Valoriser le CO2 et préserver notre gisement

Valoriser le CO2 et préserver notre gisement

La réduction de nos émissions de CO2 est la bataille majeure pour sauver notre Planète.

Parmi différentes méthodes, le captage, le stockage et la valorisation du dioxyde de carbone peuvent y participer.
Nous devons soutenir cette recherche, comme toute recherche de transition écologique, tant qu’elle reste bénéfique à tous et, bien sûr, sans danger.

Alors que certains pays sont à la pointe dans cela, en France la méthode de prospective n’est pas bonne et il faut aller plus loin dans les investigations. En premier lieu, il faut rester prudent sur la localisation.

Nos sous-sols ne doivent pas accueillir un gaz fatal alors que des gisements vitaux se trouvent à proximité, ce qui risquerait de les vicier. Comme c’est le cas à Lacq, où le gaz est toujours présent et son extraction industrielle participe au maintien de 7000 emplois.
Un gisement encore en production ne peut ni ne doit servir de réservoir de CO2.

D’autres solutions existent. Il en est un bon exemple au Danemark qui vient d’inaugurer un site de stockage en mer du Nord dans une ancienne nappe de pétrole épuisée, à 1,8 kilomètre de profondeur.
Cette solution sous-marine, au sein de puits réellement épuisés, est bénéfique à tous et sans danger.

Par ailleurs, Le Monde nous apprend qu’à proximité de ce premier site danois, TotalEnergies « a obtenu deux licences d’exploration du stockage [… et] espère enterrer 5 millions de tonnes de CO2 à l’horizon 2030 ».

Aussi utile qu’elle puisse le devenir, cette technologie n’est pas réellement une fin en soi… que nos sols ne pourront pas accueillir indéfiniment.
Il faut en parallèle trouver des solutions d’évitement, de réduction et de valorisation du CO2 dans l’industrie et donc dans nos vies quotidiennes.

Stocker pour stocker, et de cette façon, n’est pas la solution. C’est la raison pour laquelle le Bassin de Lacq n’est pas une option.

Sur les questions de préservations de notre Planète et de gestion des « déchets » nous ne pouvons pas nous passer d’une coopération intelligente et unanime entre industriels, centres de recherche, pouvoirs-publics et bien-sûr collectivités.
Face à un rapport du GIEC toujours plus alarmiste que le précédent, qui était déjà alarmiste, les citoyens du monde ne peuvent qu’agir.

C’est ce que nous faisons à la communauté de communes de Lacq-Orthez avec notre une politique offensive d’accueil d’industries innovantes, tournées vers les transitions énergétiques et écologiques.
Notre vision et notre action communautaire, débutées il y a près de dix ans, portent leurs fruits.
Nous sommes engagés dans la décarbonation, avec le plus grand méthaniseur de France qui se trouve à Mourenx, avec les centrales photovoltaïques, avec le stockage d’électricité renouvelable sur batteries, etc. Et demain nous le serons davantage, je veux le croire, avec des projets de production d’hydrogène novatrices.
Oui, la réduction des émissions de CO2 passe aussi par-là.

Continuons le combat contre la réforme des retraites

Continuons le combat contre la réforme des retraites

En ce nouveau jour de mobilisation sociale contre la réforme des retraites, j’ai tenu à réitérer mon opposition à cette réforme injuste en manifestant à Pau. La mobilisation était encore très massive, pour ne pas dire record par endroits. Ce qui est la preuve de la détermination de toutes et tous.
Même sur notre territoire de Lacq-Orthez des rassemblements se sont déroulés ces derniers jours.

Un départ à la retraite à 64 ans, sans contrepartie, et sans prendre en compte la pénibilité est d’une grande injustice et creuse davantage le fossé entre les travailleurs et leur travail. Quelle valeur est offerte au travail en réduisant les droits des travailleurs ? Ce changement est injustifié !
Sans oublier que contrairement au discours officiel, cette réforme ne réduit pas les inégalités entre les femmes et les hommes et n’offre pas une meilleure rémunération pour les petites retraites. Nous sommes tous concernés ; ne nous laissons pas maltraiter !

La concertation prônée par la Première ministre n’est qu’un élément de langage et non une réalité.
Le débat à l’Assemblée nationale fut inaudible pour tous les citoyens. D’ailleurs avons-nous vu et entendu notre parlementaire être aux côtés des Françaises et des Français engagés ?
Pis encore, le travail sénatorial a été une mascarade, fait d’arrangements de « marchands de tapis » et montrant le vrai visage du parti présidentiel.

La France dite périphérique se lève. Cette France toujours oubliée par un Etat jacobin, dans un pays jamais vraiment décentralisé et encore plus avec un Président de la République qui gouverne seul.

Ce Président a été élu grâce aux voix de la gauche pour éviter que l’extrême droite accède au pouvoir. Cette élection n’est pas une adhésion à son programme et ne lui offre pas toutes libertés pour 5 ans. Alors oui, Monsieur le Président, la rue est légitime ; c’est le peuple qui est dans la rue.

J’ai de grandes craintes sur la suite de ce mandat. Les paroles du chef de l’Etat hier prouvent sa totale déconnexion avec les Françaises et les Français et leur vie. Emmanuel Macron – qui se « disait ni de gauche, ni de droite » – est en réalité indéterminable et, en même temps, malfaisant.

Aujourd’hui, comme hier et encore plus demain : restons toutes et tous mobilisés !

Sauvons nos retraites, préservons nos vies

Sauvons nos retraites, préservons nos vies

Hier le pays a connu une nouvelle journée de mobilisation massive contre la réforme des retraites du gouvernement Macron – Borne.
A Pau nous étions 18 500 à manifester, soit 4 500 de plus que le 19 février dernier.
Au-delà de Paris c’est bien la province qui est dans la rue et qui prouve que les Françaises et les Français rejettent cette réforme infondée et néfaste.

L’allongement de la durée de cotisation et le recul de l’âge de départ à la retraite sont une vraie fausse bonne idée pour régler le problème du financement des retraites, si tant est qu’il y ait un problème.

La recherche d’un équilibre financier pourrait se faire ailleurs : sur les compléments de salaire aujourd’hui non soumis à cotisation comme l’intéressement, sur les dividendes pour les salariés… D’autres leviers existent, le gouvernement sait bien trouver des milliards quand il le souhaite.

Le fait que nous vivions plus longtemps est sans doute dû à un départ à la retraite à un âge décent et à notre système de santé. Or, aujourd’hui, l’état des moyens de santé publique est plus que dégradé et le gouvernement s’attaque désormais à la retraite de toutes et tous.

Ce que défendent les travailleurs aujourd’hui ce ne sont pas leurs acquis, c’est une vision différente du partage des richesses. Notre société voit les différences de salaires se creuser comme jamais, avec des niveaux de rémunération sans maximum alors que le salaire minimum ne suffit plus pour vivre dignement.

Cette réforme accroît les injustices : pour les femmes, pour ceux qui ont des carrières incomplètes (souvent dues à leur vie de famille ou à des difficultés personnelles), pour ceux qui ont commencé à travailler un peu tardivement…

Je crois en la valeur travail. Je la crois essentielle à l’épanouissement de l’homme. Toutefois notre rapport au travail change, nous ne pouvons pas le nier. Nos attentes sont différentes et ne vont pas à l’encontre de la bonne marche du pays.

En ce 1er février, les coûts de l’électricité bondissent de 15 %, les péages augmentent, faire le plein atteint de nouveau les 2 € le litre, la durée de l’indemnisation chômage est réduite (par ce gouvernement), le coût du logement n’a jamais été aussi élevé depuis 30 ans (rapport de la Fondation Abbé Pierre de ce jour), les associations de distribution de denrées alimentaires voient la demande exploser, le taux de rémunération du livret A – bien qu’en hausse – ne rejoint pas celui de l’inflation… Cette liste désastreuse est bien trop longue.
Le gouvernement et la puissance publique ne prennent pas la mesure de la dégradation des conditions de vie de millions de Françaises et de Français, alors que d’autres s’enrichissent à outrance sur le dos de ces inégalités.

Tout ceci nourrit la fracture sociale !

Alors dans une République qui affiche égalité et fraternité sur le fronton de ses édifices, il serait bon que le gouvernement entende que ceux qui défilent aujourd’hui ont contribué à un front républicain qui finira par céder si le peuple n’est pas entendu.

Unanimes pour notre avenir

Unanimes pour notre avenir

Lundi soir, lors du dernier conseil communautaire de la CCLO, le budget 2023 a été voté à l’unanimité !
Malgré un contexte économique compliqué, le choix de la CCLO est de maintenir son niveau d’investissement en continuant d’assumer toutes ses missions de service public et sans augmentation de la fiscalité.
Depuis le début de la mandature, le budget a toujours été voté à l’unanimité comme tant de délibérations majeures. Tout ceci est la preuve du climat serein qui règne enfin.

2022 aura été une année riche en projets et intense en actions territoriales, sur tous les plans, à la CCLO comme à Mourenx.

Le renouveau économique est réel et visible de tous.
Nous sommes pleinement acteurs dans l’indépendance énergétique, en produisant l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 61 500 habitants. Tout ceci grâce, notamment, à nos investissements dans les centrales solaires de Pardies-Noguères-Mourenx-Bésingrand et le méthaniseur de Mourenx. Des projets tant décriés il y a encore peu et qui désormais nous placent en avance.
Nous sommes aussi acteurs de la transition écologique, en étant tourné vers l’accueil d’industries plus vertes. Les projets prennent vie, les investissements se comptent en millions d’euros et des emplois se créent. Il suffit simplement de rappeler ce qui s’est passé ces dernières semaines : une nouvelle ligne de production pour Toray, le lancement de la production chez Alpha chitin (lauréat de France 2030) et l’inauguration de nouveaux locaux pour M2i.

Cette année, à Mourenx aussi, tant de choses ont été faites dans bien des domaines : le pôle de santé Simone-Veil va ouvrir en janvier, les travaux du gymnase avancent à grands pas, la résidence inter-générationnelle sort de terre, le pôle culturel a été inauguré et… la démolition de la Tour des célibataires est annoncée pour septembre…
A ces bonnes nouvelles s’ajoute le retour des animations culturelles, sportives, commerçantes, caritatives…

Samedi dernier, s’est tenu le séminaire de l’équipe municipale pour préparer un budget combatif pour faire face à la crise énergétique et à ses impacts sur tous.

A l’heure où tant d’incertitudes planent sur notre monde, sur notre pays et même sur nos simples vies, je veux espérer que par nos actions locales et par un réveil national – tant attendu depuis si longtemps – nous saurons faire face à toutes ces crises.

Je vous souhaite de passer de bonnes Fêtes de fin d’année, qu’elles vous soient source de joie et de partage.

Que de bonnes nouvelles économiques pour notre territoire et pour tou·te·s

Que de bonnes nouvelles économiques pour notre territoire et pour tou·te·s

Il ne se passe pas un jour sans que l’on ne parle d’économie sur bassin de Lacq.

J’aime à dire que tous les feux sont au vert sur notre territoire (sur le plan de l’économie comme dans d’autres). Trois événements sont la preuve de cette vitalité forte et enviée de Lacq-Orthez.

Aujourd’hui nous avons inauguré de nouveaux locaux pour le centre de recherche et développement de l’entreprise M2i : leader du biocontrôle végétal et premier producteur européen de phéromones pour la lutte biologique.
Ces locaux se trouvent au sein de la troisième extension de Chemstart’up à Lacq, réalisée sous maîtrise d’ouvrage de la CCLO. D’un coût total de 4,5 millions d’euros, notre intercommunalité l’a financée à hauteur de 2,5 millions pour y accueillir également ARKEMA et CANOE. La plateforme Chemstart’up accueille désormais 85 emplois.

Vendredi dernier, le nouveau préfet a participé à la présentation à la presse d’Alpha chitin : production de chitine et chitosane pour de la pharmacie et de la cosmétique.
Leur site de production nouvellement installé à Lacq représente un investissement de 30 millions d’euros, créateur d’une cinquantaine d’emplois, pour lequel l’entreprise a bénéficié d’aides de la CCLO.

Jeudi dernier, Toray Carbon Fibers Europe (anciennement SOFICAR) a annoncé la création d’une sixième ligne de production de fibres de carbone sur son site d’Abidos. 
Ce matériau contribue à réduire de manière considérable le poids des mobilités aéronautiques, diminuant ainsi la consommation de carburants et leurs émissions.
Ce nouvel investissement de près de 100 millions d’euros s’accompagnera de 50 à 60 emplois supplémentaires.

Notre collectivité est engagée depuis une décennie dans la transition industrielle du territoire à travers la transition écologique et l’indépendance énergétique.

Alors qu’il y a quelques années les sites d’anciennes grandes entreprises étaient devenus des maquis à sangliers, ces mêmes friches industrielles profitent d’un renouveau économique : plus vert et créateur d’emplois.

D’ici peu le bassin de Lacq devrait compter plus d’emplois industriels qu’au temps de l’extraction du gaz.

Les collectivités ne sont pas que des financeurs, elles sont surtout des facilitatrices. Tel est le rôle des élus locaux.
Loin de Paris où nos gouvernants et législateurs annoncent tant de choses mais en font si peu, ce sont les élus de terrains qui sont au travail tous les jours pour l’emploi dans leurs territoires et les services proposés aux administrés.
La CCLO est à l’écoute et accompagne, c’est ce qui fait notre réussite actuelle.

Indépendance énergétique : la CCLO a de la ressource

Indépendance énergétique : la CCLO a de la ressource

L’énergie est un sujet majeur tant dans sa raréfaction que dans son coût exponentiel.
Au-delà de la sobriété que nous devons tou·te·s adopter, il faut aussi s’engager pour une énergie plus verte pour préserver notre planète.

A Lacq-Orthez nous menons une politique volontariste dans le domaine des énergies renouvelables.
Deux chiffres illustrent notre engagement et notre évolution.
En 2012, l’industrie du Bassin de Lacq produisait l’équivalent de 45 % des consommations énergétiques du territoire à partir de ressources renouvelables.
Aujourd’hui ce chiffre est passé à 74 % ! Et les projets innovants à venir ne feront qu’accroitre cela.

Ces avancées ont été possibles notamment grâce à la reconversion de la plate-forme de Mourenx – Noguères – Pardies – Bésingrand. Ces friches laissées à l’abandon depuis des décennies, et devenues des maquis à sangliers, ont été acquises par la CCLO, nettoyées et proposées à la vente. Les terrains inconstructibles étant réservés à la production d’énergie solaire et le reste à des projets liés aux énergies renouvelables et à la base logistique de Lidl créatrice de 300 emplois.

La centrale photovoltaïque de TotalEnergies a pu s’y installer sur 70 ha et produit 54 MW d’électricité, soit l’équivalent de la consommation annuelle de 61 500 habitants.

Egalement le méthaniseur Biobéarn y produit du gaz vert qui, à terme, équivaudra à la consommation annuelle de 18 300 habitants.

Au-delà du Bassin de Lacq, nous disposons aussi des sites majeurs tels que la centrale hydroélectrique de Baigts de Béarn qui produit 20 MW.

Nous pourrions citer encore d’autres productions d’énergies vertes (tel le biocarburant de chez Vertex) et d’autres projets de prospects d’envergure sur l’hydrogène et l’azote par exemple.

Ces actions font de notre territoire un pôle de référence des énergies décarbonées.
Seul un tel volontarisme, des élu·e·s locaux, du législateur et de l’Etat permettra d’éviter une crise énergétique durable : néfaste pour les ménages, néfaste pour les entreprises et dangereuse pour notre planète.

La CCLO territoire économique attractif et dynamique

La CCLO territoire économique attractif et dynamique

La semaine dernière j’ai participé à la 32ème convention des intercommunalités de France, à Bordeaux.

Il m’a été demandé d’intervenir sur l’attractivité territoriale en matière économique. Ceci illustre bien que notre communauté de communes est reconnue pour son dynamisme économique, face à de puissantes agglomérations et métropoles.

L’arrêt de l’extraction commerciale de gaz sur le Bassin de Lacq en 2013 aurait pu engendrer la fin de notre vitalité. Pourtant nous avons su nous renouveler, nous réinventer autour de la chimie verte, des matériaux avancés et avec une stratégie ambitieuse sur la transition énergétique. La reconquête des friches et nos acquisitions foncières, nous permettent d’accroitre notre développement.

Toutes ces actions portent leurs fruits en matière de création d’emplois et d’investissements.

Dans les cinq prochaines années, rien que sur le Bassin de Lacq, il est prévu la création de 500 emplois et des investissements d’au moins 500 millions d’euros (chiffres GIP Chemparc). Ce chiffre est considérable et symbolise notre réussite commune.

Dernièrement de nombreux projets se sont concrétisés, tant avec des PME audacieuses et novatrices qu’avec de grands groupes internationaux.

La dernière extension de Chemstart’up a créé une vingtaine d’emplois supplémentaires sur le centre d’innovation et de transfert technologique de notre GIP.

En offrant des conditions favorables et des facilités à l’implantation, nous sommes à l’écoute des industriels.

Ainsi quatre nouveaux projets majeurs sont en discussion avec plusieurs prospects d’envergures.

Désormais, la CCLO aborde l’avenir avec optimisme.

Une économie toujours en croissance

Une économie toujours en croissance

Ce matin, avec des élus de la CCLO et les services, nous nous sommes rendus sur la nouvelle extension de Chemstart’up.

Lancée il y a 10 ans à peine, la plate-forme de recherche, de développement et de transfert technologique (portée par la CCLO et Chemparc) en est à sa troisième extension : signe du dynamisme économique retrouvé de notre bassin !

Désormais Arkema, M2i et CANOE disposent de laboratoires et locaux encore plus novateurs pour le développement de leurs activités. Ce sont ainsi 85 emplois qui composeront la plate-forme (et 100 à l’avenir).

Nous avons continué par la visite du chantier de l’entreprise Alpha chitin à Lacq, qui, dès cet automne, sera le premier site français de production de chitine et chitosane pour des composants pharmaceutiques. Cette industrie novatrice va employer 12 salariés au démarrage (puis 55 à l’horizon 2024).

La Communauté de Communes de Lacq-Orthez s’est lancée depuis quelques années, dès la mandature de Jacques CASSIAU-HAURIE, dans une politique offensive de reconquête économique et industrielle.

Nous avons, par exemple, racheté d’anciennes friches industrielles (Rio Tinto ex-Pechiney, Célanèse ex-Rhône-Poulenc) pour les aménager et permettre l’installation de nouvelles activités et la création de nombreux emplois. Près de 500 créations d’emplois sont prévues dans les prochaines années avec notamment la base logistique du groupe Lidl.

Ces terrains accueillent aussi une méga-production d’électricité photovoltaïque et dès cet été la production de biogaz avec le méthaniseur de TotalEnergies. Au moment où notre pays se questionne sur son indépendance énergétique, nous pouvons affirmer que ces choix étaient les bons, malgré les quelques détracteurs dont la motivation pouvait sembler douteuse.

Aujourd’hui, ce virage dans l’histoire du bassin de Lacq nous permet d’accueillir plus largement de nouveaux projets dans le domaine de la chimie verte.

Au-delà de l’industrie ce sont tous les métiers de la sous-traitance, du commerce, de l’artisanat, des services, du tourisme, de l’agriculture, de l’économie sociale et solidaire que nous soutenons de Puyoô à Monein, de Lagor à Arthez-de-Béarn, dans nos 61 communes.

Nous sommes une terre économique et dynamique. C’est l’activité économique, créatrice de nombreux emplois, et donc de richesse pour les administrés, qui nous permet de maintenir notre niveau élevé de service public et d’aborder l’avenir avec optimisme.

Vous pouvez retrouver tous ces projets officiels (car bien sûr les « prospects » que nous avons, avec leurs clauses de confidentialité, ne nous permettent pas d’évoquer d’éventuels beaux projets à venir encore) dans le dernier magazine de la CCLO, en cliquant ici.

Le Belvédère : un projet phare

Le Belvédère : un projet phare

Mercredi, une délégation du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine est venue à notre rencontre pour découvrir le projet du Belvédère.

Laurence Rouède, vice-présidente du Conseil régional, et de Frédérique Espagnac, sénatrice et conseillère régionale, et les services régionaux sont venus préparer les futurs contrats de développement et de transition et programmes Leader (initiative de l’Union Européenne pour soutenir des projets de développement rural lancés au niveau local).

Ce qui a permis, hier, de voir l’attribution de crédits complémentaires pour les études votés à l’unanimité lors du comité Leader pour le Belvédère à hauteur de 22 000 euros (mais aussi pour la place du Béarn pour 18 000 euros).

Etablissement phare de notre commune, le Belvédère va renouer avec ses heures de gloire en devenant un lieu de séminaires.

Un constat est rapidement apparu auprès des entreprises locales. Notre territoire, avec le temps, ne disposait plus de lieu de rencontres (de travail et de réception) pour celles-ci. Le Belvédère, par le passé, a eu ce rôle. Avec notre projet il redeviendra ce lieu de qualité.

Avec l’appui de la Société d’Equipement des Pays de l’Adour (SEPA), la Ville de Mourenx a décidé de faire renaître ce lieu. Le projet du Belvédère résume à lui seul plusieurs dimensions du renouvellement urbain de la ville qui s’achève et du nouveau départ du territoire engagé ces dernières années.

A l’image des autres constructions, le collectif d’architectes reprendra, pour le Belvédère, les caractéristiques de l’architecture rationaliste du début des années 1960 : simplicité des volumes, jeux de rythme sur les façades, baies-vitrées, murs de béton caverneux, réutilisation du sol en pierre d’Arudy, etc.

Ce lieu sera également l’occasion de raconter l’histoire de Mourenx et du bassin industriel en mettant en avant les grands temps forts de son passé, de son présent et de son futur. Avec, par exemple, la création d’une scénographie moderne et numérique pour imprégner le visiteur d’un héritage historique.

Depuis le début de cette année les services municipaux travaillent aux démarches de concertation. Les travaux et aménagements sont prévus pour 2023 – 2025, le tout pour une inauguration fin 2025.

Budget 2022 : investir dans l’avenir

Budget 2022 : investir dans l’avenir

Le budget de la ville de Mourenx a été voté hier soir en conseil municipal.

Notre santé financière est saine avec 15 millions d’euros de budget : 5,8 millions € en investissement et 9,2 millions € en fonctionnement.

Le nouveau départ est engagé : la bonne gestion financière de la commune et la maîtrise de nos dépenses de fonctionnement nous permettent de maintenir un niveau d’investissement très important. Là où les communes de même strate investissent 309 euros par habitant, nous investirons cette année 680 €/habitant (hors pôle de santé), soit plus du double de la moyenne nationale !
Nous engagerons dès le mois prochain la rénovation de notre gymnase municipal. Le nouveau centre culturel abritant l’école de musique, Ibéria Cultura et ADEMA sera livré cet été et permettra aux trois associations d’exercer dans des conditions optimales.
Le pôle de santé, en cœur de ville, se rajoute à ces investissements et développera l’offre de santé à Mourenx : médecins, infirmiers, sages-femmes, podologue, psychologue, ostéopathe, télé-ophtalmologue…

Tous ces projets d’avenir, pour notre ville et notre territoire, sont déjà notre quotidien.
C’est maintenant que nous dessinons la ville de demain.

Les efforts consentis depuis plusieurs années pour maîtriser les dépenses et le fonctionnement, pour optimiser la recherche de financements extérieurs et d’autofinancements et pour réduire la dette nous permettent d’investir à la fois dans des projets structurants et dans les opérations courantes, malgré un contexte financier toujours plus contraint du fait de la baisse des dotations de l’Etat.

De nombreux investissements ont été réalisés pour moderniser l’habitat, les équipements sportifs et culturels, les écoles, les espaces publics…

A la fin de notre mandat, et malgré tous ces investissements, le niveau d’emprunt sera de 7,2 millions d’euros. Soit 1,5 million de moins qu’en 2014 où nous étions à 8,7 millions d’euros de dette.

Aujourd’hui comme demain, nous mettrons tout en œuvre, aussi via une dynamique budgétaire positive, pour nos valeurs de solidarité, de coopération et de proximité, comme nous nous y sommes engagés.