Lacq-Orthez, une terre nourricière

Lacq-Orthez, une terre nourricière

A l’heure où l’on parle de résilience, au moment où la communauté de communes de Lacq-Orthez construit son futur Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi), nous avons souhaité faire un focus sur nos terres nourricières dans le nouveau magazine de l’intercommunalité, qui est actuellement distribué.

L’agriculture est un élément essentiel du développement de notre territoire, qui s’illustre par la diversité et la qualité de ses productions, de l’élevage au maraîchage, des céréales à la viticulture. Nos terres nous permettent d’y produire ce que nous mangeons et nous devons en prendre soin.

Nos agriculteurs, ces femmes et ces hommes qui vivent avec passion leur métier, nous permettent de nous nourrir plus sainement. Leur activité participe aussi à l’entretien de nos paysages et de notre identité : ils sont la signature de notre territoire.

En première ligne face aux aléas climatiques, nos agriculteurs sont en prise directe avec la nature. Ce sont de vrais ambassadeurs de la Terre et ils mesurent mieux que d’autres les effets du dérèglement climatique. Un réchauffement à + 4°C en France d’ici 2100 aura des conséquences irréversibles pour nos terres et pour les Hommes ; nos paysans d’aujourd’hui s’engagent dès à présent pour pallier ces bouleversements en adaptant leur travail.

La communauté de communes de Lacq-Orthez est engagée avec volontarisme dans la préservation de notre terre nourricière.

C’est le sens des politiques que nous menons, avec l’utilisation de produits locaux par les cuisiniers de nos crèches, avec l’animation des marchés de plein vent et l’organisation des marchés des producteurs de pays, mais aussi avec la réduction de nos déchets, la valorisation de nos biodéchets en compost ou biogaz, la production d’énergies renouvelables, le verdissement des activités industrielles et la décarbonation de nos activités.

A partir de cet automne, notre engagement dans la préservation de la biodiversité va prendre un tournant majeur avec la plantation de 25 000 arbres et arbustes pour recréer les haies bocagères.

C’est ensemble, toutes et tous, que nous réussirons à relever les défis qui nous permettront de vivre demain dans un monde durable.

Le Bassin de Lacq : territoire au service de l’hydrogène

Le Bassin de Lacq : territoire au service de l’hydrogène

Depuis hier et jusqu’à demain, les acteurs de l’hydrogène se retrouvent sur notre territoire d’industries Lacq – Pau – Tarbes pour les journées nationales de l’hydrogène.
Entre les plénières, ateliers et autres stands, et avant les visites techniques de demain, j’ai pu présenter notre politique de développement économique à Lacq-Orthez.

La période que nous vivons fait écho à la fin de la Seconde Guerre mondiale : nous sommes à la recherche de notre indépendance énergétique, industrielle et stratégique.
Le conflit en Ukraine, mais aussi la crise de la COVID, nous obligent à retrouver nos indépendances.
L’aventure industrielle que connaît le Bassin de Lacq depuis les années 1960, et notre politique volontariste en matière de foncier d’entreprise depuis dix ans, font de nous un acteur essentiel dans la transition énergétique et la décarbonation des productions.

Les participants de cet atelier sur la « Vie d’un projet hydrogène : du montage à la mise en service » (industriels de procédés et de fourniture hydrogène, développeur de stations H2 et acteurs de la mobilité publique), ont pu apprécier les forces et qualités du Bassin de Lacq.

Notre Bassin profite de son expérience, de sa culture de la sécurité, de ses capacités (foncier, pipelines, voies ferrées, alimentation électrique… synergie entre les industries présentes). Il peut aussi compter sur l’acceptabilité de ses pouvoirs publics et de ses habitants tout en étant reconnu pour être attentif à l’environnement des salariés et à un développement durable de son territoire.

La Communauté de communes de Lacq-Orthez est facilitatrice pour son écosystème industriel et économique.

La preuve en est avec la requalification réussie de la plateforme industrielle de Mourenx – Noguères – Pardies – Bésingrand : trois centrales photovoltaïques, le plus grand méthaniseur de France, la future base logistique de Lidl, ainsi qu’une partie des projets d’Elyse Energy et, de nouveau, du foncier à la vente avec l’achat par la Communauté de communes d’une partie des terrains et locaux d’anciennement MEAC.
Et bientôt encore de bonnes nouvelles.

Du projet au déploiement, de l’installation à l’amorçage de la production, voire à sa diversification, la Communauté de communes de Lacq-Orthez est aux côtés de ses entreprises actuelles et à venir.

Samedi, c’est la Fête du Lac (Base de loisirs Orthez-Biron)

Samedi, c’est la Fête du Lac (Base de loisirs Orthez-Biron)

Les beaux jours sont de retour et comme chaque année, la communauté de communes de Lacq-Orthez lance sa saison estivale avec la Fête du Lac.
Ce samedi, 10 juin, à la base de loisirs d’Orthez-Biron participez à des défis sportifs, jouez et régalez-vous des produits locaux lors du marché de producteurs de pays avant de contempler le feu d’artifice.

Le matin, de 9 h à 12 h, participez gratuitement aux Olympiades du lac accessibles à toutes et tous dès 8 ans : course à pied, paddle, tennis de table, escalade, kayak, tir à l’arc, badminton… Les meilleurs joueurs se verront remettre un prix en fin de matinée.

De 13 h à 19 h : jeux, animations et initiations sportives toujours pour tout le monde (quel que soit l’âge, les goûts et la condition physique) et toujours gratuits avec balades à poney, tyrolienne, accrobranche, jeux en bois, gyropodes, escalade, jeux gonflables, paintball, pédalos…

Lors de cette journée, vous pourrez également vous initier aux gestes de premiers secours.

Pour cette nouvelle Fête du Lac (pour les Olympiades du matin et les animations de la journée), la CC Lacq-Orthez fait appel aux associations locales de sports et loisirs notamment à celles d’Orthez, Biron et Castétis, les trois communes sur lesquelles se trouve la base de loisirs.

Des stands de restauration et buvette seront à votre disposition sur place avant le premier Marché de producteurs de pays, dès 19 h. Au son du groupe musical « Swing en bulles », vous pourrez déguster les assiettes gourmandes préparées par les producteurs fermiers et artisanaux locaux.

Pour terminer en beauté un feu d’artifice sera tiré, depuis la plage, à 23h !

Géré par la CC Lacq-Orthez, la base de loisirs, véritable poumon de verdure de notre territoire, a bénéficié de nombreux aménagements pour ses équipements ludiques, sportifs et de détente, mais aussi pour ses espaces naturels (saligue, plage, parcours…).
Dès le 1er juillet, nous assurerons également la surveillance de la baignade.
Après quelques travaux, le restaurant du lac a récemment rouvert et accueille désormais le « Louisabella », pour une offre gourmande tous les jours, tout au long de journée et jusqu’en soirée avec des animations latines.

Fête du Lac, Marchés de producteurs de pays, Festi’Marchés… c’est déjà l’été à Lacq-Orthez.

Posté dans Actualités
Gérer en local pour disposer d’une meilleure offre de santé

Gérer en local pour disposer d’une meilleure offre de santé

En 2016, la Communauté de communes Lacq-Orthez s’est engagée dans un Contrat local de santé (CLS) pour enclencher des dynamiques et de nouveaux partenariats pour améliorer l’offre de santé, pour notre territoire et celui de la Communauté de communes du Béarn des Gaves.

A la suite du bilan de ce premier contrat et fort de son succès, tous les acteurs concernés (pas moins de 130 dont l’Agence régionale de santé, le Département des Pyrénées-Atlantiques, les professionnels de santé, les structures institutionnelles et médico-sociales…) ont décidé de s’engager dans un CLS de deuxième génération, jusqu’en 2027, qui a été signé mardi dernier, 30 mai, à Mourenx.

Ce nouveau contrat vise à renforcer la coordination des politiques publiques entre les différents acteurs via 4 axes, qui se déclinent en 24 actions : accès aux soins et coordination, accompagnement à la perte d’autonomie, promotion et prévention de la santé, pour un environnement favorable à la santé.

Face à tous les maux dont souffre le système de santé français, la seule réponse pour le préserver (si ce n’est pas le sauver) est l’initiative locale via de nouvelles organisations de travail et pratiques collaboratives.

A Mourenx comme à la CC Lacq-Orthez, nous travaillons pour une offre de soins pérenne et de grande qualité.
L’ouverture du pôle de santé Simone Veil à Mourenx avec sa trentaine de praticiens dont 7 médecins salariés (par l’association SANTAT) est la preuve de notre volontarisme.

Les élus doivent s’engager et les acteurs doivent s’unir, c’est ce que nous faisons avec ce CLS ! Il est notre projet territorial en santé, il est notre outil privilégié pour lutter contre les inégalités sociales, environnementales et territoriales de santé.

Le Bassin de Lacq : modèle d’une réindustrialisation en action

Le Bassin de Lacq : modèle d’une réindustrialisation en action

Le dynamisme économique de notre territoire, notre engagement pour l’aménagement de sites industriels et nos actions dans la décarbonation attirent les regards.

Les magazines « l’Usine nouvelle » et « La gazette des communes » avec l’association des Intercommunalités de France, m’ont appelé à témoigner sur les solutions des collectivités pour attirer les industriels lors d’une web-conférence qu’ils ont organisée le 11 mai dernier.

Parmi les participants, Jérôme DELAY le directeur général d’Alpha chitin a pu illustrer nos actions via l’installation de son entreprise à Lacq l’an dernier.

Malgré l’inflation, malgré les coûts de l’énergie, malgré une situation géopolitique aux conséquences globales inédites… des usines s’implantent, se réinventent, investissent, relocalisent…. des emplois se créent et notre territoire retrouve ses richesses.

Le constat est unanime : les industriels et les acteurs publics ne peuvent que travailler ensemble pour une réussite commune.

Si les collectivités peuvent être des facilitatrices, leurs compétences et leurs moyens ne leur permettent pas tout. Nous avons aussi besoin de l’aide de l’Etat car l’administration française impose des réglementations et des démarches souvent lourdes et longues ; il faut assouplir tout cela et permettre une plus grande décentralisation du développement économique.

Notre bassin industriel suscite beaucoup d’envies. Ce nouveau dynamisme profite à tous et à tout notre territoire.

Pour découvrir nos échanges, cliquez ici.
(Pour pouvoir visionner, il suffit juste de s’inscrire gratuitement)

Ce week-end c’est la Foire (polynésienne) de Mourenx

Ce week-end c’est la Foire (polynésienne) de Mourenx

La 31ème édition de la Foire de Mourenx se tiendra ce week-end, les 13 et 14 mai.

Toujours gratuite (et toujours aussi festive) elle aura pour thème la Polynésie, qui se déclinera en spectacles, ateliers et autres initiations aux coutumes des archipels de l’Océanie…

La Foire de Mourenx est l’événement de promotion du commerce et de l’artisanat : art et déco, habitat et loisirs, terroir et gastronomie, associations locales… avec ses 150 exposants, venus de toute la France, de 9 h à 19 h samedi et de 10 h à 19 h dimanche.

Dans le cadre de sa compétence commerce, la communauté de communes de Lacq-Orthez organise la Foire, en partenariat avec la mairie de Mourenx.

Sous le chapiteau de la CCLO, place du Travail, venez apprendre à mieux trier vos déchets avec des masques de réalité virtuelle et venez prendre conseil sur la rénovation de votre habitation avec l’aide des agents du guichet Habitat-Energie.

Sur l’espace ville de Mourenx, place de Navarre, retrouvez les élus municipaux pour une présentation des réalisations et projets de la ville. Les Mourenxois·es pourront aussi venir pour installer / paramétrer l’application mobile de la ville Imagina.

Depuis de nombreuses années le secteur du commerce doit faire face à de nombreux défis que la Covid est venue accentuer.
Nous pouvons tous faire les mêmes constats : vacance commerciale, difficulté d’accès aux commerces en centre-ville, disparition des indépendants… les crises actuelles viennent y ajouter les liquidations d’enseignes de franchises, la désertion des galeries commerciales et l’apparition de boutiques de « fast-fashion » qui sont un non-sens écologique et même économique.
A la CCLO comme à la mairie de Mourenx nous sommes mobilisés pour nos commerces. L’ouverture récente du Bistro M au Mi[x] et du restaurant du lac à la base de loisirs d’Orthez-Biron en témoignent. Bientôt ce sera au tour du Gabizos de proposer une nouvelle offre de restauration indienne sur la commune.

En attendant, venez nombreux profiter de la Foire de Mourenx !
Retrouvez toutes les animations et les informations pratiques sur www.cc-lacqorthez.fr

Mourenx, terre de gaz vert

Mourenx, terre de gaz vert

Aujourd’hui, vendredi 28 avril avec le PDG de TotalEnergies Patrick POUYANNE, les représentants de l’Etat et les élus et partenaires locaux, nous avons inauguré le méthaniseur BioBéarn à Mourenx.

A Mourenx, comme à la CCLO, nous avons fait du développement économique et de l’emploi nos priorités. Nos engagements ont permis des avancées conséquentes en peu de temps.

Le site de Mourenx-Noguères-Pardies-Bésingrand a souffert pendant 30 ans d’abandon des industries et de destruction des emplois : Péchiney, les Carreaux d’Aquitaine, Célanèse et Yara. Cette zone industrielle, plus grande qu’Induslacq, était devenue un maquis à sanglier.

Par notre volontarisme depuis près de dix ans avec Jacques CASSIAU-HAURIE, par le rachat des terrains, par de la prospection, de l’accompagnement et de la concertation, de nouvelles activités s’installent désormais sur cette zone oubliée : les méga-centrales photovoltaïques sur des terrains inaptes à la construction il y a deux ans, la base logistique de Lidl demain, des projets de production d’hydrogène vert… et désormais le plus grand méthaniseur de France.

Le Bassin de Lacq était devenu le « Texas béarnais » avec la découverte des gisements. Cette ressource naturelle a permis le développement de notre territoire et a apporté emploi et richesse bien au-delà. L’aventure gazière est née avec la SNPA puis a perduré avec Elf, rachetée par Total par la suite. TotalEnergies et notre territoire sont étroitement liés.

L’extraction gazière est toujours active, avec une destinée uniquement industrielle, alors que l’activité devait disparaitre comme la Ville-Nouvelle.

Aujourd’hui avec ce méthaniseur, le Bassin de Lacq renoue avec sa grande production gazière… désormais verte.

Défendre le projet de méthaniseur pendant la campagne des municipales de 2020 n’était pas la chose la plus simple. L’engagement politique c’est aussi s’investir pleinement quand les enjeux sont justes.
Et ils le sont car cette unité produira, par an et en pleine capacité, 160 GWh et 200 000 tonnes de digestat (fertilisant naturel) et évitera l’émission de 32 000 tonnes de CO2.
C’est avec notre audace que nous y sommes arrivés car notre vision va au-delà de notre génération, au-delà de nos mandats.

Sur notre territoire, la reconquête industrielle n’a pas attendu les grands discours opportunistes de nos gouvernants, ni les crises internationales pour s’engager dans une stratégie de transition énergétique et d’indépendance.

Soyons fiers du renouveau du Bassin de Lacq !

Projet France Travail : l’Etat éloigne les demandeurs d’emploi de leur territoire

Projet France Travail : l’Etat éloigne les demandeurs d’emploi de leur territoire

Alors qu’il n’était que rumeur et imprécision le projet France Travail vient d’être présenté hier, dans ses grandes lignes, à la presse par le haut-commissaire à l’emploi.

Sur le papier ce projet semble nécessaire puisqu’il vise à atteindre le plein-emploi d’ici 2027.
A y regarder de plus près il est un appauvrissement du service et un risque pour les demandeurs d’emploi dans nos territoires, avec pour unique raison de faire des économies (de personnels surtout).

Cette réforme ne fait pas de bruit, au milieu d’une réforme des retraites toujours contestée, pourtant elle nous impacte tous : employés, employeurs, élus…
L’Etat tend à se substituer au rôle des acteurs locaux engagés dans les politiques pour l’emploi.

Avec ce projet les missions locales seraient absorbées par France Travail, devenant un simple service associé : France Travail Jeunes, dès le 1er janvier prochain.

Les missions locales sont au cœur des bassins de vie en apportant des réponses précises aux difficultés locales d’emploi : accompagnement des 16 – 25 ans non-scolarisés en recherche d’emploi, information pour les jeunes dès 13 ans et lieu d’orientation sur l’emploi, la reconversion, la création d’entreprise… pour tous et sans limite d’âge.
Ces structures associatives sont cofinancées par les intercommunalités. La CC Lacq-Orthez subventionne à hauteur de 208 000 euros par an la Mission locale des territoires de Mourenx-Oloron-Orthez (Tm2o) qui regroupe les communautés de communes de Lacq-Orthez, Haut-Béarn, Béarn des Gaves et Vallée d’Ossau.

A la place d’un conseiller dédié, l’attribution de l’opérateur en charge du demandeur d’emploi se fera par un algorithme d’orientation, comme pour Parcoursup, dont nous savons les défaillances.
La recherche d’un emploi est une chose difficile, qui impacte psychologiquement, à cette charge déjà lourde l’Etat rajoute la distanciation et la déshumanisation de l’intelligence artificielle.

L’essentielle proximité de l’accompagnement vers l’emploi qu’offrent les missions locales va disparaitre et les « demandeurs invisibles » le resteront.

Les inquiétudes des missions locales sont légitimes quant à leur avenir, tout comme celles de Cap emploi (qui accompagne les travailleurs handicapés et leurs employeurs).

Lors de son allocution de lundi, Emmanuel Macron a évoqué un « pacte de vie au travail » et le plein-emploi. Pourtant le projet France Travail va à l’encontre du bienfondé que devraient être ces objectifs.

Le Président de la République ne fait que faire renaître un Etat jacobin, loin des grands actes de décentralisation qui mettaient les territoires au centre de la gouvernance de leurs administrés.
La demande de proximité renouvelée lors du grand débat reste lettre morte pour nos gouvernants qui semblent coupés du peuple.

Un budget pour conforter nos services et continuer à investir

Un budget pour conforter nos services et continuer à investir

Hier soir, la ville de Mourenx a voté son budget 2023 de 15,7 millions d’euros dont 5,7 millions d’euros en investissement et 10 millions d’euros en fonctionnement (chiffres arrondis).

Un budget fort et une dette saine sont la preuve de la bonne santé financière de Mourenx. D’ailleurs le débat sur les orientations budgétaires, le mois dernier, n’a soulevé aucune remarque ou questionnement de la part de l’opposition.

Ce budget est à l’image de notre stratégie de politique publique et des valeurs qui guident notre engagement pour les Mourenxoises et les Mourenxois.

Depuis de longues années, l’État contraint le fonctionnement des communes en baissant singulièrement leurs dotations alors qu’elles jouent un rôle majeur dans la cohésion sociale de notre Pays. La ville de Mourenx a ainsi perdu plusieurs millions d’euros durant la période de 2014 à 2023.

Pour arriver à maintenir et développer notre niveau de service public et moderniser nos bâtiments communaux, nous avons dû contraindre nos dépenses de fonctionnement et redoubler nos efforts de recherche de financements extérieurs. Nous avons ainsi réduit notre dette et doublé notre investissement.

La situation nouvelle, liée à l’inflation galopante (+ 23% sur le panier moyen à la cantine), à l’augmentation importante des coûts de la construction, à l’explosion des fluides, nous place cette année face à un choix : supprimer des politiques publiques ou augmenter nos recettes.

Fallait-il revenir sur la cantine à 1 € ? Fallait-il réduire la voilure sur nos politiques en direction de la jeunesse, de nos séniors, de la culture… ? Fallait-il diminuer notre intervention en faveur des associations alors qu’elles portent de véritables services à la population ?

La réponse est évidente : NON.

NON car comme l’évoquait le journal La République des Pyrénées dans ses colonnes cette semaine, la population mourenxoise est celle qui a le revenu médian par habitant le plus faible en Béarn.

Fallait-il réduire nos politiques d’accompagnement en direction d’une population fragile en période d’inflation ? NON.

Nous avons donc proposé au conseil municipal une hausse de notre taux de taxe foncière de 2,5 points pour pouvoir continuer de développer, d’accompagner, de construire, d’éduquer, de nourrir… Malgré cette hausse, qui reste raisonnable (à peine un peu plus de 30€/an pour un propriétaire d’un appartement ou d’une villa jumelée, 60€/an pour une villa au Castéra), le taux de taxe foncière reste à Mourenx inférieur aux communes de même strate que la nôtre.

C’est un choix de solidarité, c’est un choix de justice sociale, c’est un choix de fraternité.

Ainsi Mourenx continuera sa mutation et son développement. Elle poursuivra ses politiques d’accompagnement de tous les publics en matière d’éducation, de santé, de sport, de culture, de solidarités…

Mourenx est une ville SOLIDAIRE, DURABLE, DYNAMIQUE.

Avec les élus de la majorité municipale, nous restons engagés à servir les Mourenxoises et les Mourenxois. Après le pôle culturel, le pôle de santé qui est un vrai succès, le gymnase qui termine sa rénovation, c’est au tour de la place du Béarn et du Belvédère de connaître des investissements importants dans les prochains mois, les prochaines années.

Valoriser le CO2 et préserver notre gisement

Valoriser le CO2 et préserver notre gisement

La réduction de nos émissions de CO2 est la bataille majeure pour sauver notre Planète.

Parmi différentes méthodes, le captage, le stockage et la valorisation du dioxyde de carbone peuvent y participer.
Nous devons soutenir cette recherche, comme toute recherche de transition écologique, tant qu’elle reste bénéfique à tous et, bien sûr, sans danger.

Alors que certains pays sont à la pointe dans cela, en France la méthode de prospective n’est pas bonne et il faut aller plus loin dans les investigations. En premier lieu, il faut rester prudent sur la localisation.

Nos sous-sols ne doivent pas accueillir un gaz fatal alors que des gisements vitaux se trouvent à proximité, ce qui risquerait de les vicier. Comme c’est le cas à Lacq, où le gaz est toujours présent et son extraction industrielle participe au maintien de 7000 emplois.
Un gisement encore en production ne peut ni ne doit servir de réservoir de CO2.

D’autres solutions existent. Il en est un bon exemple au Danemark qui vient d’inaugurer un site de stockage en mer du Nord dans une ancienne nappe de pétrole épuisée, à 1,8 kilomètre de profondeur.
Cette solution sous-marine, au sein de puits réellement épuisés, est bénéfique à tous et sans danger.

Par ailleurs, Le Monde nous apprend qu’à proximité de ce premier site danois, TotalEnergies « a obtenu deux licences d’exploration du stockage [… et] espère enterrer 5 millions de tonnes de CO2 à l’horizon 2030 ».

Aussi utile qu’elle puisse le devenir, cette technologie n’est pas réellement une fin en soi… que nos sols ne pourront pas accueillir indéfiniment.
Il faut en parallèle trouver des solutions d’évitement, de réduction et de valorisation du CO2 dans l’industrie et donc dans nos vies quotidiennes.

Stocker pour stocker, et de cette façon, n’est pas la solution. C’est la raison pour laquelle le Bassin de Lacq n’est pas une option.

Sur les questions de préservations de notre Planète et de gestion des « déchets » nous ne pouvons pas nous passer d’une coopération intelligente et unanime entre industriels, centres de recherche, pouvoirs-publics et bien-sûr collectivités.
Face à un rapport du GIEC toujours plus alarmiste que le précédent, qui était déjà alarmiste, les citoyens du monde ne peuvent qu’agir.

C’est ce que nous faisons à la communauté de communes de Lacq-Orthez avec notre une politique offensive d’accueil d’industries innovantes, tournées vers les transitions énergétiques et écologiques.
Notre vision et notre action communautaire, débutées il y a près de dix ans, portent leurs fruits.
Nous sommes engagés dans la décarbonation, avec le plus grand méthaniseur de France qui se trouve à Mourenx, avec les centrales photovoltaïques, avec le stockage d’électricité renouvelable sur batteries, etc. Et demain nous le serons davantage, je veux le croire, avec des projets de production d’hydrogène novatrices.
Oui, la réduction des émissions de CO2 passe aussi par-là.