Que de bonnes nouvelles économiques pour notre territoire et pour tou·te·s

Que de bonnes nouvelles économiques pour notre territoire et pour tou·te·s

Il ne se passe pas un jour sans que l’on ne parle d’économie sur bassin de Lacq.

J’aime à dire que tous les feux sont au vert sur notre territoire (sur le plan de l’économie comme dans d’autres). Trois événements sont la preuve de cette vitalité forte et enviée de Lacq-Orthez.

Aujourd’hui nous avons inauguré de nouveaux locaux pour le centre de recherche et développement de l’entreprise M2i : leader du biocontrôle végétal et premier producteur européen de phéromones pour la lutte biologique.
Ces locaux se trouvent au sein de la troisième extension de Chemstart’up à Lacq, réalisée sous maîtrise d’ouvrage de la CCLO. D’un coût total de 4,5 millions d’euros, notre intercommunalité l’a financée à hauteur de 2,5 millions pour y accueillir également ARKEMA et CANOE. La plateforme Chemstart’up accueille désormais 85 emplois.

Vendredi dernier, le nouveau préfet a participé à la présentation à la presse d’Alpha chitin : production de chitine et chitosane pour de la pharmacie et de la cosmétique.
Leur site de production nouvellement installé à Lacq représente un investissement de 30 millions d’euros, créateur d’une cinquantaine d’emplois, pour lequel l’entreprise a bénéficié d’aides de la CCLO.

Jeudi dernier, Toray Carbon Fibers Europe (anciennement SOFICAR) a annoncé la création d’une sixième ligne de production de fibres de carbone sur son site d’Abidos. 
Ce matériau contribue à réduire de manière considérable le poids des mobilités aéronautiques, diminuant ainsi la consommation de carburants et leurs émissions.
Ce nouvel investissement de près de 100 millions d’euros s’accompagnera de 50 à 60 emplois supplémentaires.

Notre collectivité est engagée depuis une décennie dans la transition industrielle du territoire à travers la transition écologique et l’indépendance énergétique.

Alors qu’il y a quelques années les sites d’anciennes grandes entreprises étaient devenus des maquis à sangliers, ces mêmes friches industrielles profitent d’un renouveau économique : plus vert et créateur d’emplois.

D’ici peu le bassin de Lacq devrait compter plus d’emplois industriels qu’au temps de l’extraction du gaz.

Les collectivités ne sont pas que des financeurs, elles sont surtout des facilitatrices. Tel est le rôle des élus locaux.
Loin de Paris où nos gouvernants et législateurs annoncent tant de choses mais en font si peu, ce sont les élus de terrains qui sont au travail tous les jours pour l’emploi dans leurs territoires et les services proposés aux administrés.
La CCLO est à l’écoute et accompagne, c’est ce qui fait notre réussite actuelle.

Mourenx diversifie son parc immobilier

Mourenx diversifie son parc immobilier

Les efforts consentis par la municipalité, depuis près de 9 ans, nous permettent d’investir pour tou·te·s, malgré un contexte financier toujours plus complexe pour les collectivités et les citoyen·ne·s.

De nombreux projets structurants sont déjà une réalité : équipements sportifs et culturels modernisés, écoles rénovées, espaces publics requalifiés… et habitat diversifié.

Lundi, avec Françoise Ramanantsoa notre adjointe en charge des Travaux, de l’Urbanisme et du Renouvellement urbain, nous avons reçu le directeur général de Domofrance, Francis Stéphan, et le président du développement territorial de Domofrance pour les Pyrénées-Atlantiques, Patrick Lacarrere.

Le projet de résidence intergénérationnelle porté par Domofrance avance à grands pas ! La démolition du bâtiment de l’ancienne annexe de l’école Victor-Hugo est désormais achevée et le chantier de construction a démarré, pour une livraison en 2023. La résidence comportera 25 logements d’une grande qualité architecturale : 18 adaptés aux séniors autonomes et 7 maisons pour les familles ainsi qu’une salle d’activités. 

En plus de ce projet majeur, Domofrance va acquérir l’autre partie de l’école Victor-Hugo pour y réaliser des logements sociaux et des logements en accession à la propriété.

La création de logements à Mourenx participe au renouvellement urbain que nous avons initié : un habitat adapté dans un cadre de vie harmonieux.

Le projet Domofrance à Victor-Hugo est à mettre en lien avec plusieurs autres destinés à diversifier notre parc immobilier. D’ici 2025, ce sont plus d’une centaine de logements neufs qui doivent sortir de terre : la prochaine résidence à la place de la tour des célibataires, les futurs logements séniors place du Pic-du-Midi-d’Ossau (à la place du bâtiment E2 détruit en juillet 2018), le lotissement au Quartier Est… pour ne citer qu’eux.

A Mourenx et à la Communauté de Communes (avec le Plan Local de l’Habitat, l’OPAH-RU pour Orthez, l’accompagnement à la rénovation et à l’adaptation des logements, etc.) le logement fait partie de nos priorités.

Nous dessinons la ville de demain. Ces projets de solidarité, de coopération et de proximité illustrent le nouveau départ de notre ville.

Mourenx fait son « Max » face à la crise énergétique

Mourenx fait son « Max » face à la crise énergétique

L’énergie se fait rare et son coût ne cesse d’augmenter. Si nous avons pu voir les forces du territoire de Lacq-Orthez qui est pleinement tourné vers les énergies décarbonées avec, entre autres, des industries vertes, nous ne devons pas oublier l’utilité de plus petits gestes mais qui ont aussi de grands effets.

Rien qu’à Mourenx, si rien n’est fait, la hausse des prix de l’énergie pourrait être de 500 000 € (alors que notre budget principal est de 9 millions).

Pour contrer au maximum cette hausse, nous prenons des mesures.

Si l’éclairage des voies publiques est une compétence intercommunale, seuls les maires décident d’allumer, de réduire ou d’éteindre. La CCLO travaille depuis longtemps sur les économies possibles notamment par l’installation de leds (près de 900 pour nos 2300 points lumineux). Depuis quelques années nous y portons une plus grande attention et sensibilisons les élu·e·s à ce sujet. Ces actions de bons sens sont suivies par beaucoup de maires de la CCLO, parfois avec un engagement très fort.

A Mourenx, depuis le 21 octobre nous avons décidé de réduire l’intensité sur les axes majeurs (de 25 à 50 %) et d’éteindre, de 22 h 30 à 6 h, dans les zones moins fréquentées. En éteignant ainsi la nuit nous réalisons 40 % d’économies et contribuons à la sobriété énergétique nécessaire afin d’éviter des coupures préjudiciables à tou·te·s.

Au-delà de l’éclairage, le chauffage est scruté de près. Il sera abaissé à 19°C dans les bâtiments communaux (Hôtel de Ville, CCAS, foyers associatifs, etc.) et à 20°C dans les écoles.
Ces diminutions ne réduisent pas le bien-être des occupants et permettent des économies conséquentes. Chaque degré de moins c’est 7 % d’économie sur la consommation.

Depuis quelques années nous gérons également mieux notre parc routier. Après avoir converti trois véhicules essence au bioéthanol, nous avons acquis, en août dernier, un troisième véhicule électrique (dédié aux déplacements intra-muros).

La ville de Mourenx fait son « Max » face à la crise énergétique, dans la suite de ses engagements majeurs dans la lutte contre le réchauffement climatique et la protection de la biodiversité.

Pour vous accompagner, nous avons créé Max, petit personnage sympathique qui déclinera nos actions et vous rappellera les bons gestes et astuces pour que vous aussi vous « fassiez votre Max ! ».

Pour en savoir + : www.mourenx.fr

La CCLO territoire économique attractif et dynamique

La CCLO territoire économique attractif et dynamique

La semaine dernière j’ai participé à la 32ème convention des intercommunalités de France, à Bordeaux.

Il m’a été demandé d’intervenir sur l’attractivité territoriale en matière économique. Ceci illustre bien que notre communauté de communes est reconnue pour son dynamisme économique, face à de puissantes agglomérations et métropoles.

L’arrêt de l’extraction commerciale de gaz sur le Bassin de Lacq en 2013 aurait pu engendrer la fin de notre vitalité. Pourtant nous avons su nous renouveler, nous réinventer autour de la chimie verte, des matériaux avancés et avec une stratégie ambitieuse sur la transition énergétique. La reconquête des friches et nos acquisitions foncières, nous permettent d’accroitre notre développement.

Toutes ces actions portent leurs fruits en matière de création d’emplois et d’investissements.

Dans les cinq prochaines années, rien que sur le Bassin de Lacq, il est prévu la création de 500 emplois et des investissements d’au moins 500 millions d’euros (chiffres GIP Chemparc). Ce chiffre est considérable et symbolise notre réussite commune.

Dernièrement de nombreux projets se sont concrétisés, tant avec des PME audacieuses et novatrices qu’avec de grands groupes internationaux.

La dernière extension de Chemstart’up a créé une vingtaine d’emplois supplémentaires sur le centre d’innovation et de transfert technologique de notre GIP.

En offrant des conditions favorables et des facilités à l’implantation, nous sommes à l’écoute des industriels.

Ainsi quatre nouveaux projets majeurs sont en discussion avec plusieurs prospects d’envergures.

Désormais, la CCLO aborde l’avenir avec optimisme.

C’est la rentrée : grandissons ensemble !

C’est la rentrée : grandissons ensemble !

C’est déjà la rentrée ! Ce matin petit·e·s, et plus grand·e·s, ont repris le chemin de l’école.

Dans chaque groupe scolaire parents et enfants ont été accueillis par des élus municipaux. Avec Corinne Carriat, mon adjointe en charge de l’Enfance, nous étions à l’école élémentaire Victor Hugo.

Cette rentrée est particulière car, après plusieurs années de stagnations voire de baisses, le nombre d’élèves est en hausse avec quarantaine d’écolier·e·s en plus. Un signe de plus de la vitalité retrouvée de Mourenx !

L’école est la priorité de la municipalité. Car nous souhaitons donner aux enfants les meilleures chances de réussite dans le monde à venir nous réalisons des parcours d’apprentissages, conjointement avec les professeurs. Ainsi, de la maternelle au CM2, nous travaillons sur des thèmes importants : l’environnement, le vivre-ensemble, l’ouverture à l’art, le sport, le bien-manger, la connaissance de la commune, etc.

Nouveauté de cette année, nous allons instaurer un self dans les cantines. Cela permet de lutter contre le gaspillage alimentaire, de sensibiliser les écolier·e·s sur l’origine des produits et la valorisation des déchets : entre le compostage et la nourriture pour le poulailler pédagogique que nous venons d’acquérir.
Le tout en continuant, bien sûr, de proposer une restauration de qualité, favorisant le bio et les circuits courts.
J’aurais le plaisir de vous en reparler dès sa mise en place cet automne.

Nous continuons ainsi à investir pour les générations futures, comme nous le faisons depuis 2014 avec la rénovation des écoles communales, le déploiement des outils numériques et l’accès facilité à la vie culturelle et aux sports (souvent gratuitement !).

Les services municipaux accompagnent parents et enfants durant toute la scolarité et pour toutes les démarches, par la réalisation d’un guide pratique (chaque année) mais aussi via le Guichet Education-Jeunesse (avec son Portail Famille pour réserver en-ligne la garderie et la cantine).

Avec la CCLO, une aide aux devoirs est proposée à tous les élèves du primaire du territoire, pour consolider leurs acquis fondamentaux ou rattraper leurs manques.

A Mourenx comme à la CCLO, nous sommes mobilisés pour accompagner tous les élèves et porter les valeurs qui nous tiennent à cœur : le respect, l’égalité, la solidarité et l’intégration de tou·te·s.

A tous les enfants, aux parents, au personnel enseignant et à aux agents municipaux et intercommunaux : belle rentrée et très bonne année scolaire 2022-2023.

Donner toutes leurs chances à nos élèves

Donner toutes leurs chances à nos élèves

Le 24 juin dernier, avec mon adjointe en charge des écoles Corinne Carriat, nous avons remis aux 43 élèves de CM2 qui vont faire leur entrée en 6ème, une tablette avec les logiciels libres éducatifs.

La réussite éducative c’est donner à tous les enfants les mêmes chances, quelles que soient les origines sociales, pour leur permettre de réussir dans la vie. A Mourenx nous nous y employons !

La Municipalité a ainsi investi 10 millions d’euros pour rénover et reconstruire les écoles communales mais aussi pour les faire entrer dans le XXIème siècle grâce à la digitalisation.

C’est aussi un important travail sur la restauration scolaire avec le label Carotte Ecocert qui fait que nous sommes à 50 % de bio et circuit-court. A la rentrée des selfs seront mis en place pour éviter le gaspillage. Cette mesure est prouvée.

Les élèves de Victor-Hugo, Charles-de-Bordeu et Charles-Moureu ont également reçu une inscription pour le pass-jeunesse de la ville qui leur donne droit à des réductions auprès des associations et des commerces mourenxois.

L’école a été le parent pauvre du dernier quinquennat. Les programmes sont vidés de leur sens, la réforme du bac est incompréhensible et même les enseignants quittent leur emploi, qui – il y a peu – était encore une vocation.

L’école doit rester le lieu d’intégration sociale et culturelle, lieu d’égalité et de solidarité et lieu du savoir partagé. A Mourenx nous nous y travaillons quotidiennement.

La CCLO en soutien aux projets des communes

La CCLO en soutien aux projets des communes

La Communauté de Communes de Lacq-Orthez accompagne les communes dans le financement d’un ou plusieurs de leurs projets structurels via les fonds de concours.

La commune décide seule quel(s) projet(s) va en bénéficier et la CCLO finance le reste à charge de la commune à hauteur de 50 %, dans la limite de l’enveloppe attribuée à chaque commune.

Cette dernière est calculée via le potentiel financier, les ressources et l’effort fiscal de la commune, d’une part, et une pondération pour plus d’équité, d’autre part. Ces modalités de calcul permettent de favoriser les communes les moins aisées.

Ainsi sur le dernier programme (terminé en 2021) ce sont 140 projets qui ont été financés pour plus de 10 millions d’euros.

Pour Mourenx ce fut la réhabilitation de l’école Charles de Bordeu, la maternelle en 2016, et l’élémentaire en 2018 tout comme la salle de spectacles Daniel Balavoine, la même année.
Nous pouvons aussi noter des projets d’envergure sur l’ensemble du territoire comme la construction ou la réhabilitation de salles de sport, de salles des fêtes mais aussi les mises en accessibilité des bâtiments publics.

Nous avons lancé un nouveau programme 2022 – 2030.

Face aux importants investissements des communes nous avons décidé de majorer le budget de cette année de 20 %, passant ainsi à 1,2 million d’euros (voté à l’unanimité lors du conseil communautaire de lundi dernier).

Cette mesure est une chance pour les 61 communes du territoire alors que l’Etat se désengage (diminution importante des dotations), que les collectivités peinent aussi face à l’inflation et à la hausse des prix des matériaux, et que les finances communales sont de plus en plus en souffrance.

Pour Mourenx, ce nouveau programme de fonds de concours participera au financement de la réhabilitation et de l’extension du gymnase, à venir.

Comme nous nous y sommes engagés dès le premier jour de la mandature, la CCLO est au plus près de toutes les communes de son territoire.

En illustration : les travaux de l’école élémentaire Charles de Bordeu, à Mourenx, en 2018 avec un financement par fonds de concours de la CCLO de 177 495 euros (soit 10,44 % du total).

Une économie toujours en croissance

Une économie toujours en croissance

Ce matin, avec des élus de la CCLO et les services, nous nous sommes rendus sur la nouvelle extension de Chemstart’up.

Lancée il y a 10 ans à peine, la plate-forme de recherche, de développement et de transfert technologique (portée par la CCLO et Chemparc) en est à sa troisième extension : signe du dynamisme économique retrouvé de notre bassin !

Désormais Arkema, M2i et CANOE disposent de laboratoires et locaux encore plus novateurs pour le développement de leurs activités. Ce sont ainsi 85 emplois qui composeront la plate-forme (et 100 à l’avenir).

Nous avons continué par la visite du chantier de l’entreprise Alpha chitin à Lacq, qui, dès cet automne, sera le premier site français de production de chitine et chitosane pour des composants pharmaceutiques. Cette industrie novatrice va employer 12 salariés au démarrage (puis 55 à l’horizon 2024).

La Communauté de Communes de Lacq-Orthez s’est lancée depuis quelques années, dès la mandature de Jacques CASSIAU-HAURIE, dans une politique offensive de reconquête économique et industrielle.

Nous avons, par exemple, racheté d’anciennes friches industrielles (Rio Tinto ex-Pechiney, Célanèse ex-Rhône-Poulenc) pour les aménager et permettre l’installation de nouvelles activités et la création de nombreux emplois. Près de 500 créations d’emplois sont prévues dans les prochaines années avec notamment la base logistique du groupe Lidl.

Ces terrains accueillent aussi une méga-production d’électricité photovoltaïque et dès cet été la production de biogaz avec le méthaniseur de TotalEnergies. Au moment où notre pays se questionne sur son indépendance énergétique, nous pouvons affirmer que ces choix étaient les bons, malgré les quelques détracteurs dont la motivation pouvait sembler douteuse.

Aujourd’hui, ce virage dans l’histoire du bassin de Lacq nous permet d’accueillir plus largement de nouveaux projets dans le domaine de la chimie verte.

Au-delà de l’industrie ce sont tous les métiers de la sous-traitance, du commerce, de l’artisanat, des services, du tourisme, de l’agriculture, de l’économie sociale et solidaire que nous soutenons de Puyoô à Monein, de Lagor à Arthez-de-Béarn, dans nos 61 communes.

Nous sommes une terre économique et dynamique. C’est l’activité économique, créatrice de nombreux emplois, et donc de richesse pour les administrés, qui nous permet de maintenir notre niveau élevé de service public et d’aborder l’avenir avec optimisme.

Vous pouvez retrouver tous ces projets officiels (car bien sûr les « prospects » que nous avons, avec leurs clauses de confidentialité, ne nous permettent pas d’évoquer d’éventuels beaux projets à venir encore) dans le dernier magazine de la CCLO, en cliquant ici.

Défendons notre hôpital

Défendons notre hôpital

Depuis trop longtemps les difficultés s’aggravent dans les hôpitaux publics : fermeture de lits, difficile accès à certains soins, dégradation des conditions de travail des personnels médicaux et paramédicaux, sous-effectifs…

Nos gouvernants ont instauré des critères de rentabilité dans la gestion des hôpitaux publics entrainant ainsi cette rationalisation néfaste des dépenses de santé.

Après deux années de crise de la COVID, le personnel est à bout, les démissions s’enchaînent et les recrutements aboutissent peu.

La réalité est qu’en France l’hôpital n’arrive plus à remplir sa mission de service au public.

Qu’a donné le « Ségur de la santé » avec ses milliards d’euros et ses promesses de transformation de notre système de santé ? Rien ou si peu.
Quelle réponse efficace est apportée par nos gouvernants ? Quelle réponse pragmatique est apportée par le législateur ?
Nous devons nous mobiliser car l’accès aux soins est un droit fondamental.

L’hôpital d’Orthez (qui est le seul de notre territoire de Lacq-Orthez) est, lui aussi, gravement impacté.
Différents arrêts du SMUR depuis le mois de juillet démontrent l’incapacité d’y assurer la permanence des soins. 
A cela s’ajoute une diminution de l’offre de soins avec la fermeture du service de rééducation fonctionnelle et de lits en gériatrie.

Des fermetures à répétition et un manque de moyens et de personnels qui ne va pas s’arranger avec l’arrivée de l’été, bien au contraire.

Nous ne pouvons pas rester inactifs face à cela.
Il en va de la sécurité des patients, de notre sécurité à tou·te·s !

Je vous invite à vous associer à la manifestation pour le maintien des urgences et de tous les services de l’établissement de santé de l’hôpital d’Orthez qui est organisée ce samedi (21 mai) à 10 h 30, devant la mairie d’Orthez.

Photo : © snowing https://fr.freepik.com/photos/sante

En route vers un PLUi

En route vers un PLUi

Lundi c’est à l’unanimité que les élu·e·s de la CCLO ont décidé de réaliser un Plan Local d’Urbanisme Intercommunal (PLUi).

Ce vote nous engage dans une construction commune, au-delà de notre projet de territoire, dans une nouvelle ambition urbaine à l’échelle de l’intercommunalité. C’est la vision de l’ensemble des 61 communes sur leurs propres trajectoires dans un destin collectif.

Si cela n’a pas été rendu possible avant, aujourd’hui, avec du temps et de la pédagogie, nous sommes désormais prêts.

Ce qui pourrait apparaître comme un passage obligé, comme une contrainte réglementaire, doit être au contraire saisi comme une opportunité.

Nous allons co-construire ensemble ce qui sera demain notre feuille de route en matière de développement urbain, agricole, économique, etc.

Il ne s’agit pas d’opposer la vie citadine à la ruralité mais d’affirmer leur complémentarité. D’opposer l’industrie à l’agriculture mais de dire que nous avons besoin de l’une comme de l’autre. D’opposer le développement à l’environnement mais d’associer les deux.

Chacun·e des élu·e·s donnera sa vision du développement de sa commune et de notre territoire.

Les enjeux d’un plan local d’urbanisme unique et en commun sont nombreux. Ensemble nous serons plus forts.
Avec ce PLUi nous mettons plus de NOUS dans le JE.

Notre démographie et les prospectives de l’essor économique seront prises en compte, comme notre travail sur les trames vertes et bleues et leurs corridors de biodiversité.
Ce sont aussi nos différents documents contractuels qui y seront associés : le Plan Local de l’Habitat (PLH), le schéma de développement commercial, nos zones d’activités économiques et commerciales, le tourisme, l’agriculture, le plan mobilité, etc.

Si les élus communautaires ont accepté de s’engager dans le PLUi, c’est désormais aux conseils municipaux d’accepter cette longue démarche qui prend corps dès aujourd’hui. La procédure sera ponctuée de nombreux travaux et de nombreuses rencontres (entre élu·e·s, associations et habitant·e·s) pour une adoption à la fin 2025.