D’une friche à un nouveau lieu de vie, inauguration de la zone de la Passerelle à Orthez

D’une friche à un nouveau lieu de vie, inauguration de la zone de la Passerelle à Orthez

La semaine dernière, avec le préfet nous avons inauguré la zone de la Passerelle à Orthez, accompagnés des élus orthéziens, de ceux du territoire, des entreprises ayant participé au chantier, des premiers occupants de la zone…
Cette coupure de ruban venait mettre un terme à 18 ans de friche et 7 ans de travail de la CC Lacq-Orthez et célébrer renouveau de ce lieu majeur pour Orthez et l’ensemble de notre territoire communautaire.

Suite au départ de la papeterie des Gaves en 2006, cette zone de 11 hectares s’est retrouvée inoccupée durant plus de dix ans.
En 2017, la Communauté de communes de Lacq-Orthez a décidé d’acquérir ce site à l’emplacement stratégique (achat s’est effectué par l’intermédiaire de l’Etablissement public foncier local (EPFL) Béarn-Pyrénées pour le compte de la collectivité).
Un important travail a été effectué en 2017 et 2018 pour démolir les bâtiments existants et dépolluer le site.
La CC Lacq-Orthez a lancé une étude pour définir le devenir du site. Se trouvant très majoritairement sur une zone inondable, il fallait faire de cet état une chance plutôt qu’une contrainte.
Il a été décidé de reconquérir ces milieux naturels situés sur l’autre rive du centre d’Orthez et de préserver sa biodiversité. Les 2 hectares constructibles ont été réservés à des activités tertiaires et de service.

Les travaux se sont déroulés en deux temps : le premier (2021-2023) pour réhabiliter la passerelle de type Eiffel qui enjambe le gave et relie le site à Orthez par la gare. C’est cet élément remarquable qui donnera son nouveau nom à la zone. Le second (2023-2024) pour viabiliser la future zone d’activité et renaturer le site.
En 2023 la CC Lacq-Orthez a racheté le site, encore propriété de l’EPFL, et a vendu le premier lot au Centre hospitalier des Pyrénées, principal acteur de la psychiatrie en Béarn et Soule.

Reliant les deux rives d’Orthez, un cheminement pour les piétons et les cyclistes a été créé pour connecter les quartiers – du centre-ville au nord aux établissements scolaires et aux quartiers pavillonnaires au sud, grâce à sa passerelle – ainsi qu’un accès automobile à la zone depuis l’avenue du Pesqué via un nouveau giratoire.

Sur un budget général de 7 400 000 € HT pour la requalification de la zone, la CC Lacq-Orthez a financé à hauteur de 3 000 000 €, différentes subventions sont venues s’ajouter de la Région (950 000 €), du Département (950 000 €), de l’Etat, par plusieurs dotations et fonds (environ 750 000 €), de l’Europe, du fonds friche de l’EPFL, etc.

Ce projet est à la fois une réussite en offrant un nouveau cadre de vie à Orthez mais aussi une démarche d’optimisation foncière remarquable.
Notre mission intercommunale de développement économique intègre une gestion de plus en plus économe des sols, pour répondre aux impératifs environnementaux ici à Orthez comme sur le Bassin de Lacq avec la zone à Mourenx-Pardies-Noguères-Bésingrand.

Tous, collectivités, occupants, et futurs usagers sommes fiers et heureux de la transformation de cette friche industrielle en un lieu pluriel mêlant activités tertiaires et nature en ville. Et déjà les populations s’approprient la zone de la Passerelle.

Lacq est un réservoir de projets pas de déchets !

Lacq est un réservoir de projets pas de déchets !

Vous le savez, depuis longtemps je m’oppose au projet Pycasso (que certains rebaptisent PICTUrS) et à ceux qui veulent enterrer leur CO2 sous nos pieds.

Ils se nomment Teréga (le palois gestionnaire d’infrastructures de gaz), Lafarge (le cimentier), Repsol (le pétrolier espagnol) ou encore Arcelor-Mittal (l’aciériste indien) et ils veulent enfouir le CO2 émis par des entreprises polluantes dans les puits toujours en exploitation du Bassin de Lacq.

Aujourd’hui Pau accueille le salon ICM (Industrial carbon management) qui fait notamment la promotion de ce stockage. Nous ne pouvions pas rester muets.
Alors pour que les participants à ce salon aient conscience des dangers d’un tel projet, pour que ceux qui veulent décider à notre place comprennent notre détermination : nous communiquons à grande échelle.

J’ai déjà alerté les ministres de l’Economie et de l’Industrie (je le ferai également avec les nouveaux), les services de l’Etat, les acteurs locaux et les syndicats.
Sur le territoire, nous nous sommes tous opposés publiquement à cet enfouissement : industriels locaux, conseil d’administration de Chemparc (le groupement d’intérêt public qui contribue au développement économique du bassin de Lacq), les 60 conseils municipaux des communes de notre communauté (chacun par délibération), le conseil de la Communauté de communes de Lacq-Orthez, à l’unanimité…
Malgré cette opposition générale, ces industriels, avec l’appui d’acteurs publics, veulent toujours imposer, par la force, cette aberration écologique, sociale et économique.

Seule la poursuite des études sur l’évitement et la réduction, la capture et la valorisation du CO2 sera source d’une décarbonation réussie pour toutes et tous. Ces industriels qui veulent enterrer leurs déchets peuvent très largement financer leur projet autrement. 

Enfouir ce CO2 ici, c’est tuer notre écosystème économique local, c’est tuer les 8000 emplois du Bassin, c’est tuer tous les projets d’intérêt national qui vont s’implanter chez nous… c’est tuer notre territoire et sa dynamique.

Notre département – et plus particulièrement le Béarn – ne serait pas si attractif si, 70 ans en arrière, le gisement de gaz n’avait pas été découvert à Lacq.
Aujourd’hui notre Bassin industriel vit toujours du gaz mais il est surtout un acteur majeur de la production d’énergies renouvelables, du verdissement des activités industrielles, de la réduction des rejets de CO2 : Lacq-Orthez décarbone l’avenir !

Nous combattrons jusqu’au bout pour notre territoire et ceux qui y vivent.

Pour comprendre notre juste combat : lacq-orthez.fr

28e Foire d’Artix

28e Foire d’Artix

Ce week-end, samedi 12 et dimanche 13 octobre, se tiendra la 28e Foire d’Artix organisée par la Communauté de communes de Lacq-Orthez, en partenariat avec la commune d’Artix.
Rendez-vous incontournable de l’automne, la Foire accueillera plus d’une centaine de commerçants et d’artisans locaux, auxquels s’ajouteront les associations du territoire.

Dès samedi matin, tout le centre-ville s’animera pour cet événement commercial gratuit avec, à 11 h, l’inauguration officielle en musique.

Car cette Foire sera grandement musicale : samedi un concert folk sur scène du groupe Mother Folkers (14 h 30) et puis un autre par le groupe Hommage à Renaud (16 h).
Dimanche, un concert années 60-70 avec le groupe Amarillo (13 h 30), le bal gascon (14 h 30) derrière l’Hôtel de ville, puis le concert sur scène des Macadam Farmers (15 h 30).

A toutes ces animations, s’ajoutent les traditionnels spectacles de rue ainsi que les jeux en bois, manèges et photobooth gratuit.

Et que ne serait pas la Foire d’Artix sans son incontournable repas du samedi soir à la salle polyvalente organisé par les Artics Show, au profit de Handicap Randonnée, et son traditionnel vide-greniers du dimanche organisé par le Comité C’P’Artix avec près de 100 exposants.

Le commerce connaît des évolutions majeures (pour ne pas dire une révolution), accentuées par la crise de la Covid, l’inflation de ces dernières années et une économie maussade.
Pour répondre aux nouvelles pratiques des consommateurs, la Communauté de communes accompagne quotidiennement les commerçants dans leur installation, leur développement, mais aussi leur maintien, à Lacq-Orthez.

Avec nos foires, Mourenx au printemps et Artix à l’automne, avec nos Festi’marchés estivaux, avec nos marchés d’été nocturnes à Orthez, avec nos animations de Noël… c’est toute cette somme d’actions communautaires qui soutient nos commerces et font vivre notre territoire.

Alors, plus qu’une foire commerciale, ce week-end venez découvrir, chanter, danser, vibrer, vous restaurer… mais aussi consommer à Artix.

Pour en savoir + : lacq-orthez.fr

Un nouvel accès et de futures enseignes commerciales à Eurolacq II

Un nouvel accès et de futures enseignes commerciales à Eurolacq II

Une nouvelle infrastructure majeure va venir fluidifier l’accès à la zone Eurolacq II, et à ses futures enseignes commerciales, depuis la bretelle d’autoroute de la gare de péage d’Artix.

Mercredi avec les parties prenantes, nous avons présenté à la presse les futurs travaux. Ils seront lancés le 23 septembre, pour une durée prévisionnelle de six mois.

La CC Lacq-Orthez est propriétaire de cette zone d’activités, située sur les communes d’Artix, Labastide-Cézéracq et Labastide-Monréjeau, qui est devenue un espace économique majeur de l’est de notre territoire.
Récemment dotée d’un restaurant McDonald’s, la zone accueillera d’ici l’été 2025 un supermarché Super U et huit nouvelles boutiques, qui viennent compléter l’offre existante en centre-ville d’Artix.

A ce jour, Eurolacq II ne dispose que de deux entrées et d’une seule sortie, situées sur les deux ronds-points de la route départementale.
Ce nouveau giratoire sur la bretelle d’autoroute permettra des entrées et des sorties plus aisées et sécurisées à proximité directe des futurs commerces.

Si la maîtrise d’ouvrage est réalisée par la Communauté de communes de Lacq-Orthez, le projet a été pensé en partenariat avec le groupe Système U, le Département des Pyrénées-Atlantiques et Vinci Autoroutes (concessionnaire autoroutier).
Les travaux sont estimés à un peu plus d’un million d’euros : le Département verse une subvention de 100 000 € et le restant est partagé entre l’intercommunalité pour 43 % et la société Prolacq (qui porte les projets du groupe Système U) pour 57 %.

La circulation sera maintenue durant quasiment toute la durée du chantier ; des voies provisoires seront construites. Seuls six jours de fermeture (seulement pour quelques heures) seront nécessaires, soit sur l’ensemble de la bretelle, soit simplement sur un seul sens de circulation.

La maîtrise d’œuvre sera assurée par l’entreprise Ading Ingénierie de Biron et les travaux seront principalement réalisés par le groupement Deumier & Lafont de Labastide-Cézéracq et Orthez.

La zone Eurolacq II – à la fois artisanale, tertiaire, de services et commerciale – est un succès.
Après l’installation de ces nouveaux commerces elle sera remplie à 90 %, avec une vingtaine d’occupants et comptera près de 150 emplois.

Ce week-end c’est la Foire de Mourenx

Ce week-end c’est la Foire de Mourenx

A vos marques, prêts, partez : ce week-end, les 4 et 5 mai, c’est la 32ème édition de la Foire de Mourenx.

Avec sa centaine d’exposants, son entrée et ses animations gratuites, la Foire de Mourenx est l’événement de promotion du commerce et de l’artisanat : art et déco, habitat et loisirs, terroir et gastronomie, associations locales…
Elle est organisée par la Communauté de communes de Lacq-Orthez, via sa compétence Commerce, en partenariat avec la mairie de Mourenx.

Avec les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 le thème était tout trouvé. Tout au long des allées et sur les places mourenxoises, venez profiter des animations gratuites : spectacles de BMX, démonstrations et battles de breakdance, shows du champion de France de foot freestyle… mais aussi des initiations au karaté, au tir à l’arc, à l’athlétisme, à l’escalade, etc., avec des associations locales.

Cette année, les stands et les différents espaces thématiques ont été réorganisés pour permettre de mieux en profiter et pour mieux recentrer la Foire au cœur de la ville.

Ainsi vous pourrez aussi accéder à la médiathèque du MI[X] qui proposera des animations sport et culture.

Sous le chapiteau de la CC Lacq-Orthez, place du Travail, apprenez en vous amusant à devenir des pros du tri des déchets et du compostage avec la réalité virtuelle, et prendre conseil sur la rénovation de votre habitation avec l’aide des agents du guichet Habitat-Energie.

Sur la place du Béarn, le service municipal Education – jeunesse, vous attend sous chapiteau pour jouer, dessiner, cuisiner, fabriquer, se maquiller…

Vous ne serez pas en reste pour vous restaurer, outre les commerces mourenxois et les stands des associations, cette année avec le retour de la mini-ferme du comice agricole, les éleveurs et producteurs locaux vous proposeront un déjeuner servi à table sous leur chapiteau : blonde d’Aquitaine de Lagor, canard de Baigts-de-Béarn, fromages de Monein et glaces de Casteide-Candau…

Samedi soir, un concert avec NOEMIS AND FRIENDS suivi par les MACADAM FARMER vous attend place du Gabizos.

Le secteur du commerce doit faire face à de nombreuses mutations dans les pratiques d’achats de tous. Après la crise de la COVID, la forte inflation des ces derniers mois est venue fragiliser davantage tant des indépendants que des franchisés.
Le commerce s’est mondialisé. Si cela fut parfois bénéfique pour le pouvoir d’achat de beaucoup, cela n’est pas bon pour l’environnement, pour les artisans mais aussi pour notre culture.
Nous ne pouvons pas tout ! Se nourrir, s’habiller, s’équiper n’est pas qu’une question de besoin et d’envie mais aussi de finance et d’accès. C’est pourquoi, à la Communauté de communes comme à la Ville nous sommes mobilisés. Nous faisons de notre mieux pour répondre aux attentes de tous : ce qui souhaitent faire leurs courses à pied dans nos centres-villes, ceux qui prennent la voiture pour aller dans les zones commerciales et même ceux qui souhaitent acheter en-ligne chez nos commerçants locaux, en accompagnant les consommateurs et les commerçants.

Nos foires sont des actrices de nos pratiques commerciales. Elles sont en plus le lieu de réjouissances, d’animations et de gourmandises.
Alors vous êtes toutes et tous attendus de la Foire de Mourenx !

Retrouvez toutes les animations et les informations pratiques sur www.cc-lacqorthez.fr.

L’ancienne papeterie des gaves d’Orthez devient la zone économique de la passerelle

L’ancienne papeterie des gaves d’Orthez devient la zone économique de la passerelle

Longtemps ce fut la papeterie des gaves avant de prendre le nom de son dernier propriétaire. La Saïca à l’entrée sud d’Orthez, entre l’avenue du Pesqué et le gave va devenir, grâce à la Communauté de communes de Lacq-Orthez, la zone de la passerelle : lieu pluriel d’activités de santé, économiques et tertiaires et aussi espace de biodiversité.

En 2017 notre intercommunalité a acheté, par l’intermédiaire de l’Etablissement public foncier local (EPFL), les 11 hectares de cette friche industrielle, à l’abandon depuis plus de 10 ans.

Cette action communautaire rentre dans le cadre de notre politique foncière de développement économique et dans notre volonté de limiter l’artificialisation des sols en réhabilitant des zones oubliées.
Entre 2017 et 2018, la zone a été démolie et dépolluée.

9 hectares du site se trouvent en zone inondable, et en grande partie identifiés Natura 2000 et Zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff). D’où notre choix de faire de ces espaces un projet à haute valeur environnementale, tant pour les espaces devenus inconstructibles que pour les futurs espaces tertiaires.

Seule la passerelle (qui donnera son nom au site), de type Eiffel, a été conservée pour sa qualité patrimoniale. Dépolluée et restaurée, en 2021 – 2022, elle permettra une liaison douce entre les deux rives : du collège à la gare, de la rive sud au centre-ville, etc.

Le permis d’aménager pour les futurs occupants comporte un cahier de prescriptions architecturales, environnementales et paysagères : limitation de l’artificialisation des sols, construction sur pilotis, gestion de la hauteur du bâti, architecture bioclimatique et continuité végétale.

Depuis l’année dernière nous travaillons à la renaturation du site (grâce à la supervision d’une écologue). Un véritable chantier s’est porté sur la destruction des plantes invasives telle la renouée du Japon, par fauchage, incinération et décapage des terres.
350 arbres et arbustes, adaptés au lieu et au changement climatique seront plantés et 8500 m² de pelouse et prairies créés dans ce véritable îlot de fraicheur.

La ville d’Orthez souffre de peu d’espaces disponibles pour accueillir de nouvelles activités. Six lots vont voir le jour sur cette zone pour pallier ce manque. Cinq de 800 à 1500 m² et un grand pour le Centre hospitalier des Pyrénées (CHP – hôpital psychiatrique) qui va réunir ses trois antennes orthéziennes sur cet unique site.

Une visite de chantier avec les acteurs professionnels, les services communautaires et les élus concernés a permis de d’apprécier ce considérable chantier à Orthez, pour notre territoire.

Le budget prévisionnel est de 7 500 000 € HT dont 3 000 000 € pour la CC Lacq-Orthez et le reste via différentes subventions de l’Etat, du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine et du Conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques.

Le CHP ouvrira dès cet été et l’entièreté de la zone à l’automne.

Le Salon de l’agriculture bat au rythme de notre territoire

Le Salon de l’agriculture bat au rythme de notre territoire

Ces derniers jours je me suis rendu au Salon international de l’agriculture, à Paris, avec Guy Pémartin, vice-président en charge de l’Agriculture à la CC Lacq-Orthez et maire de Baigts-de-Béarn.

Ce déplacement fut l’occasion de retrouver des acteurs du territoire, de prendre en compte toutes les doléances du monde agricole mais aussi d’échanger sur ce qui fonctionne et ce qui est espéré. La crise n’est pas nouvelle, mais elle s’est accentuée par un excès de normes et surtout des prix payés aux agriculteurs qui ne leur permettent plus de vivre.

Le monde agricole, grâce à son salon dédié, peut faire entendre sa voix.
Il est vrai que les multinationales de l’agroalimentaire et les distributeurs sont très visibles mais les plus petits producteurs, ceux de nos campagnes et de notre quotidien sont présents en nombre et font la fierté de notre terroir et la joie des visiteurs.

Loin des débordements de l’inauguration par le Président de la République, les élus locaux sont bien reçus dans leur ensemble. Les agriculteurs sont continuellement en lien avec leurs élus sur le terrain ; ils savent qui les accompagne et qui les défend.

À la CC Lacq-Orthez, nous souhaitons accompagner ceux qui travaillent cette terre nourricière en leur offrant de nouvelles perspectives : préservation des terres, plantation des haies, approvisionnement local dans les crèches, marchés des producteurs, accompagnement de la plateforme « manger Béarnais », méthanisation, pour ne citer qu’elles.

La France monte au Salon de l’agriculture, d’où la présence de stands du Département des Pyrénées-Atlantiques et de la Région Nouvelle-Aquitaine, où j’étais convié aux côtés de leurs présidents.

Le salon n’est pas qu’une vitrine médiatique, c’est aussi le lieu qui propose des solutions concrètes pour une nouvelle agriculture répondant aux défis d’aujourd’hui et de demain.
Ainsi les pépites de l’innovation du Bassin de Lacq y sont aussi présentes, tel que M2i – expert du biocontrôle dans les avancées scientifiques aux enjeux de l’agro-écologie.
J’ai pu retrouver des partenaires économiques de notre intercommunalité comme l’IFP Energies nouvelles (IFP-EN) – acteur majeur de la recherche et de la formation dans les domaines de l’énergie, du transport et de l’environnement – où je me suis rendu avec le préfet des Pyrénées-Atlantiques mais aussi avec Arnaud Montebourg, ancien ministre de l’Industrie puis de l’Economie et promoteur du « made in France ».

Pour terminer, je tiens à apporter mon soutien à l’inscription de la transhumance au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Au-delà de la mise en lumière de nos traditions toujours actuelles, c’est aussi leur préservation qui est en jeu. 

2024, des ambitions aux réalisations

2024, des ambitions aux réalisations

S’il suffit d’allumer la télévision pour entendre de mauvaises nouvelles, il suffit de regarder les mois passés et les mois à venir pour voir que 2024 s’annonce bonne pour notre territoire.

A Mourenx, 2023 a été marquée par l’inauguration du pôle de santé, le foudroyage de la tour des Célibataires et le spectacle de Nos Cabanes, qui a mobilisé le tissu associatif, les comités de quartier et d’une manière générale les habitants de la ville.

2024 verra nos ambitions se concrétiser avec, entre autres, la fin des travaux du nouveau gymnase, la livraison de la résidence intergénérationnelle Pablo Picasso, la construction d’un foyer à Mourenx-bourg pour le club de football, la rénovation de la place du Béarn avec des espaces verts et la création d’un cheminement qui ira jusqu’au Belvédère.

Nous allons réhabiliter la friche qu’est devenu le Belvédère avec la volonté de revenir à son état originel et d’en faire le « phare » de Mourenx.

A la Communauté de communes de Lacq Orthez, 2024 est l’année des dix ans. En 2014 ce n’était pas la dernière grande fusion pour notre intercommunalité, non c’était la naissance d’une nouvelle communauté de communes qui, aujourd’hui, s’inscrit dans le paysage comme l’une des plus dynamiques.

Les défis sont nombreux, nos missions sont de plus en plus complexes, les attentes de plus en plus fortes et nous restons les artisans engagés de la vie de nos villes et de nos villages.
Il y a le quotidien – la voirie, les espaces-verts, l’animation, la petite enfance, etc. – et il y des chantiers colossaux qui nous attendent les prochains mois pour dessiner notre territoire pour les décennies à venir : urbanisme, logement, énergies, habitat…

Mais comment pourrait vivre un territoire sans créer de la richesse, sans créer de nouveaux emplois, sans se développer économiquement ? Il ne pourrait pas.
C’est pourquoi notre travail quotidien se porte là-dessus et non sans un certain succès. Nous accueillons les industries de la chimie verte, de la décarbonation, des énergies renouvelables… c’est chez nous que se dessine demain. Avec l’ancien président de la CC Lacq-Orthez, Jacques Cassiau-Haurie, nous avons préparé l’avenir.

Cet avenir se construit avec l’ensemble des acteurs de notre territoire et je les en remercie.

A toutes et tous mes vœux de santé, de bonheur et de prospérité.

Continuons de croire en notre futur et osons !

Stockage de CO2 : ne les laissons pas sacrifier le Bassin de Lacq

Stockage de CO2 : ne les laissons pas sacrifier le Bassin de Lacq

Le Bassin de Lacq, c’est 1600 nouveaux emplois attendus d’ici à 2028, qui, additionnés aux 7500 emplois industriels actuels, rendront notre territoire plus dynamique qu’à l’époque faste de l’extraction gazière.
Le parfait exemple est le projet e-Cho (bio-carburants) avec ses 2 milliards d’investissement et ses 800 emplois directs et indirects.
Le territoire de Lacq-Orthez, c’est 55 000 habitants, plus de 20 000 emplois, un territoire en pleine croissance.
La Communauté de communes de Lacq-Orthez, c’est 9 millions d’euros de budget d’investissement, votés hier par les élus pour des missions de service public (voirie, mobilités, traitement des déchets…) maintenues voire accrues et sans augmentation de la fiscalité.

Les voyants sont au vert… En seulement dix ans, par des actions politiques offensives, nous avons rendu notre territoire actif et attractif.

Aujourd’hui Lacq-Orthez décarbone l’avenir !

Pourtant des « pôles de réflexion », un pétrolier étranger, un acteur de transport et de stockage de gaz flanqué de quelques personnes zélées, voudraient tout faire disparaitre en transformant notre territoire en lieu de stockage souterrain de CO2, au bénéfice de gros pollueurs (qui ne sont pas du Béarn).

Depuis de nombreux mois j’alerte – comme via cette newsletter en avril dernier mais aussi à plusieurs reprises auprès du gouvernement, des décideurs, des entreprises impactées (dont le PDG de TotalEnergies), et des salariés – sur ce sujet qui soumettrait notre population à des risques non maîtrisés.

Les promoteurs de cette idée de séquestration nous affirment que stocker du CO2 dans des puits qui ne sont plus en activité est une solution… Mais les puits du Bassin de Lacq ne sont pas déplétés (ils sont toujours en activité) ! Des contrats d’exploitation de ces puits courent jusqu’en 2043 et d’ailleurs, force géologique de notre sous-sol, les gisements se regonflent, il y aurait donc une exploitation possible au-delà.

Si l’extraction commerciale a pris fin en 2013, le gaz de Lacq est toujours utilisé pour les activités industrielles. 1500 emplois y sont directement liés, en particulier pour la chimie du souffre dont ARKÉMA est le leader mondial. Et ces emplois sont la base des 7500 emplois industriels du Bassin de Lacq. Stopper l’extraction actuelle du gaz c’est tuer tous ces emplois, c’est tuer un bassin de vie qui renaît, c’est tuer notre territoire d’excellence.

Toutes ces années d’efforts pour accueillir des industries innovantes participant à la décarbonation de la Planète et à la souveraineté nationale ne peuvent pas être réduites à néant, pour de la spéculation et du green washing.

Les solutions d’évitement, de réduction et de valorisation du CO2 sont, à mon sens, la priorité.

Nous sommes, plus que jamais, engagés à défendre nos trajectoires industrielles et économiques nouvelles au bénéfice de toutes et de tous et de Lacq-Orthez.


En illustration, la pose de la première pierre de la 6ème ligne de production de Toray à Abidos mercredi dernier, 125 millions d’euros et 50 emplois supplémentaires, avec le soutien financier (entre autres) de la CC Lacq-Orthez. Ça c’est de la décarbonation utile.

Posté dans Économie & Emploi
Soutenir les leaders locaux

Soutenir les leaders locaux

Hier, en compagnie des vice-présidents et conseillers délégués de la Communauté de communes de Lacq-Orthez (et des services), nous nous sommes rendus chez TORAY Carbon Fibers Europe.

L’entreprise, créée en 1982 (coentreprise Toray et Elf-Aquitaine) et désormais 100 % japonaise depuis 2011, est présente sur deux sites : Lacq et Abidos (le fameux bâtiment orange long de plus de 600 m).
Avec ses 400 salariés, elle réalise localement de la fibre de carbone et des matériaux composites de très haute qualité (premium), utilisés dans l’aérospatiale (tout ce qui vole), l’automobile, le maritime, le nucléaire (pour l’enrichissement de l’uranium civil), l’éolien (pour faire des éoliennes plus grandes, plus légères et plus productives), le cyclisme et les transports électriques.

Derrière les murs de nos industries se cachent autant de productions pour notre quotidien que de créations pour un futur plus respectueux de notre Terre.

Depuis la création de la première ligne de production, toujours en activité, sur notre territoire en 1985, Toray a su se développer et faire face à différentes crises (dont les dernières : crises COVID, crise de l’aéronautique, crise énergétique) en investissant d’autres marchés, préservant ainsi l’activité dans les contextes difficiles. Désormais une sixième ligne de production est en construction (TEF 6).
Celle-ci répond certes à la demande mais aussi au développement des marchés de matériaux innovants de haute technologie.
Pour cet investissement, pour les 50 emplois d’opérateurs qui seront créés, pour le soutien à un leader mondial présent sur notre territoire, les élus de la CCLO ont voté l’attribution d’une aide de 250 000 €. Additionnés aux soutiens de la Région Nouvelle-Aquitaine, du Département des Pyrénées-Atlantiques et de l’Etat, ce sont 11 millions d’euros de subvention pour un chantier de 125 millions d’euros.

Je tiens à saluer Jean-Marc Guilhempey, son PDG, homme d’actions et de valeurs à la carrière exemplaire. C’est grâce à son investissement personnel que la direction japonaise du groupe Toray fait les bons choix pour l’entreprise et pour l’entreprise sur notre territoire.

Comme le dit la devise de Toray CFE, il faut « innover aujourd’hui pour construire demain ». Par cette aide, par nos actions de développement économique, la CC Lacq-Orthez démontre, une fois de plus, son engagement, depuis une décennie, dans la transition industrielle de notre territoire à travers la transition écologique.