Posté dans Économie & Emploi
A Lacq-Orthez on ne manque pas d’énergie

A Lacq-Orthez on ne manque pas d’énergie

Aujourd’hui, nous nous sommes rendus à Saucats (Gironde) pour visiter le premier site de stockage d’énergie par batterie de l’entreprise Amarenco – dont les travaux s’achèvent, sur d’anciennes friches industrielles -, avec Jean-Marie Bergeret-Tercq, vice-président au Développement économique à la Communauté de communes de Lacq Orthez, et les services communautaires.

C’est cette même entreprise qui va installer le plus gros site de stockage d’énergie renouvelable sur batterie d’Europe, sur un terrain situé sur les communes de Mourenx et d’Os-Marsillon.

Les travaux du projet dénommé OSMO, d’Amarenco, débuteront d’ici peu, à la fin du second semestre 2023, sur un terrain qui a été en partie vendu par la Sobégi et en partie mis en location par la CC Lacq-Orthez.
Outre le foncier disponible, la proximité du poste électrique d’Os-Marsillon fut un atout dans cette implantation.

Faire de la prospection économique et industrielle, ce n’est pas simplement chercher les entreprises et les usines.
C’est aussi préparer en amont les recrutements (en créant des filières comme nous le faisons déjà avec les formations diplômantes aux métiers de la chimie à Mourenx et le feront encore plus avec le futur Campus des métiers), c’est prévoir de la sous-traitance à proximité, c’est proposer un habitat adapté (comme nous le faisons avec la révision de notre plan intercommunal de l’habitat et la création du Plan local d’urbanisme intercommunal : PLUi), c’est adapter les voies de communication (comme la nouvelle ligne de ferroutage depuis Puyoô et les mobilités)… et c’est répondre aux besoins et attentes des prospects (comme sur le foncier et donc l’énergie).

Les besoins en puissance électrique sont suffisants pour les projets industriels annoncés sur le territoire (Elyse, BioTJet, Carester…). Certes nous disposerons d’assez électricité mais il faut aussi penser à la suite et à l’accueil d’autres entreprises, à longs termes, et qui auront aussi besoin d’énergie pour fonctionner.

Ainsi depuis trois ans, à la CC Lacq-Orthez, élus et agents ont organisé plusieurs rencontres avec les services de l’Etat et ERDF pour préparer l’avenir.

Nous sommes précurseurs dans la décarbonation et la chimie verte et le savoir-faire de nos industries est parfois unique. Nous devons accompagner nos entreprises ! Elles méritent le soutien des collectivités (comme le fait la CC Lacq-Orthez et ses communes) et des pouvoirs publics.

Ce travail d’anticipation, pour les futures décennies, vise à assurer, et à accroître, notre productivité, nos emplois et notre richesse. Nous sommes engagés pour que notre territoire soit toujours en pole-position pour l’avenir de toutes et tous et de notre Planète.

Posté dans Culture & Jeunesse
S’éduquer au « repas le plus important de la journée »

S’éduquer au « repas le plus important de la journée »

Vendredi dernier les écoliers de l’école maternelle Pauline Kergomard ont pris leur petit-déjeuner à l’école.

La mairie et l’Education nationale se sont associées dans le dispositif « Petit-déjeuner à l’école » pour sensibiliser sur l’importance de ce repas. Présent parmi nous, le Directeur académique des services de l’Éducation nationale (DASEN) des Pyrénées-Atlantiques a pu apprécier cette initiative.

Par la suite, les parents ont échangé avec l’infirmière scolaire sur les bonnes pratiques pour un petit-déjeuner bénéfique, mais aussi évoqué les difficultés rencontrées le matin avec leurs enfants.

Nous savons qu’il y a des enfants qui arrivent, pour diverses raisons, le ventre vide le matin à l’école. Nous avons décidé de faire de la pédagogie autour du petit-déjeuner qui est, comme on dit, « le repas le plus important de la journée ».

Depuis 2014, avec mon adjointe à l’Education et à la Jeunesse, Corinne Carriat, et le conseil municipal nous menons une politique volontariste autour de la nutrition : tant dans la qualité de ce qui est dans l’assiette que dans sa connaissance.

Nous sommes très attentifs à l’alimentation des enfants dans nos écoles, puisque nous proposons la cantine à 1 €, qui bénéficie à une famille sur deux. Cette année, nous avons instauré un self dans nos cantines (pour lutter contre le gaspillage alimentaire et valoriser les déchets : entre le compostage et la nourriture pour le poulailler). Nos efforts sont récompensés par le label « En cuisine », d’Ecocert, qui nous a décerné notre « première carotte » pour notre cantine « bio, locale, saine et durable ».

Nous allons poursuivre nos actions en ce sens en proposant des animations aux écoliers lors de la pause repas, dès la rentrée de septembre.

C’est aussi le cas à la Communauté de communes de Lacq-Orthez, où les cuisiniers des crèches privilégient la même démarche écoresponsable du label « En cuisine » d’Ecocert, mais au niveau supérieur, leur permettant de bénéficier de la « deuxième carotte ».

Lutter contre les inégalités et permettre de plus grandes chances de réussite scolaire c’est aussi sensibiliser à une alimentation saine, durable, de qualité et équilibrée. Au restaurant scolaire, lors du goûter mais aussi pendant le temps éducatif, nous devons accompagner les enfants dans cette voie.

Au quotidien, à Mourenx et à la CC Lacq-Orthez, nous nous investissons à notre échelle pour l’avenir de nos prochains et le bien de la planète.

Lacq-Orthez, une terre nourricière

Lacq-Orthez, une terre nourricière

A l’heure où l’on parle de résilience, au moment où la communauté de communes de Lacq-Orthez construit son futur Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi), nous avons souhaité faire un focus sur nos terres nourricières dans le nouveau magazine de l’intercommunalité, qui est actuellement distribué.

L’agriculture est un élément essentiel du développement de notre territoire, qui s’illustre par la diversité et la qualité de ses productions, de l’élevage au maraîchage, des céréales à la viticulture. Nos terres nous permettent d’y produire ce que nous mangeons et nous devons en prendre soin.

Nos agriculteurs, ces femmes et ces hommes qui vivent avec passion leur métier, nous permettent de nous nourrir plus sainement. Leur activité participe aussi à l’entretien de nos paysages et de notre identité : ils sont la signature de notre territoire.

En première ligne face aux aléas climatiques, nos agriculteurs sont en prise directe avec la nature. Ce sont de vrais ambassadeurs de la Terre et ils mesurent mieux que d’autres les effets du dérèglement climatique. Un réchauffement à + 4°C en France d’ici 2100 aura des conséquences irréversibles pour nos terres et pour les Hommes ; nos paysans d’aujourd’hui s’engagent dès à présent pour pallier ces bouleversements en adaptant leur travail.

La communauté de communes de Lacq-Orthez est engagée avec volontarisme dans la préservation de notre terre nourricière.

C’est le sens des politiques que nous menons, avec l’utilisation de produits locaux par les cuisiniers de nos crèches, avec l’animation des marchés de plein vent et l’organisation des marchés des producteurs de pays, mais aussi avec la réduction de nos déchets, la valorisation de nos biodéchets en compost ou biogaz, la production d’énergies renouvelables, le verdissement des activités industrielles et la décarbonation de nos activités.

A partir de cet automne, notre engagement dans la préservation de la biodiversité va prendre un tournant majeur avec la plantation de 25 000 arbres et arbustes pour recréer les haies bocagères.

C’est ensemble, toutes et tous, que nous réussirons à relever les défis qui nous permettront de vivre demain dans un monde durable.

Le Bassin de Lacq : territoire au service de l’hydrogène

Le Bassin de Lacq : territoire au service de l’hydrogène

Depuis hier et jusqu’à demain, les acteurs de l’hydrogène se retrouvent sur notre territoire d’industries Lacq – Pau – Tarbes pour les journées nationales de l’hydrogène.
Entre les plénières, ateliers et autres stands, et avant les visites techniques de demain, j’ai pu présenter notre politique de développement économique à Lacq-Orthez.

La période que nous vivons fait écho à la fin de la Seconde Guerre mondiale : nous sommes à la recherche de notre indépendance énergétique, industrielle et stratégique.
Le conflit en Ukraine, mais aussi la crise de la COVID, nous obligent à retrouver nos indépendances.
L’aventure industrielle que connaît le Bassin de Lacq depuis les années 1960, et notre politique volontariste en matière de foncier d’entreprise depuis dix ans, font de nous un acteur essentiel dans la transition énergétique et la décarbonation des productions.

Les participants de cet atelier sur la « Vie d’un projet hydrogène : du montage à la mise en service » (industriels de procédés et de fourniture hydrogène, développeur de stations H2 et acteurs de la mobilité publique), ont pu apprécier les forces et qualités du Bassin de Lacq.

Notre Bassin profite de son expérience, de sa culture de la sécurité, de ses capacités (foncier, pipelines, voies ferrées, alimentation électrique… synergie entre les industries présentes). Il peut aussi compter sur l’acceptabilité de ses pouvoirs publics et de ses habitants tout en étant reconnu pour être attentif à l’environnement des salariés et à un développement durable de son territoire.

La Communauté de communes de Lacq-Orthez est facilitatrice pour son écosystème industriel et économique.

La preuve en est avec la requalification réussie de la plateforme industrielle de Mourenx – Noguères – Pardies – Bésingrand : trois centrales photovoltaïques, le plus grand méthaniseur de France, la future base logistique de Lidl, ainsi qu’une partie des projets d’Elyse Energy et, de nouveau, du foncier à la vente avec l’achat par la Communauté de communes d’une partie des terrains et locaux d’anciennement MEAC.
Et bientôt encore de bonnes nouvelles.

Du projet au déploiement, de l’installation à l’amorçage de la production, voire à sa diversification, la Communauté de communes de Lacq-Orthez est aux côtés de ses entreprises actuelles et à venir.

Mourenx, terre de gaz vert

Mourenx, terre de gaz vert

Aujourd’hui, vendredi 28 avril avec le PDG de TotalEnergies Patrick POUYANNE, les représentants de l’Etat et les élus et partenaires locaux, nous avons inauguré le méthaniseur BioBéarn à Mourenx.

A Mourenx, comme à la CCLO, nous avons fait du développement économique et de l’emploi nos priorités. Nos engagements ont permis des avancées conséquentes en peu de temps.

Le site de Mourenx-Noguères-Pardies-Bésingrand a souffert pendant 30 ans d’abandon des industries et de destruction des emplois : Péchiney, les Carreaux d’Aquitaine, Célanèse et Yara. Cette zone industrielle, plus grande qu’Induslacq, était devenue un maquis à sanglier.

Par notre volontarisme depuis près de dix ans avec Jacques CASSIAU-HAURIE, par le rachat des terrains, par de la prospection, de l’accompagnement et de la concertation, de nouvelles activités s’installent désormais sur cette zone oubliée : les méga-centrales photovoltaïques sur des terrains inaptes à la construction il y a deux ans, la base logistique de Lidl demain, des projets de production d’hydrogène vert… et désormais le plus grand méthaniseur de France.

Le Bassin de Lacq était devenu le « Texas béarnais » avec la découverte des gisements. Cette ressource naturelle a permis le développement de notre territoire et a apporté emploi et richesse bien au-delà. L’aventure gazière est née avec la SNPA puis a perduré avec Elf, rachetée par Total par la suite. TotalEnergies et notre territoire sont étroitement liés.

L’extraction gazière est toujours active, avec une destinée uniquement industrielle, alors que l’activité devait disparaitre comme la Ville-Nouvelle.

Aujourd’hui avec ce méthaniseur, le Bassin de Lacq renoue avec sa grande production gazière… désormais verte.

Défendre le projet de méthaniseur pendant la campagne des municipales de 2020 n’était pas la chose la plus simple. L’engagement politique c’est aussi s’investir pleinement quand les enjeux sont justes.
Et ils le sont car cette unité produira, par an et en pleine capacité, 160 GWh et 200 000 tonnes de digestat (fertilisant naturel) et évitera l’émission de 32 000 tonnes de CO2.
C’est avec notre audace que nous y sommes arrivés car notre vision va au-delà de notre génération, au-delà de nos mandats.

Sur notre territoire, la reconquête industrielle n’a pas attendu les grands discours opportunistes de nos gouvernants, ni les crises internationales pour s’engager dans une stratégie de transition énergétique et d’indépendance.

Soyons fiers du renouveau du Bassin de Lacq !

Valoriser le CO2 et préserver notre gisement

Valoriser le CO2 et préserver notre gisement

La réduction de nos émissions de CO2 est la bataille majeure pour sauver notre Planète.

Parmi différentes méthodes, le captage, le stockage et la valorisation du dioxyde de carbone peuvent y participer.
Nous devons soutenir cette recherche, comme toute recherche de transition écologique, tant qu’elle reste bénéfique à tous et, bien sûr, sans danger.

Alors que certains pays sont à la pointe dans cela, en France la méthode de prospective n’est pas bonne et il faut aller plus loin dans les investigations. En premier lieu, il faut rester prudent sur la localisation.

Nos sous-sols ne doivent pas accueillir un gaz fatal alors que des gisements vitaux se trouvent à proximité, ce qui risquerait de les vicier. Comme c’est le cas à Lacq, où le gaz est toujours présent et son extraction industrielle participe au maintien de 7000 emplois.
Un gisement encore en production ne peut ni ne doit servir de réservoir de CO2.

D’autres solutions existent. Il en est un bon exemple au Danemark qui vient d’inaugurer un site de stockage en mer du Nord dans une ancienne nappe de pétrole épuisée, à 1,8 kilomètre de profondeur.
Cette solution sous-marine, au sein de puits réellement épuisés, est bénéfique à tous et sans danger.

Par ailleurs, Le Monde nous apprend qu’à proximité de ce premier site danois, TotalEnergies « a obtenu deux licences d’exploration du stockage [… et] espère enterrer 5 millions de tonnes de CO2 à l’horizon 2030 ».

Aussi utile qu’elle puisse le devenir, cette technologie n’est pas réellement une fin en soi… que nos sols ne pourront pas accueillir indéfiniment.
Il faut en parallèle trouver des solutions d’évitement, de réduction et de valorisation du CO2 dans l’industrie et donc dans nos vies quotidiennes.

Stocker pour stocker, et de cette façon, n’est pas la solution. C’est la raison pour laquelle le Bassin de Lacq n’est pas une option.

Sur les questions de préservations de notre Planète et de gestion des « déchets » nous ne pouvons pas nous passer d’une coopération intelligente et unanime entre industriels, centres de recherche, pouvoirs-publics et bien-sûr collectivités.
Face à un rapport du GIEC toujours plus alarmiste que le précédent, qui était déjà alarmiste, les citoyens du monde ne peuvent qu’agir.

C’est ce que nous faisons à la communauté de communes de Lacq-Orthez avec notre une politique offensive d’accueil d’industries innovantes, tournées vers les transitions énergétiques et écologiques.
Notre vision et notre action communautaire, débutées il y a près de dix ans, portent leurs fruits.
Nous sommes engagés dans la décarbonation, avec le plus grand méthaniseur de France qui se trouve à Mourenx, avec les centrales photovoltaïques, avec le stockage d’électricité renouvelable sur batteries, etc. Et demain nous le serons davantage, je veux le croire, avec des projets de production d’hydrogène novatrices.
Oui, la réduction des émissions de CO2 passe aussi par-là.

Tour des Célibataires : foudroyage en vue

Tour des Célibataires : foudroyage en vue

Les premiers travaux pour préparer la démolition de la tour des Célibataires ont débutés ces derniers jours, sous l’égide de CDC Habitat qui en est le gestionnaire.

Le foudroyage est prévu le dimanche 26 novembre prochain en matinée afin de ne pas impacter la vie du centre-ville (commerces et services), de permettre au plus grand nombre d’y assister et aux foyers évacués d’être moins dérangés (travail, occupations…). Un périmètre autour sera circonscrit et les bâtiments les plus proches seront bâchés.

Ne comptant plus aucun résident, les travaux commencent par la destruction de l’ancien hôtel (fermé depuis plus de dix ans) et le désamiantage complet de la tour.
Dans une logique écologique de réemploi des matériaux, la pierre d’Arudy des escaliers servira pour la réhabilitation du Belvédère et les gravats de base pour les fondations de la future plate-forme logistique de Lidl à Pardies.

La tour de 17 étages a été construite en 1961, pour n’accueillir qu’un hôtel de 200 chambres (destinées aux célibataires travaillant sur le bassin de Lacq). Il ne verra jamais le jour et la tour deviendra un immeuble de 120 logements.

Depuis des décennies la tour offrait une image dégradée de la ville. La rénovation engagée en 1996 ne fut pas suffisante pour la rendre de nouveau attractive. Elle ne correspondait déjà plus aux attentes de logement et petit à petit la vacance y est devenue importante.

Si l’avenir de la tour fut une bataille politique, nous pouvons dire aujourd’hui que notre choix de démolition est unanimement partagé.

La tour des Célibataires était le symbole de la création de la Ville-nouvelle, sa disparition sera le symbole affirmé de la nouvelle rénovation urbaine que nous avons mise en place depuis 2014 : offre de logements repensée, évolution notable des équipements et services, choix architecturaux actuels et appréciés…

A la place de la tour, CDC Habitat va réaliser un immeuble de haute qualité environnementale, à l’architecture singulière et moderne, de 6 étages pour 22 logements sociaux, avec terrasse, parking souterrain, environnement végétalisé… Le gestionnaire immobilier occupera une partie du rez-de-chaussée pour ses bureaux, plus accessibles et plus adaptés à tous leurs locataires.

Ne croyez pas que cette démolition symbolique pour notre ville soit un point final, notre action volontariste de rénovation urbaine va se poursuivre pour une plus grande qualité de vie de tou·te·s les Mourenxois·es.

Lacq-Orthez est (aussi) un acteur majeur de l’hydroélectricité

Lacq-Orthez est (aussi) un acteur majeur de l’hydroélectricité

Ce lundi 16 janvier, je me suis rendu à la centrale hydroélectrique de Baigts-de-Béarn à l’invitation de son maire, Guy Pémartin.
En cette période où des risques demeurent sur les capacités énergétiques du pays, il est important de se soucier aussi de ces infrastructures de production d’énergie verte.

Ce site de production d’hydroélectricité est composé d’un barrage et d’une centrale, gérés par EDF Hydro. Situé sur le gave de Pau, il produit en moyenne 38 GWh d’électricité renouvelable soit l’équivalent de la consommation annuelle en électricité de 15 700 personnes.

Les questions de préservation de la biodiversité restent primordiales. A Baigts-de-Béarn, cinq ouvrages de franchissements permettent la continuité piscicole et un suivi rigoureux de la faune est également réalisé.

L’entreprise publique d’énergie gère également deux autres centrales sur notre territoire à Orthez (Castétarbe) et Puyoô, produisant l’équivalent de la consommation annuelle en électricité de plus de 6000 personnes.

Sur notre territoire nous disposons d’autres centrales hydroélectriques : Pardies, Castétis et une autre à Orthez qui sont gérées par d’autres fournisseurs et produisent environ 56 GWh.

Je crois depuis longtemps que le développement de l’énergie hydraulique est indispensable dans le « mix-énergétique » pour une réelle transition énergétique.
Sa production doit être plus ambitieuse en France, en bénéficiant d’investissements pour les infrastructures actuelles.
Et pourquoi pas en créer de nouveaux ? Nous disposons désormais de moyens plus respectueux de l’environnement pour les réaliser et de mesures de protection de la biodiversité lors de leur utilisation. Cette réflexion doit être menée par les pouvoirs publics, les entreprises du secteur et bien sûr les élus locaux et les associations.

Notre politique volontariste dans le domaine des énergies renouvelables porte ses fruits. Entre le développement du photovoltaïque, du gaz vert (avec le méthaniseur de Mourenx, le plus grand de France), du biocarburant… et la présence de ces nombreuses centrales hydroélectriques, Lacq-Orthez est pleinement tournée vers les énergies renouvelables et fait de notre territoire un pôle de référence des énergies décarbonées.

Unanimes pour notre avenir

Unanimes pour notre avenir

Lundi soir, lors du dernier conseil communautaire de la CCLO, le budget 2023 a été voté à l’unanimité !
Malgré un contexte économique compliqué, le choix de la CCLO est de maintenir son niveau d’investissement en continuant d’assumer toutes ses missions de service public et sans augmentation de la fiscalité.
Depuis le début de la mandature, le budget a toujours été voté à l’unanimité comme tant de délibérations majeures. Tout ceci est la preuve du climat serein qui règne enfin.

2022 aura été une année riche en projets et intense en actions territoriales, sur tous les plans, à la CCLO comme à Mourenx.

Le renouveau économique est réel et visible de tous.
Nous sommes pleinement acteurs dans l’indépendance énergétique, en produisant l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 61 500 habitants. Tout ceci grâce, notamment, à nos investissements dans les centrales solaires de Pardies-Noguères-Mourenx-Bésingrand et le méthaniseur de Mourenx. Des projets tant décriés il y a encore peu et qui désormais nous placent en avance.
Nous sommes aussi acteurs de la transition écologique, en étant tourné vers l’accueil d’industries plus vertes. Les projets prennent vie, les investissements se comptent en millions d’euros et des emplois se créent. Il suffit simplement de rappeler ce qui s’est passé ces dernières semaines : une nouvelle ligne de production pour Toray, le lancement de la production chez Alpha chitin (lauréat de France 2030) et l’inauguration de nouveaux locaux pour M2i.

Cette année, à Mourenx aussi, tant de choses ont été faites dans bien des domaines : le pôle de santé Simone-Veil va ouvrir en janvier, les travaux du gymnase avancent à grands pas, la résidence inter-générationnelle sort de terre, le pôle culturel a été inauguré et… la démolition de la Tour des célibataires est annoncée pour septembre…
A ces bonnes nouvelles s’ajoute le retour des animations culturelles, sportives, commerçantes, caritatives…

Samedi dernier, s’est tenu le séminaire de l’équipe municipale pour préparer un budget combatif pour faire face à la crise énergétique et à ses impacts sur tous.

A l’heure où tant d’incertitudes planent sur notre monde, sur notre pays et même sur nos simples vies, je veux espérer que par nos actions locales et par un réveil national – tant attendu depuis si longtemps – nous saurons faire face à toutes ces crises.

Je vous souhaite de passer de bonnes Fêtes de fin d’année, qu’elles vous soient source de joie et de partage.

Que de bonnes nouvelles économiques pour notre territoire et pour tou·te·s

Que de bonnes nouvelles économiques pour notre territoire et pour tou·te·s

Il ne se passe pas un jour sans que l’on ne parle d’économie sur bassin de Lacq.

J’aime à dire que tous les feux sont au vert sur notre territoire (sur le plan de l’économie comme dans d’autres). Trois événements sont la preuve de cette vitalité forte et enviée de Lacq-Orthez.

Aujourd’hui nous avons inauguré de nouveaux locaux pour le centre de recherche et développement de l’entreprise M2i : leader du biocontrôle végétal et premier producteur européen de phéromones pour la lutte biologique.
Ces locaux se trouvent au sein de la troisième extension de Chemstart’up à Lacq, réalisée sous maîtrise d’ouvrage de la CCLO. D’un coût total de 4,5 millions d’euros, notre intercommunalité l’a financée à hauteur de 2,5 millions pour y accueillir également ARKEMA et CANOE. La plateforme Chemstart’up accueille désormais 85 emplois.

Vendredi dernier, le nouveau préfet a participé à la présentation à la presse d’Alpha chitin : production de chitine et chitosane pour de la pharmacie et de la cosmétique.
Leur site de production nouvellement installé à Lacq représente un investissement de 30 millions d’euros, créateur d’une cinquantaine d’emplois, pour lequel l’entreprise a bénéficié d’aides de la CCLO.

Jeudi dernier, Toray Carbon Fibers Europe (anciennement SOFICAR) a annoncé la création d’une sixième ligne de production de fibres de carbone sur son site d’Abidos. 
Ce matériau contribue à réduire de manière considérable le poids des mobilités aéronautiques, diminuant ainsi la consommation de carburants et leurs émissions.
Ce nouvel investissement de près de 100 millions d’euros s’accompagnera de 50 à 60 emplois supplémentaires.

Notre collectivité est engagée depuis une décennie dans la transition industrielle du territoire à travers la transition écologique et l’indépendance énergétique.

Alors qu’il y a quelques années les sites d’anciennes grandes entreprises étaient devenus des maquis à sangliers, ces mêmes friches industrielles profitent d’un renouveau économique : plus vert et créateur d’emplois.

D’ici peu le bassin de Lacq devrait compter plus d’emplois industriels qu’au temps de l’extraction du gaz.

Les collectivités ne sont pas que des financeurs, elles sont surtout des facilitatrices. Tel est le rôle des élus locaux.
Loin de Paris où nos gouvernants et législateurs annoncent tant de choses mais en font si peu, ce sont les élus de terrains qui sont au travail tous les jours pour l’emploi dans leurs territoires et les services proposés aux administrés.
La CCLO est à l’écoute et accompagne, c’est ce qui fait notre réussite actuelle.