Les 11 et 12 octobre c’est la Foire d’Artix

Les 11 et 12 octobre c’est la Foire d’Artix

La 29e Foire d’Artix se tiendra ce week-end des 11 et 12 octobre. Organisée par la Communauté de communes de Lacq-Orthez, en partenariat avec la commune d’Artix, elle est le rendez-vous commercial incontournable de l’automne.

Cette Foire, celle de Mourenx au printemps, les Festi’marchés (tous les étés depuis 2020), les marchés nocturnes à Orthez, les animations de Noël… tous ces événements démontrent les actions de la CC Lacq-Orthez en faveur du commerce : son accompagnement, son maintien et son développement.

Le commerce connaît des évolutions majeures : le gigantisme des offres sur le Net, la crise de la Covid, l’inflation de ces dernières années… et désormais la montée en puissance de la fast-fashion et de tout bien de consommation à la durée de vie limitée, quand il n’est pas jetable après une unique utilisation.
Tant de chamboulements nous obligent à répondre aux nouvelles attentes des consommateurs pour leurs commerces de proximité.

La Communauté de communes accompagne quotidiennement les commerçants et les communes qui mènent souvent une politique active sur ce sujet. Car le commerce ne concerne pas seulement les villes. Certains villages se lancent dans la création ou la revitalisation d’un commerce (souvent à offres multiples), comme à Castillon d’Arthez ou encore à Lucq de Béarn. Et ce sont des succès !

A Mourenx, c’est par une politique volontariste, tant commerciale que de valorisation du cadre de vie, que nous œuvrons depuis près de douze ans. Nous pouvons citer dernièrement la création de la place de Navarre, la rénovation de la place du Béarn, l’implantation du pôle de santé Simone-Veil en centre-ville, le rachat de cellules commerciales, la future installation de nouveaux commerces (Marie Blachère et Mangeons Frais) à l’entrée du centre-ville, etc.

Ce week-end, les rues artisiennes vont s’animer pour cette foire commerciale et conviviale, gratuite et ouverte à toutes et tous, regroupant une centaine de commerçants et artisans rejoints par les associations locales.

L’inauguration officielle se déroulera samedi à 11 h, avec des performances de double dutch, de breakdance et de football freestyle, le tout en musique.
Concerts, animations, jeux… vide-greniers (le samedi), bal gascon (le dimanche) et l’immanquable repas du samedi soir à la salle polyvalente organisé, cette année, par les Artics Show, au profit de l’association Handicap Randonnée, avec concert un d’Iturri Lagunak… rythmeront la Foire.

A Artix ce week-end et quotidiennement sur tout le territoire, c’est cette somme d’actions communales et communautaires qui soutient nos commerces et fait vivre notre territoire lacq-orthézien.

Préparer nos jeunes aux métiers industriels de demain

Préparer nos jeunes aux métiers industriels de demain

Depuis cette rentrée, la Cité scolaire Albert-Camus de Mourenx propose une nouvelle licence professionnelle en process, énergie et chimie verte.

Les 7 premiers étudiants de cette formation (qui proposera 20 places) sont venus présenter leur parcours et leur attentes professionnelles aux partenaires de l’établissement dont la directrice adjointe de l’Académie de Bordeaux, le président de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour, l’ancien président de cette même université, des acteurs privés du Bassin de Lacq…

Les enjeux sont importants pour notre avenir :
– faire de la médiation culturelle scientifique pour attirer les jeunes collégiens vers ces métiers. Le Belvédère y répondra notamment ;
– sensibiliser les industriels sur la nécessité d’accueillir des stagiaires et des alternants ;
– travailler sur le logement des étudiants et jeunes travailleurs. C’est le projet municipal en lieu et place de la maison d’hôtes au Paloumé.

Le Bassin de Lacq ne fait pas travailler que des industriels et des chimistes, il les forme aussi.
La halle de la chimie de la Cité scolaire accueille chaque année une vingtaine de contrats pros qui sont formés pour devenir opérateurs. Deux tiers des opérateurs du Bassin y ont effectué leur formation. Ce sont aussi trois sessions d’équivalent CAP pour près de 50 stagiaires chaque année ainsi que les bacs pros.
Par la formation des plus jeunes mais aussi par la formation continue, à tous âges, la Cité scolaire de Mourenx est une réponse aux besoins de nos acteurs industriels.

Cette rencontre nous a permis de saluer l’engagement de la Cité scolaire et de ses partenaires (publics et privés) au service du monde industriel autour de la halle de la chimie et du lycée des métiers de la chimie.

D’ici 2030, au regard des projets, 2500 emplois industriels seront créés sur nos différents sites industriels. Pour répondre à ce défi, avec le proviseur du lycée nous travaillons activement à l’ouverture, au plus vite, d’un Campus des métiers et qualifications formant à la chimie verte et aux énergies durables.
Pour pourvoir aux emplois du Bassin de Lacq il faut que des formations soient proposées en synergie avec les politiques territoriales de développement économique.
Il s’agit pour les établissements de formation de repenser la manière d’enseigner le génie chimique dans les formations existantes et d’inventer aussi de nouvelles formations. Le rôle des entreprises sera essentiel, pour que ces formations soient surtout en cohérence avec leurs priorités.

Outre la formation, notre territoire œuvre aussi à l’accueil de ces futurs salariés. C’est un travail constant au sein de la Communauté de communes de Lacq-Orthez.

La chimie est accessible à toutes et tous. Sans chimie il n’y aurait pas de transition énergétique. Notre Planète, pour sa préservation, a donc besoin de la chimie.
La chimie, c’est la vie.

Lacq-Orthez : un exemple de réindustrialisation en France

Lacq-Orthez : un exemple de réindustrialisation en France

La semaine dernière, avec l’association des Intercommunalités de France dont je suis membre, j’ai participé à l’assemblée générale des Territoires d’industrie à Saint-Denis (93).
Réunissant plus de 250 élus, industriels et partenaires, elle était présidée par François Rebsamen, ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation, et Marc Ferracci, ministre chargé de l’Industrie et de l’Energie. Ce dernier était venu il y a quelques semaines chez nous lors de la pose de la première pierre de Carester, l’usine de recyclage des terres rares.

Nos échanges ont porté sur les initiatives pour une réindustrialisation française durable et des projets écologiques d’économie circulaire, de bioéconomie et de mobilité décarbonée.
3000 actions ont été étudiées autour de quatre priorités : compétences, transition écologique, foncier et innovation. ​

Je retiens également une annonce majeure, celle de l’évolution des « sites clés en main France 2030 ». Relancée en 2023, cette démarche a accompagné 55 lieux, dont 30 issus de friches industrielles. Sur notre territoire, des sites rentrent dans ce dispositif. Mais si ce dernier est avantageux sur certains points, il comporte encore des manques. Nous regarderons de près cette évolution promise…

L’après-midi, la commission Economie des Intercommunalités de France, à laquelle je siège, s’est réunie pour proposer des solutions à nos gouvernants pour lever les freins administratifs sur les friches industrielles. En effet, l’Etat ne peut pas, d’un côté, souhaiter rapatrier et développer des industries – parfois d’intérêt stratégique – et, de l’autre, imposer des contraintes qui ralentissent, freinent ou stoppent l’implantation de ces entreprises.

La réindustrialisation est le terme médiatiquement populaire dans la bouche de nos dirigeants parisiens. Tellement employé que cela semble être une réussite partout. Pourtant, en mars dernier la Direction générale des entreprises (DGE) annonçait une baisse des sites industriels en France en 2024. Cet indicateur est pour la première fois dans le rouge. Si le gouvernement préfère jouer sur d’autres chiffres, la réalité est la même : la réindustrialisation est désormais à la peine en France.

Bien sûr, les situations sont très hétérogènes. Les secteurs qui souffrent le plus sont la plasturgie, la mécanique et surtout les transports (avec l’automobile), à l’opposé l’industrie verte est celle qui réussit clairement le plus.

Pour réussir, la réindustrialisation doit donc avoir du sens. Elle ne peut pas se faire à l’encontre de notre environnement, bien au contraire.
Si nous voulons continuer à vivre sur une Planète respirable et assurer un avenir aux générations futures, la décarbonation est aujourd’hui l’enjeu majeur. La Communauté de communes de Lacq-Orthez l’a bien compris et y prend sa part en accompagnant la production d’énergies renouvelables, en encourageant le verdissement des activités industrielles…
Nous nous devions d’agir ! Chez nous, l’industrie est au service du vivant.
Ce choix, politiquement fort à l’époque avec l’achat de friches, nous permet aujourd’hui de réussir sur le plan de l’emploi, de l’économie, du développement de notre territoire et des services publics intercommunaux…

Ici, les industries évoluent, se développent, s’installent et les projets ne manquent pas. D’ailleurs le Territoire d’industrie Lacq-Pau-Tarbes, désormais piloté depuis notre Groupement d’intérêt public (GIP) Chemparc, est un des plus actifs, preuve en est avec l’obtention du label ZIBaC (Zone industrielle bas carbone).

Désormais, la voix de Lacq-Orthez porte au plus haut. Nous ne sommes plus le territoire en friche enclavé au fond du Sud-Ouest. Notre bassin industriel décarbone l’avenir et c’est tout le territoire qui respire.

Une coopération financière pour soutenir les investissements d’équipements de nos communes

Une coopération financière pour soutenir les investissements d’équipements de nos communes

Le nom technique donné aux intercommunalités est EPCI : Etablissement public de coopération intercommunale. S’il est peu utilisé, il ne manque pas de sens. En effet, la coopération intercommunale est notre mission majeure. Celle-ci s’exprime pleinement dans les fonds de concours que nous attribuons aux communes pour le financement de leurs projets structurels.

Cette solidarité territoriale prend tout son sens à l’heure où l’Etat réduit ses dotations aux communes, réalise de nouvelles ponctions pour financer son déficit (sans s’attacher à le réduire) … le tout en nous rajoutant des missions qui ne sont pas financées à leur juste hauteur.

La dernière illustration des fonds de concours de la Communauté de communes de Lacq-Orthez est la cuisine centrale de Monein, inaugurée ce mercredi 21 mai.

La modernisation était attendue depuis longtemps. La CC Lacq-Orthez a participé via les fonds de concours à hauteur de 300 000 € pour la cuisine centrale et 159 317 € pour la requalification de la friche sur laquelle elle s’est implantée.
Cet équipement disposera d’une capacité de production et de distribution accrue d’environ 750 repas/jour pour les services scolaires du midi et pour les repas individuels en portage à domicile, pour les structures et bénéficiaires moneinchons mais aussi de communes alentours partenaires.
Un tel projet aux objectifs majeurs fait honneur à la participation financière de notre intercommunalité.
Preuve en est de l’importance de ce dernier, la présence du secrétaire général de la préfecture des Pyrénées-Atlantiques venu au côté du maire de Monein, Bertrand Vergez-Pascal, de ses élus et des nombreux acteurs du territoire pour l’inauguration.

Les fonds de concours profitent à tous. Si leur calcul est un peu complexe, il permet de favoriser les communes les moins aisées.
Les municipalités décident seules du projet (ou des projets) qui va en bénéficier, en dépenses d’investissement, et la CCLO finance le reste à charge de la commune à hauteur de 50 %, dans la limite de l’enveloppe attribuée à chacune.

Actant les bénéfices du dernier programme, qui s’est achevé en 2021 (140 projets et plus de 10 millions d’euros de soutien), nous avons voté à l’unanimité pour un nouveau programme en 2022 pour neuf ans.
Celui-ci est déjà une réussite avec de nombreux projets soutenus chaque année (21 projets en 2022, 17 projets en 2023, 34 projets en 2024…).
Désormais, l’enveloppe allouée pour une année est de 1 200 000 € (votée au budget primitif et additionnée au supplémentaire).
Pour cette année, nous allons proposer de l’abonder davantage lors du budget supplémentaire, le mois prochain.

Pour Mourenx les fonds de concours ont participé à la réhabilitation de l’école Charles-de-Bordeu, la salle de spectacle Daniel-Balavoine et, sur cette mandature, à la création du pôle de santé Simone-Veil et à la rénovation et l’extension du gymnase.

La coopération intercommunale ce n’est pas seulement partager des compétences, des services, des agents… c’est aussi participer aux investissements publics structurant de toutes les communes en leur faisant profiter des ressources de l’intercommunalité.

En illustration : l’inauguration du gymnase de Mourenx en avril 2024

Ce week-end, c’est la Foire de Mourenx

Ce week-end, c’est la Foire de Mourenx

La Foire de Mourenx revient pour sa 33ᵉ édition ce week-end (10 et 11 mai).
Evénement phare du commerce et de l’artisanat local – gratuit et ouvert à toutes et tous – la Foire est organisée par la Communauté de communes de Lacq-Orthez, en collaboration avec la ville.
Cette année encore près de 200 exposants (art et déco, habitat et loisirs, terroir et gastronomie, restauration) seront présents en centre-ville ainsi que de nombreuses animations de pirates, l’univers thématique de cette année.

Les spectacles de piraterie sont proposés par le Cercle d’escrime ancienne de Marly-Le-Roy, en plus des animations, ateliers et jeux : « A l’abordage ! », « Le parcours du pirate » et « A la recherche du trésor ».
Retrouvez-ici le programme de toutes les animations (déambulations, spectacles, concerts…) de ces deux journées.

Tout le week-end, la Médiathèque et la Cyberbase du MI[X], le Ciné M et la Galerie d’Art (samedi), vous attendent pour des ateliers, des lectures, des rencontres, un concert, la fameuse vente d’affiches de films ainsi que la présence d’associations locales dans le hall.

Le commerce s’est globalisé. Si nous pouvons y voir des avantages : bas-coût, disponibilité, accessibilité par le net d’où l’on veut, quand on le veut… ces nouvelles pratiques commerciales sont néfastes pour nos indépendants (mais aussi pour les franchisés), pour les centres-villes, pour les publics éloignés du numérique, pour ceux qui les produisent dans des conditions souvent inhumaines, pour la planète (avec des biens produits et transportés depuis le bout du Monde), etc.
Alors que l’économie mondiale est sur des montagnes-russes, entre les décisions d’Outre-Atlantique et la situation géopolitique sur tous les continents, ne serait-il pas venu le temps de revenir à un commerce de proximité, à une relation retrouvée entre clients et vendeurs, à des produits « made in France » ?!

A notre petit niveau, mais avec conviction, tant à la Communauté de communes qu’à la ville nous sommes mobilisés. Nous accompagnons au quotidien les commerçants dans leur installation, leur développement, mais aussi leur maintien sur notre territoire.

Avec nos foires, Mourenx au printemps et Artix à l’automne, avec nos Festi’marchés tous les étés depuis 2020, avec nos marchés d’été nocturnes à Orthez, avec nos animations de Noël… notre action communautaire et l’accompagnement des communes sont bénéfiques aux commerçants et aux clients que nous sommes tous.

Alors, entre commerces, réjouissances, animations et gourmandises, venez toutes et tous à la Foire de Mourenx ce week-end !

Lacq est au rendez-vous pour mieux décarboner l’industrie

Lacq est au rendez-vous pour mieux décarboner l’industrie

Ce jour, notre territoire, son bassin industriel, sont de nouveaux sous les projecteurs pour le lancement d’un programme majeur. Après plus d’un an de travail, le label ZIBaC (Zone industrielle bas carbone) pour notre Bassin de Lacq a été officiellement lancé par le préfet des Pyrénées-Atlantiques, l’ADEME et Chemparc.

Le développement de Zones industrielles bas carbone est inscrit dans le cadre de la stratégie nationale d’accélération de la décarbonation de l’industrie. L’objectif affiché est de diviser par deux les émissions industrielles françaises au cours de la prochaine décennie.
La France et ses partenaires européens visent 2050 pour atteindre la neutralité carbone pour lutter contre le réchauffement climatique.

Après les zones industrialo-portuaires de Dunkerque, de Fos-sur-Mer, du Havre-Rouen… le Bassin de Lacq intègre les onze régions lauréates retenues de l’appel à projets ZIBaC.

Reconnaissant la reprise conséquente de l’activité de notre territoire, l’Etat va nous soutenir dans la transformation écologique et énergétique des industries locales afin de gagner en compétitivité, en attractivité et en notoriété à l’international.

Les industries présentes sur le Bassin mettent en œuvre un ensemble d’expérimentations, de synergies et d’innovations pour décarboner au maximum leurs unités de productions. Et les nombreux projets (de toutes tailles) que nous accompagnons partagent le même objectif.

Ce sera notre Groupement d’intérêt public (GIP) Chemparc qui va porter ZIBaC avec le soutien de l’ADEME. Une ingénieure a été recrutée à cet effet pour élaborer cette trajectoire de décarbonation avec une quarantaine d’études (sur l’électrification, l’hydrogène, la biomasse, etc.). Au regard de ces résultats, une feuille de route sera validée et des investissements colossaux seront faits durant les dix années à venir.

Par leurs procédés innovants, par leurs solutions organisationnelles et technologiques… bref par leur travail et volontarisme, nos industries font la fierté de notre territoire et sont aussi des modèles pour celles qui sont encore particulièrement émettrices de gaz à effet de serre et qui ont besoin d’être accompagnées dans leur décarbonation.

« LACQ iz BACarbone » voici le nom, porteur de sens, d’histoire et d’avenir, que prend la ZIBaC sur notre territoire.
Avec les programmes sites industriels Clés en main, le Territoire d’industrie Lacq-Pau-Tarbes, le Territoire d’innovation… notre Bassin est de retour et est surtout tourné vers des industries vertes aux énergies renouvelables, pour mieux produire et mieux vivre.

Cette contractualisation souligne les efforts déployés par notre Communauté de communes de Lacq-Orthez. Désormais la production d’énergies renouvelables couvre environ 75 % de la consommation d’énergie du territoire, grâce à l’industrie des agrocarburants, aux chaufferies industrielles fonctionnant à la biomasse et à une production de biométhane importante.

Nous sommes fiers de contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et de promouvoir des pratiques plus respectueuses de notre Planète. Cette distinction renforce notre engagement en faveur de la transition énergétique et nous encourage à poursuivre nos efforts.

Le Président des Intercommunalités de France en visite sur le Bassin

Le Président des Intercommunalités de France en visite sur le Bassin

La semaine dernière j’ai eu le plaisir d’accueillir, pendant toute une journée, Sébastien MARTIN, le président des Intercommunalités de France et président de la communauté d’agglomération du Grand Chalon (Saône-et-Loire).
Cette association regroupe plus d’un millier d’intercommunalités françaises. Elle fait partie des quatre regroupements des élus territoriaux avec ceux des maires, des présidents de régions et de départements.

Ma collaboration avec Sébastien MARTIN se porte essentiellement, vous vous en doutez, sur l’industrie et le développement économique.

Nous avons pu évoquer ces thématiques en nous rendant chez Toray à Abidos, spécialiste mondial de la fibre de carbone dont le siège européen est chez nous. Présente dans de très nombreux domaines, la fibre de carbone l’est aussi dans l’armement. En cette période incertaine où nous devons nous réarmer tout en œuvrant pour la paix avec diplomatie, cette production est vitale. Toray termine d’ailleurs la construction de sa 6ème ligne de production, avec l’accompagnement de la CC Lacq-Orthez.

Nous sommes également allés à CHEMPARC, notre Groupement d’intérêt public (GIP), pour présenter les actions que le GIP porte, comme le Territoire d’industries Lacq-Pau-Tarbes ainsi que la gestion de programmes nationaux tels les sites clefs en main.

Précédemment passé par Tarbes, le Pays de Nay et la Vallée d’Ossau sur d’autres thématiques territoriales, le président d’Interco de France fut très enthousiaste en découvrant, sur le terrain, la marche en avant de notre territoire pour son développement économique et donc l’emploi, le logement, la richesse du territoire et le cadre de vie apportés par la communauté de communes.

J’ai plaisir à travailler avec Sébastien MARTIN dont je loue souvent le « bon sens paysan », loin de l’orgueil de certains de nos décideurs et élus retranchés dans les trop hautes sphères parisiennes.

Sous sa présidence, Interco de France se bat pour apporter davantage de pouvoir décisionnel aux métropoles, agglos et « com-com ».
Malgré des décentralisations, plus ou moins réussies, souvent faites, défaites et refaites, la France reste un état jacobin.
Pour nous, la loi doit fixer des objectifs mais c’est aux territoires de permettre leur déclinaison par un dialogue avec les services de l’Etat.
La France n’est pas uniforme, certaines législations et normes ne peuvent pas s’appliquer partout de la même façon. Il faut une adaptation locale, tout en ne remettant pas en cause l’unité et l’indivisibilité de notre nation.

Avec Sébastien MARTIN nous continuerons notre légitime et consciencieuse action auprès des décideurs nationaux, pour offrir aux intercommunalités le légitime pouvoir de décider de leur avenir.

La première pierre de Carester posée par deux ministres et cette visite prouvent la réussite de notre territoire, et en attise la curiosité.
Le virage pris par la CC Lacq-Orthez, il y a dix ans, porte ses fruits. Le Bassin de Lacq avec ses plus de 7500 employés, compte presque autant de travailleurs que dans les années prospères de l’extraction du gaz. Cette réussite profite à notre territoire, profite à toutes et tous.

Pour innover sans polluer, les terres rares se recyclent sur le Bassin de Lacq

Pour innover sans polluer, les terres rares se recyclent sur le Bassin de Lacq

Hier, nous avons posé la première pierre de l’usine de recyclage de terres rares Caremag à Mont.

Cette unité industrielle deviendra le premier recycleur européen de terres rares (2000 t d’aimants) et le plus gros producteur occidental de terres rares lourdes pures (raffinage de 5000 t de concentrés miniers).

Cet événement majeur a reçu la visite de Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, et Laurent Saint-Martin, ministre délégué au Commerce extérieur, ainsi que de nombreux élus, partenaires publics et privés et des actionnaires internationaux de la société lyonnaise Carester, qui porte ce projet.

Les terres rares sont utilisées dans la fabrication de produits de haute technologie du quotidien (téléphones portables, tablettes…) mais aussi pour l’industrie, le médical, l’armement, etc.
Elles sont indispensables, stratégiques et leur demande explose.

Le souci est que leur extraction et leur traitement polluent et produisent des déchets toxiques.
Peu regardante sur ces coûts environnementaux très élevés et avec des techniques productives médiocres, la Chine dispose de 60 % du marché mondial, puis viennent les États-Unis (15 %), la Birmanie (9 %) et l’Australie (8 %).

En France, les principales localisations géologiques contenant des terres rares sont situées en Bretagne (très modestes donc non exploitées), en Guyane (exploitation de minerais comprenant des terres rares, mais pas de grand gisement) et en Polynésie (les fonds océaniques pourraient recéler des ressources mais l’exploitation mettrait en péril la biodiversité).

En Europe, plusieurs sites prometteurs ont été identifiés (dans des pays où certains expansionnismes impérialistes font d’ailleurs jour) : le Groenland, la Scandinavie… Les sous-sols suédois semblent très riches, mais l’acceptation, dans ce pays très porté sur les conditions environnementales, freine les projets.

L’accroissement de la demande en terres rares est inévitable :  ni les nouvelles technologies, ni la transition verte ne sont pensables sans celles-ci. L’impact environnemental et l’absence d’alternatives obligent au recyclage plutôt qu’à l’extraction.

Pour cela Caremag va extraire les terres rares des déchets électroniques pour les réutiliser. Pionnière du recyclage, via ses procédés innovants de séparation des matières minérales, elle répondra aux besoins de l’Europe en aimants permanents, notamment dans les secteurs de l’éolien et de l’automobile.

Carester investit plus de 200 millions d’euros et va créer 92 emplois directs pour son unité Caremag sur le Bassin de Lacq. Un partenariat majeur a été noué avec plusieurs acteurs japonais, avec qui l’entreprise partage une vision commune de sécurisation de ces matériaux critiques et de leur approvisionnement.
La Région Nouvelle-Aquitaine a également apporté son soutien aux études de recherche & développement.

Partout où cela est possible nous devons favoriser un développement durable et une transition énergétique pour la sauvegarde de notre Planète.
Alors que les Etats-Unis poursuivent leur vaste opération de démantèlement des actions environnementales (et pas que), que les dirigeants climatosceptiques sont de plus en plus nombreux et audibles, que l’Union européenne a mis en pause son « green-deal », que la France oublie ses engagements climatiques… notre Planète nous envoie de mauvais signaux.
Il n’est plus besoin de regarder loin, notre quotidien est impacté par ces dérèglements et leurs conséquences catastrophiques.
Face à ces renoncements, il peut sembler trop tard pour agir, mais nos actions d’aujourd’hui ne sont pas vaines.

Lacq-Orthez décarbone l’avenir tout en répondant aux attentes environnementales essentielles de notre temps et en participant à la souveraineté nationale.

Les entreprises du Bassin de Lacq à l’honneur

Les entreprises du Bassin de Lacq à l’honneur

Les Journées Européennes des Composites (JEC WORLD), organisées à Paris, sont le rendez-vous incontournable et mondial des innovations des matériaux avancés.

Présent la semaine dernière lors de cet événement majeur des principaux acteurs du marché, j’ai, une fois de plus, pu constater la présence des entreprises de notre territoire, de plus en plus importante avec les années.

C’est l’occasion pour elles de présenter leurs innovations technologiques et leur application dans tous les domaines : sport, santé, mobilités, spatial, armement, énergies renouvelables, construction, ameublement… car la chimie se niche partout, elle est indispensable dans nos vies et usages quotidiens.

Nous parlons souvent de fibre de carbone mais beaucoup ignorent que celles de Toray Carbon Fibers Europe (dont le siège est à Lacq et les usines à Lacq et Abidos) se trouvent dans les vélos des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, les bateaux du Vendée Globe, nos avions, nos voitures, nos satellites, les prothèses médicales…

Saviez-vous qu’Arkema (son centre de recherche de Lacq) a inventé chez nous une résine permettant de fabriquer des éoliennes recyclables à l’infini ? Ou encore les toits panoramiques de nos véhicules ?

Et que CANOE, le centre technologique Nouvelle-Aquitaine composites & matériaux avancés (hébergé par la CCLO à Chemstart’up) fabrique des prototypes de canoë (cela ne s’invente pas) avec cette nouvelle résine d’Arkéma ?

Projets, innovations, défis, décidément notre territoire regorge de talents : dans les matériaux avancés, dans la chimie fine, dans la décarbonation…

C’est grâce à ces industries que notre territoire vit, que nous sommes pratiquement au plein emploi (et que d’autres vont se créer), que des entreprises s’installent car elles ont besoin les unes des autres, que nous avons de la richesse pour investir dans votre quotidien (voirie et espaces-verts, déchets, urbanisme, économie et commerce, habitat, mobilités, petite enfance et enseignement, tourisme et loisirs, animations…).
Soyons-en fiers et soyons toutes et tous les ambassadeurs de notre territoire !

En 2025, osons !

En 2025, osons !

2025 semble commencer avec beaucoup d’incertitudes, tant de pays (et pas des moindres) se tournent vers les extrêmes et en France l’instabilité que nous subissons depuis juin met citoyens et élus en difficultés.
Pourtant je veux rester optimiste pour notre territoire de Lacq-Orthez. L’emploi est présent, depuis quelques années de nouvelles industries naissent et d’autres investissent.

2025 sera l’année des grandes décisions.
Nous attendons le choix de deux projets d’envergure internationale pour notre bassin industriel pour la production d’e-méthanol, de carburants pour décarboner l’aviation et de production de bioéthanol de seconde génération (issus de déchets verts ou agricoles).
Nous allons aussi passer une année à finaliser notre Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi), au sein du conseil communautaire, des conseils municipaux, avec les acteurs associés et bien sûr lors de l’enquête publique ouverte à toutes et tous.
A la communauté de communes, le budget a été voté en décembre dernier. Malgré les complications nationales (et toujours l’absence de budget en France) nous avons, encore une fois, maintenu un haut niveau d’investissement, sans augmenter les impôts et taxes, pour assurer nos missions et compétences et permettre au service public de continuer à se développer.

Je ne vais pas vous faire la liste de toutes nos réalisations en 2024 mais je souhaite retenir le travail porté sur le développement économique et le travail que nous réalisons sur nos friches. Le Bassin de Lacq redevient un acteur clé de la souveraineté énergétique de la France en se tournant vers le renouvelable. Aujourd’hui notre travail porte ses fruits ; il est reconnu par de nombreux acteurs bien au-delà de notre région.

A Mourenx, dans quelques semaines la place du Béarn sera terminée et rendue plus belle, plus accessible, plus fraiche l’été, plus adaptée à ses commerçants et à leur clientèle.
2025 verra aussi sortir de terre la résidence qui prendra la place de la Tour des célibataires. Il en sera de même pour le Belvédère, véritable lieu de travail et de promotion pour notre territoire qui, grâce à l’excédent financier de cette année, nous permettra de boucler son financement sans avoir recours à l’emprunt. Nous atteignons 80 % de subvention sur le Belvédère !
Je pourrais aussi citer les 11 pavillons pour les résidences seniors, la deuxième tranche pour la résidence Picasso, le travail sur une maison de l’étudiant et des jeunes travailleurs avec Domofrance, le campus des métiers avec la cité scolaire… tant nous avons de perspectives heureuses en 2025.

Autre bonne nouvelle, le ministère des Finances a reconnu la mauvaise lecture sur l’attribution de la dotation de solidarité urbaine (DSU). Cette erreur des Finances publiques a eu un impact de plus de 250 000 € en 2024 et allait se traduire par une perte de plus de 500 000 € en 2025. Après un long travail, de la municipalité et des services, et l’aide de nombreux alliés, nous venons d’être régularisés et de percevoir notre dotation.

C’est une année qui s’ouvre avec beaucoup d’espoirs, et pour notre part beaucoup d’enthousiasme et d’énergie pour poursuivre la métamorphose de notre ville.

En ce mois de janvier, je voudrais avec lucidité vous citer Xavier Dolan en guise de vœux : « Je pense que tout est possible à qui rêve, ose, travaille et n’abandonne jamais. »
Telle serait une belle définition de notre action pour la CC Lacq-Orthez et Mourenx.

Bonne année 2025 à toutes et tous !