le même temps les Français ne veulent plus de ces politiques, ils veulent une alternative, ils n’en peuvent plus ! De l’austérité, des vieilles recettes qui ne marchent pas, ils n’en veulent plus !

La gauche doit se mettre en ordre de marche et s’unir pour avoir une chance d’être au second tour de l’élection présidentielle.

Elle doit le faire sur ses fondamentaux en renonçant au tournant néolibéral qui a conduit à l’échec de tous les gouvernements de gauche en Europe, comme récemment aux Etats-Unis. Le libéralisme c’est considérer que l’Etat est le problème. Or, dans toutes les récentes élections, les électeurs, les « oubliés », considèrent au contraire que l’Etat peut être une solution.

Les discours nationalistes nauséabonds ont aujourd’hui de l’écho parce que les extrêmes ou les populistes comblent, à leur manière, le vide laissé par la gauche.

Arnaud MONTEBOURG porte depuis des années cette idée que la gauche doit retrouver ses valeurs, qu’elle doit retrouver ses couleurs, qu’elle doit porter la régulation nécessaire d’un monde qui nous échappe. C’était le sens de sa candidature autour de la « démondialisation » lors de la primaire de 2011.

Et je me souviens, avec d’autres, avoir mené ce combat à ses côtés.