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Réinventer nos modes de vie pour bâtir ensemble un monde meilleur

Réinventer nos modes de vie pour bâtir ensemble un monde meilleur

Construire ensemble un bassin de vie durable, dans un monde dont les ressources s’épuisent : tel est le défi qui se pose à nous aujourd’hui.

Pour résoudre cette équation délicate nous devons sans cesse réinterroger nos modèles, nos modes de vie, nos façons de consommer, de nous déplacer…

C’est le sens de notre action au niveau intercommunal : industrie et décarbonation (le Bassin de Lacq est labellisé zone industrielle bas carbone), gestion différenciée de nos espaces verts pour favoriser les corridors écologiques et la biodiversité, ou encore réduction de nos déchets, valorisation de ce qui peut l’être, deuxième vie… comme le montre le dossier du nouveau magazine LO Mag de la CC Lacq-Orthez, qui vient de vous être distribué.
Et puis, l’eau, l’énergie, l’agriculture, la souveraineté alimentaire, les mobilités. Tout est aujourd’hui sujet à fort enjeu.

Et nous, consommateurs, que faisons-nous ? Sans doute pas assez. Pas assez pour les générations auxquelles nous laisserons la dette, les déficits, une Planète qui brûle si nous ne corrigeons pas notre trajectoire.
C’est notre responsabilité !

C’est dans des situations complexes, de crise, que nous sommes les plus innovants, les plus inventifs.
Pour réussir cette équation nous aurons besoin de tous, du citoyen à l’industriel, de l’écolier au retraité, de l’agriculteur au consommateur, toutes et tous devons y prendre part.

C’est dans cet esprit que nous bâtirons un monde meilleur.

Retrouvez le magazine ici.

Belvédère : une première pierre, un bel avenir

Belvédère : une première pierre, un bel avenir

Hier, mardi 24 juin, nous avons posé officiellement la première pierre du Belvédère.
Signe de l’importance de ce projet, étaient présents : Jean-Marie Girier, préfet des Pyrénées-Atlantiques, le Conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques, des industriels, des élus de la Communauté de communes de Lacq-Orthez… mais aussi les entreprises mécènes du projet dont la Fondation TotalEnergies, représentée par Jacques-Emmanuel Saulnier.

Imaginé dès 2020, le projet du Belvédère est né du constat des acteurs du territoire (élus, entrepreneurs et forces vives) que nous ne disposions plus de lieu de mémoire, de promotion, de rencontres, de travail et de réception sur le Bassin de Lacq.
Le Belvédère, par le passé, a eu ce rôle. Quel lieu a vu passer le général de Gaulle, Nikita Khrouchtchev, ancien chef de gouvernement de l’Union soviétique, le negus Haïlé Sélassié, dernier Empereur d’Ethiopie, nombre d’industriels, de chercheurs… de personnalités qui ont fait l’histoire de notre Bassin ?!
S’il a connu plusieurs vies, avant d’être abandonné, il sera demain le phare de notre ville et de notre bassin industriel.

Le Belvédère va devenir un lieu pédagogique qui racontera l’histoire de Mourenx et du Bassin de Lacq en mettant en avant les grands temps forts de son passé, de son présent et de son futur via une scénographie moderne et numérique.
Ce sera aussi un lieu de séminaires et d’événements de qualité.

Caractéristique de l’architecture rationaliste du début des années 1960, le Belvédère va retrouver ses grands volumes, ses jeux de rythme sur les façades, ses baies-vitrées avec vue sur le Bassin et les Pyrénées, son sol en pierre d’Arudy, etc.

C’est ce lieu multiple à l’architecture retrouvée et aux normes et attentes actuelles, que nos invités ont pu découvrir par la suite au MI[X] grâce à une présentation virtuelle du futur de ce projet majeur.

Avec l’assistance à maîtrise d’ouvrage de la Société d’Equipement des Pays de l’Adour (SEPA), le Belvédère bénéficie du financement de l’Etat, du Conseil régional (fonds européens), du Conseil départemental, de la CC Lacq-Orthez (qui est aussi en co-maîtrise) et de la mairie.
Ce chantier à 2 000 000 € HT est également soutenu par des mécènes et partenaires du territoire : la Fondation TotalEnergies sur la volonté de Patrick Pouyanné le PDG de TotalEnergies, Toray, la Fondation L’Oréal, Arkéma et CDC Habitat.

L’ouverture du nouveau Belvédère est prévue pour le premier trimestre 2026.

Le Belvédère est le symbole du nouveau départ engagé à Mourenx, et pour Mourenx, depuis ces dernières années.

Lacq-Orthez : un exemple de réindustrialisation en France

Lacq-Orthez : un exemple de réindustrialisation en France

La semaine dernière, avec l’association des Intercommunalités de France dont je suis membre, j’ai participé à l’assemblée générale des Territoires d’industrie à Saint-Denis (93).
Réunissant plus de 250 élus, industriels et partenaires, elle était présidée par François Rebsamen, ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation, et Marc Ferracci, ministre chargé de l’Industrie et de l’Energie. Ce dernier était venu il y a quelques semaines chez nous lors de la pose de la première pierre de Carester, l’usine de recyclage des terres rares.

Nos échanges ont porté sur les initiatives pour une réindustrialisation française durable et des projets écologiques d’économie circulaire, de bioéconomie et de mobilité décarbonée.
3000 actions ont été étudiées autour de quatre priorités : compétences, transition écologique, foncier et innovation. ​

Je retiens également une annonce majeure, celle de l’évolution des « sites clés en main France 2030 ». Relancée en 2023, cette démarche a accompagné 55 lieux, dont 30 issus de friches industrielles. Sur notre territoire, des sites rentrent dans ce dispositif. Mais si ce dernier est avantageux sur certains points, il comporte encore des manques. Nous regarderons de près cette évolution promise…

L’après-midi, la commission Economie des Intercommunalités de France, à laquelle je siège, s’est réunie pour proposer des solutions à nos gouvernants pour lever les freins administratifs sur les friches industrielles. En effet, l’Etat ne peut pas, d’un côté, souhaiter rapatrier et développer des industries – parfois d’intérêt stratégique – et, de l’autre, imposer des contraintes qui ralentissent, freinent ou stoppent l’implantation de ces entreprises.

La réindustrialisation est le terme médiatiquement populaire dans la bouche de nos dirigeants parisiens. Tellement employé que cela semble être une réussite partout. Pourtant, en mars dernier la Direction générale des entreprises (DGE) annonçait une baisse des sites industriels en France en 2024. Cet indicateur est pour la première fois dans le rouge. Si le gouvernement préfère jouer sur d’autres chiffres, la réalité est la même : la réindustrialisation est désormais à la peine en France.

Bien sûr, les situations sont très hétérogènes. Les secteurs qui souffrent le plus sont la plasturgie, la mécanique et surtout les transports (avec l’automobile), à l’opposé l’industrie verte est celle qui réussit clairement le plus.

Pour réussir, la réindustrialisation doit donc avoir du sens. Elle ne peut pas se faire à l’encontre de notre environnement, bien au contraire.
Si nous voulons continuer à vivre sur une Planète respirable et assurer un avenir aux générations futures, la décarbonation est aujourd’hui l’enjeu majeur. La Communauté de communes de Lacq-Orthez l’a bien compris et y prend sa part en accompagnant la production d’énergies renouvelables, en encourageant le verdissement des activités industrielles…
Nous nous devions d’agir ! Chez nous, l’industrie est au service du vivant.
Ce choix, politiquement fort à l’époque avec l’achat de friches, nous permet aujourd’hui de réussir sur le plan de l’emploi, de l’économie, du développement de notre territoire et des services publics intercommunaux…

Ici, les industries évoluent, se développent, s’installent et les projets ne manquent pas. D’ailleurs le Territoire d’industrie Lacq-Pau-Tarbes, désormais piloté depuis notre Groupement d’intérêt public (GIP) Chemparc, est un des plus actifs, preuve en est avec l’obtention du label ZIBaC (Zone industrielle bas carbone).

Désormais, la voix de Lacq-Orthez porte au plus haut. Nous ne sommes plus le territoire en friche enclavé au fond du Sud-Ouest. Notre bassin industriel décarbone l’avenir et c’est tout le territoire qui respire.

La place du Béarn rénovée : lieu de commerces, de services, de vie… et de respiration

La place du Béarn rénovée : lieu de commerces, de services, de vie… et de respiration

Vendredi dernier nous avons inauguré la place du Béarn sous la présidence de Jean-Marie Girier, préfet des Pyrénées-Atlantiques, et de Laurence Rouède, vice-présidente de la Région Nouvelle-Aquitaine… et sous le soleil.

La place du Béarn était minérale, peu accueillante, elle était un four par temps de chaleur et surtout dangereuse du fait de ses aménagements passés. Nous avons donc décidé d’y engager d’importants travaux dans la suite de la rénovation de notre cœur de ville.

Nous avons débuté en la rendant plus accessible avec la suppression de l’escalier allant vers la place des Pyrénées, la reprise de l’escalier reliant la place Pierre-et-Marie-Curie, la suppression des pavés qui étaient dangereux…

Puis, nous avons travaillé à sa re-naturation avec la création d’un îlot de fraîcheur : végétation, pelouse, arbres aux essences adaptées (le tout arrosé avec les eaux de pluies désormais récupérées), créé une terrasse partagée et ajouté du mobilier favorisant les pauses, l’oisiveté… la vie. En tout c’est 120 % de surface végétale en plus.

Depuis près de deux ans, cette place profite de la création du pôle de santé Simone-Veil sur l’ancienne friche du centre E. Leclerc (le Défi mode).  En répondant à un réel enjeu de santé publique nous avons aussi créé une nouvelle dynamique dans cet espace central de Mourenx.

A l’ouest nous avons aussi (re)créé la place de Navarre en démolissant l’ancienne barre de logements pour libérer l’espace, l’offrir à la végétalisation et relier plus aisément les commerces du boulevard de la République à ceux de la place du Béarn (désormais moins invisible et moins enclavée).

Le coût de la rénovation de la place du Béarn s’élève à 807 000 €. Avec les subventions de la Région Nouvelle-Aquitaine (pour 120 000 €), de la Communauté de communes de Lacq-Orthez (pour 108 000 €), de l’Europe, de l’Agence de l’Eau et de l’Etat. Le coût total pour la ville est de seulement 226 000 €, grâce à notre effort de recherche de subventions.

Outre nos financeurs pour leur soutien, les services communaux et intercommunaux pour leur travail, je tiens à remercier, en premier lieu, les commerçants pour leur patience. Cinq mois de travaux c’est long, cela fait de la poussière et cela impacte leur travail. Mais après… quelle réussite ! C’est pourquoi nous avons d’ailleurs voté la mise en place d’un dispositif de soutien aux commerces.

Comme chacun le sait le commerce des centres-villes est économiquement fragile. Il est attaqué par un modèle de consommation tourné vers le e-commerce qui chaque année grignote des parts de marchés et fait faire des milliers de kilomètres à des produits achetés quelques euros sur d’autres continents.

C’est dans ce contexte que les commerces ont baissé leurs rideaux, les uns après les autres, se rapprochant des axes de circulation, des voitures, des parkings gigantesques et des drives.

Pourtant le centre de Mourenx reste attractif pour toutes et tous. Ce n’est pas pareil partout ! Et c’est le fruit d’un travail collectif.

Entre les places et rues Béarn, République, Pierre-et-Marie-Curie, François-Mitterrand c’est une cinquantaine de commerces et services présents en cœur de ville. C’est aussi le, si populaire, marché des mercredis et samedis matins.

Les animations sont aussi bénéfiques à l’activité commerciale. Ce samedi, la Journée citoyenne 2025 débutera depuis celle-ci où de nombreuses animations seront proposées.

Le nouveau départ que nous avons donné à Mourenx se poursuit. Le Belvédère commence à sortir de terre et rayonnera bientôt sur la ville et au-delà, l’immeuble remplaçant la tour des célibataires ne va pas tarder à être construit (les appels d’offres sont actuellement analysés), le laboratoire d’analyse médicale va prendre la place de l’ancienne bibliothèque, l’ancien Effets de marques va accueillir une boulangerie-pâtisserie et un primeur…

A la Ville-Nouvelle comme au Bourg (avec la construction d’un nouveau foyer pour le club de foot) c’est tout Mourenx qui s’élance vers l’avenir.

Lacq est au rendez-vous pour mieux décarboner l’industrie

Lacq est au rendez-vous pour mieux décarboner l’industrie

Ce jour, notre territoire, son bassin industriel, sont de nouveaux sous les projecteurs pour le lancement d’un programme majeur. Après plus d’un an de travail, le label ZIBaC (Zone industrielle bas carbone) pour notre Bassin de Lacq a été officiellement lancé par le préfet des Pyrénées-Atlantiques, l’ADEME et Chemparc.

Le développement de Zones industrielles bas carbone est inscrit dans le cadre de la stratégie nationale d’accélération de la décarbonation de l’industrie. L’objectif affiché est de diviser par deux les émissions industrielles françaises au cours de la prochaine décennie.
La France et ses partenaires européens visent 2050 pour atteindre la neutralité carbone pour lutter contre le réchauffement climatique.

Après les zones industrialo-portuaires de Dunkerque, de Fos-sur-Mer, du Havre-Rouen… le Bassin de Lacq intègre les onze régions lauréates retenues de l’appel à projets ZIBaC.

Reconnaissant la reprise conséquente de l’activité de notre territoire, l’Etat va nous soutenir dans la transformation écologique et énergétique des industries locales afin de gagner en compétitivité, en attractivité et en notoriété à l’international.

Les industries présentes sur le Bassin mettent en œuvre un ensemble d’expérimentations, de synergies et d’innovations pour décarboner au maximum leurs unités de productions. Et les nombreux projets (de toutes tailles) que nous accompagnons partagent le même objectif.

Ce sera notre Groupement d’intérêt public (GIP) Chemparc qui va porter ZIBaC avec le soutien de l’ADEME. Une ingénieure a été recrutée à cet effet pour élaborer cette trajectoire de décarbonation avec une quarantaine d’études (sur l’électrification, l’hydrogène, la biomasse, etc.). Au regard de ces résultats, une feuille de route sera validée et des investissements colossaux seront faits durant les dix années à venir.

Par leurs procédés innovants, par leurs solutions organisationnelles et technologiques… bref par leur travail et volontarisme, nos industries font la fierté de notre territoire et sont aussi des modèles pour celles qui sont encore particulièrement émettrices de gaz à effet de serre et qui ont besoin d’être accompagnées dans leur décarbonation.

« LACQ iz BACarbone » voici le nom, porteur de sens, d’histoire et d’avenir, que prend la ZIBaC sur notre territoire.
Avec les programmes sites industriels Clés en main, le Territoire d’industrie Lacq-Pau-Tarbes, le Territoire d’innovation… notre Bassin est de retour et est surtout tourné vers des industries vertes aux énergies renouvelables, pour mieux produire et mieux vivre.

Cette contractualisation souligne les efforts déployés par notre Communauté de communes de Lacq-Orthez. Désormais la production d’énergies renouvelables couvre environ 75 % de la consommation d’énergie du territoire, grâce à l’industrie des agrocarburants, aux chaufferies industrielles fonctionnant à la biomasse et à une production de biométhane importante.

Nous sommes fiers de contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et de promouvoir des pratiques plus respectueuses de notre Planète. Cette distinction renforce notre engagement en faveur de la transition énergétique et nous encourage à poursuivre nos efforts.

Pour innover sans polluer, les terres rares se recyclent sur le Bassin de Lacq

Pour innover sans polluer, les terres rares se recyclent sur le Bassin de Lacq

Hier, nous avons posé la première pierre de l’usine de recyclage de terres rares Caremag à Mont.

Cette unité industrielle deviendra le premier recycleur européen de terres rares (2000 t d’aimants) et le plus gros producteur occidental de terres rares lourdes pures (raffinage de 5000 t de concentrés miniers).

Cet événement majeur a reçu la visite de Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, et Laurent Saint-Martin, ministre délégué au Commerce extérieur, ainsi que de nombreux élus, partenaires publics et privés et des actionnaires internationaux de la société lyonnaise Carester, qui porte ce projet.

Les terres rares sont utilisées dans la fabrication de produits de haute technologie du quotidien (téléphones portables, tablettes…) mais aussi pour l’industrie, le médical, l’armement, etc.
Elles sont indispensables, stratégiques et leur demande explose.

Le souci est que leur extraction et leur traitement polluent et produisent des déchets toxiques.
Peu regardante sur ces coûts environnementaux très élevés et avec des techniques productives médiocres, la Chine dispose de 60 % du marché mondial, puis viennent les États-Unis (15 %), la Birmanie (9 %) et l’Australie (8 %).

En France, les principales localisations géologiques contenant des terres rares sont situées en Bretagne (très modestes donc non exploitées), en Guyane (exploitation de minerais comprenant des terres rares, mais pas de grand gisement) et en Polynésie (les fonds océaniques pourraient recéler des ressources mais l’exploitation mettrait en péril la biodiversité).

En Europe, plusieurs sites prometteurs ont été identifiés (dans des pays où certains expansionnismes impérialistes font d’ailleurs jour) : le Groenland, la Scandinavie… Les sous-sols suédois semblent très riches, mais l’acceptation, dans ce pays très porté sur les conditions environnementales, freine les projets.

L’accroissement de la demande en terres rares est inévitable :  ni les nouvelles technologies, ni la transition verte ne sont pensables sans celles-ci. L’impact environnemental et l’absence d’alternatives obligent au recyclage plutôt qu’à l’extraction.

Pour cela Caremag va extraire les terres rares des déchets électroniques pour les réutiliser. Pionnière du recyclage, via ses procédés innovants de séparation des matières minérales, elle répondra aux besoins de l’Europe en aimants permanents, notamment dans les secteurs de l’éolien et de l’automobile.

Carester investit plus de 200 millions d’euros et va créer 92 emplois directs pour son unité Caremag sur le Bassin de Lacq. Un partenariat majeur a été noué avec plusieurs acteurs japonais, avec qui l’entreprise partage une vision commune de sécurisation de ces matériaux critiques et de leur approvisionnement.
La Région Nouvelle-Aquitaine a également apporté son soutien aux études de recherche & développement.

Partout où cela est possible nous devons favoriser un développement durable et une transition énergétique pour la sauvegarde de notre Planète.
Alors que les Etats-Unis poursuivent leur vaste opération de démantèlement des actions environnementales (et pas que), que les dirigeants climatosceptiques sont de plus en plus nombreux et audibles, que l’Union européenne a mis en pause son « green-deal », que la France oublie ses engagements climatiques… notre Planète nous envoie de mauvais signaux.
Il n’est plus besoin de regarder loin, notre quotidien est impacté par ces dérèglements et leurs conséquences catastrophiques.
Face à ces renoncements, il peut sembler trop tard pour agir, mais nos actions d’aujourd’hui ne sont pas vaines.

Lacq-Orthez décarbone l’avenir tout en répondant aux attentes environnementales essentielles de notre temps et en participant à la souveraineté nationale.

Les entreprises du Bassin de Lacq à l’honneur

Les entreprises du Bassin de Lacq à l’honneur

Les Journées Européennes des Composites (JEC WORLD), organisées à Paris, sont le rendez-vous incontournable et mondial des innovations des matériaux avancés.

Présent la semaine dernière lors de cet événement majeur des principaux acteurs du marché, j’ai, une fois de plus, pu constater la présence des entreprises de notre territoire, de plus en plus importante avec les années.

C’est l’occasion pour elles de présenter leurs innovations technologiques et leur application dans tous les domaines : sport, santé, mobilités, spatial, armement, énergies renouvelables, construction, ameublement… car la chimie se niche partout, elle est indispensable dans nos vies et usages quotidiens.

Nous parlons souvent de fibre de carbone mais beaucoup ignorent que celles de Toray Carbon Fibers Europe (dont le siège est à Lacq et les usines à Lacq et Abidos) se trouvent dans les vélos des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, les bateaux du Vendée Globe, nos avions, nos voitures, nos satellites, les prothèses médicales…

Saviez-vous qu’Arkema (son centre de recherche de Lacq) a inventé chez nous une résine permettant de fabriquer des éoliennes recyclables à l’infini ? Ou encore les toits panoramiques de nos véhicules ?

Et que CANOE, le centre technologique Nouvelle-Aquitaine composites & matériaux avancés (hébergé par la CCLO à Chemstart’up) fabrique des prototypes de canoë (cela ne s’invente pas) avec cette nouvelle résine d’Arkéma ?

Projets, innovations, défis, décidément notre territoire regorge de talents : dans les matériaux avancés, dans la chimie fine, dans la décarbonation…

C’est grâce à ces industries que notre territoire vit, que nous sommes pratiquement au plein emploi (et que d’autres vont se créer), que des entreprises s’installent car elles ont besoin les unes des autres, que nous avons de la richesse pour investir dans votre quotidien (voirie et espaces-verts, déchets, urbanisme, économie et commerce, habitat, mobilités, petite enfance et enseignement, tourisme et loisirs, animations…).
Soyons-en fiers et soyons toutes et tous les ambassadeurs de notre territoire !

Le chantier des Terrasses du Tourmalet débute à la place de la Tour des Célibataires

Le chantier des Terrasses du Tourmalet débute à la place de la Tour des Célibataires

Le chantier (déjà emblématique) de construction des Terrasses du Tourmalet va débuter, en lieu et place de la Tour des Célibataires.

Vous vous en souvenez toutes et tous, avec émotion mais surtout espoir, fin 2023, la Tour des Célibataires, jadis symbole de la Ville-Nouvelle, avec ses 17 étages et ses 120 logements a été foudroyée.

En 64 ans la « TC2 » aura eu de nombreuses vies mais à la fin, et malgré une rénovation en 1996, elle était devenue l’immeuble avec le plus de vacance et le moins d’avenir.

Combat politique, ce choix assumé (mais pas simple) de démolition est désormais reconnu de toutes et tous surtout depuis que la silhouette de la tour ne projette plus son ombre sur la ville.

A la place CDC Habitat va construire Les Terrasses du Tourmalet, une résidence sociale de haute qualité environnementale, à l’architecture singulière et moderne, de 6 étages pour 22 logements.

Cette résidence sera aussi un clin d’œil à Eddy Merckx en référence à sa plus belle victoire en 1969 à Mourenx après avoir vaillamment gravit le Tourmalet.

CDC Habitat vient de lancer la consultation des entreprises pour les travaux (jusqu’au 15 avril).
J’espère que de nombreux entrepreneurs locaux du BTP y participeront.

Les Terrasses du Tourmalet sont encore une promesse tenue, comme le pôle de santé Simone-Veil, la résidence intergénérationnelle Pablo-Picasso et le pôle culturel à l’ancienne place de l’école Victor-Hugo… et depuis quelques jours avec la place de Béarn, rénovée et végétalisée.

Et que dire, des premiers coups de pelles du Belvédère, le futur phare de notre ville et de son bassin industriel en plein renouveau avec les entreprises de la décarbonation.

Notre action volontariste de rénovation urbaine, lancée en 2014 – pour offrir des logements et des services adaptés à toutes et tous – va se poursuivre dans notre ville de Mourenx qui connaît désormais un nouveau départ. 

En 2025, osons !

En 2025, osons !

2025 semble commencer avec beaucoup d’incertitudes, tant de pays (et pas des moindres) se tournent vers les extrêmes et en France l’instabilité que nous subissons depuis juin met citoyens et élus en difficultés.
Pourtant je veux rester optimiste pour notre territoire de Lacq-Orthez. L’emploi est présent, depuis quelques années de nouvelles industries naissent et d’autres investissent.

2025 sera l’année des grandes décisions.
Nous attendons le choix de deux projets d’envergure internationale pour notre bassin industriel pour la production d’e-méthanol, de carburants pour décarboner l’aviation et de production de bioéthanol de seconde génération (issus de déchets verts ou agricoles).
Nous allons aussi passer une année à finaliser notre Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi), au sein du conseil communautaire, des conseils municipaux, avec les acteurs associés et bien sûr lors de l’enquête publique ouverte à toutes et tous.
A la communauté de communes, le budget a été voté en décembre dernier. Malgré les complications nationales (et toujours l’absence de budget en France) nous avons, encore une fois, maintenu un haut niveau d’investissement, sans augmenter les impôts et taxes, pour assurer nos missions et compétences et permettre au service public de continuer à se développer.

Je ne vais pas vous faire la liste de toutes nos réalisations en 2024 mais je souhaite retenir le travail porté sur le développement économique et le travail que nous réalisons sur nos friches. Le Bassin de Lacq redevient un acteur clé de la souveraineté énergétique de la France en se tournant vers le renouvelable. Aujourd’hui notre travail porte ses fruits ; il est reconnu par de nombreux acteurs bien au-delà de notre région.

A Mourenx, dans quelques semaines la place du Béarn sera terminée et rendue plus belle, plus accessible, plus fraiche l’été, plus adaptée à ses commerçants et à leur clientèle.
2025 verra aussi sortir de terre la résidence qui prendra la place de la Tour des célibataires. Il en sera de même pour le Belvédère, véritable lieu de travail et de promotion pour notre territoire qui, grâce à l’excédent financier de cette année, nous permettra de boucler son financement sans avoir recours à l’emprunt. Nous atteignons 80 % de subvention sur le Belvédère !
Je pourrais aussi citer les 11 pavillons pour les résidences seniors, la deuxième tranche pour la résidence Picasso, le travail sur une maison de l’étudiant et des jeunes travailleurs avec Domofrance, le campus des métiers avec la cité scolaire… tant nous avons de perspectives heureuses en 2025.

Autre bonne nouvelle, le ministère des Finances a reconnu la mauvaise lecture sur l’attribution de la dotation de solidarité urbaine (DSU). Cette erreur des Finances publiques a eu un impact de plus de 250 000 € en 2024 et allait se traduire par une perte de plus de 500 000 € en 2025. Après un long travail, de la municipalité et des services, et l’aide de nombreux alliés, nous venons d’être régularisés et de percevoir notre dotation.

C’est une année qui s’ouvre avec beaucoup d’espoirs, et pour notre part beaucoup d’enthousiasme et d’énergie pour poursuivre la métamorphose de notre ville.

En ce mois de janvier, je voudrais avec lucidité vous citer Xavier Dolan en guise de vœux : « Je pense que tout est possible à qui rêve, ose, travaille et n’abandonne jamais. »
Telle serait une belle définition de notre action pour la CC Lacq-Orthez et Mourenx.

Bonne année 2025 à toutes et tous !

L’aménagement durable est un défi à relever ensemble

L’aménagement durable est un défi à relever ensemble

La Communauté de communes de Lacq-Orthez s’engage dans la résilience et prépare son avenir en dessinant son Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi) et en accompagnant entreprises et particuliers dans la transition énergétique.

Qu’il s’agisse de notre guichet habitat-énergie, du tri et de la réduction de nos déchets, des voies piétonnes, cyclables ou de nos chemins de randonnées, notre collectivité vous accompagne dans une vie plus durable, respectueuse de notre planète.
De la même manière, nous favorisons l’installation de nouvelles industries, de nouvelles entreprises, engagées dans la décarbonation, créatrices de richesses et d’emplois.

Nous devons également relever le défi d’établir de nouveaux documents d’urbanisme en respectant la loi « climat et résilience » qui nous oblige à densifier l’habitat autour de nos polarités et centres-bourgs et à rendre des terres à l’agriculture.
Etablir de nouvelles règles, de nouvelles cartes, en tenant compte du réchauffement climatique, en préservant la biodiversité, tout en assurant un développement de notre territoire et de nos 60 communes, est un véritable défi que nous relèverons ensemble.

Tel est le dossier du nouveau LO mag, le magazine d’information de la CC Lacq-Orthez. Outre la présentation de cet intense travail de réflexion collective, vous y découvrirez l’histoire d’une tapisserie historique qui vient de prendre place à l’hôtel communautaire à Mourenx, mais aussi que l’on fait du whisky à Saint-Médard (avec du maïs) ou encore notre engagement lors des Jeux Paralympiques.

Bonne lecture à toutes et tous : Magazine LO Mag #5