Mourenx, terre de gaz vert

Mourenx, terre de gaz vert

Aujourd’hui, vendredi 28 avril avec le PDG de TotalEnergies Patrick POUYANNE, les représentants de l’Etat et les élus et partenaires locaux, nous avons inauguré le méthaniseur BioBéarn à Mourenx.

A Mourenx, comme à la CCLO, nous avons fait du développement économique et de l’emploi nos priorités. Nos engagements ont permis des avancées conséquentes en peu de temps.

Le site de Mourenx-Noguères-Pardies-Bésingrand a souffert pendant 30 ans d’abandon des industries et de destruction des emplois : Péchiney, les Carreaux d’Aquitaine, Célanèse et Yara. Cette zone industrielle, plus grande qu’Induslacq, était devenue un maquis à sanglier.

Par notre volontarisme depuis près de dix ans avec Jacques CASSIAU-HAURIE, par le rachat des terrains, par de la prospection, de l’accompagnement et de la concertation, de nouvelles activités s’installent désormais sur cette zone oubliée : les méga-centrales photovoltaïques sur des terrains inaptes à la construction il y a deux ans, la base logistique de Lidl demain, des projets de production d’hydrogène vert… et désormais le plus grand méthaniseur de France.

Le Bassin de Lacq était devenu le « Texas béarnais » avec la découverte des gisements. Cette ressource naturelle a permis le développement de notre territoire et a apporté emploi et richesse bien au-delà. L’aventure gazière est née avec la SNPA puis a perduré avec Elf, rachetée par Total par la suite. TotalEnergies et notre territoire sont étroitement liés.

L’extraction gazière est toujours active, avec une destinée uniquement industrielle, alors que l’activité devait disparaitre comme la Ville-Nouvelle.

Aujourd’hui avec ce méthaniseur, le Bassin de Lacq renoue avec sa grande production gazière… désormais verte.

Défendre le projet de méthaniseur pendant la campagne des municipales de 2020 n’était pas la chose la plus simple. L’engagement politique c’est aussi s’investir pleinement quand les enjeux sont justes.
Et ils le sont car cette unité produira, par an et en pleine capacité, 160 GWh et 200 000 tonnes de digestat (fertilisant naturel) et évitera l’émission de 32 000 tonnes de CO2.
C’est avec notre audace que nous y sommes arrivés car notre vision va au-delà de notre génération, au-delà de nos mandats.

Sur notre territoire, la reconquête industrielle n’a pas attendu les grands discours opportunistes de nos gouvernants, ni les crises internationales pour s’engager dans une stratégie de transition énergétique et d’indépendance.

Soyons fiers du renouveau du Bassin de Lacq !

Projet France Travail : l’Etat éloigne les demandeurs d’emploi de leur territoire

Projet France Travail : l’Etat éloigne les demandeurs d’emploi de leur territoire

Alors qu’il n’était que rumeur et imprécision le projet France Travail vient d’être présenté hier, dans ses grandes lignes, à la presse par le haut-commissaire à l’emploi.

Sur le papier ce projet semble nécessaire puisqu’il vise à atteindre le plein-emploi d’ici 2027.
A y regarder de plus près il est un appauvrissement du service et un risque pour les demandeurs d’emploi dans nos territoires, avec pour unique raison de faire des économies (de personnels surtout).

Cette réforme ne fait pas de bruit, au milieu d’une réforme des retraites toujours contestée, pourtant elle nous impacte tous : employés, employeurs, élus…
L’Etat tend à se substituer au rôle des acteurs locaux engagés dans les politiques pour l’emploi.

Avec ce projet les missions locales seraient absorbées par France Travail, devenant un simple service associé : France Travail Jeunes, dès le 1er janvier prochain.

Les missions locales sont au cœur des bassins de vie en apportant des réponses précises aux difficultés locales d’emploi : accompagnement des 16 – 25 ans non-scolarisés en recherche d’emploi, information pour les jeunes dès 13 ans et lieu d’orientation sur l’emploi, la reconversion, la création d’entreprise… pour tous et sans limite d’âge.
Ces structures associatives sont cofinancées par les intercommunalités. La CC Lacq-Orthez subventionne à hauteur de 208 000 euros par an la Mission locale des territoires de Mourenx-Oloron-Orthez (Tm2o) qui regroupe les communautés de communes de Lacq-Orthez, Haut-Béarn, Béarn des Gaves et Vallée d’Ossau.

A la place d’un conseiller dédié, l’attribution de l’opérateur en charge du demandeur d’emploi se fera par un algorithme d’orientation, comme pour Parcoursup, dont nous savons les défaillances.
La recherche d’un emploi est une chose difficile, qui impacte psychologiquement, à cette charge déjà lourde l’Etat rajoute la distanciation et la déshumanisation de l’intelligence artificielle.

L’essentielle proximité de l’accompagnement vers l’emploi qu’offrent les missions locales va disparaitre et les « demandeurs invisibles » le resteront.

Les inquiétudes des missions locales sont légitimes quant à leur avenir, tout comme celles de Cap emploi (qui accompagne les travailleurs handicapés et leurs employeurs).

Lors de son allocution de lundi, Emmanuel Macron a évoqué un « pacte de vie au travail » et le plein-emploi. Pourtant le projet France Travail va à l’encontre du bienfondé que devraient être ces objectifs.

Le Président de la République ne fait que faire renaître un Etat jacobin, loin des grands actes de décentralisation qui mettaient les territoires au centre de la gouvernance de leurs administrés.
La demande de proximité renouvelée lors du grand débat reste lettre morte pour nos gouvernants qui semblent coupés du peuple.

Un budget pour conforter nos services et continuer à investir

Un budget pour conforter nos services et continuer à investir

Hier soir, la ville de Mourenx a voté son budget 2023 de 15,7 millions d’euros dont 5,7 millions d’euros en investissement et 10 millions d’euros en fonctionnement (chiffres arrondis).

Un budget fort et une dette saine sont la preuve de la bonne santé financière de Mourenx. D’ailleurs le débat sur les orientations budgétaires, le mois dernier, n’a soulevé aucune remarque ou questionnement de la part de l’opposition.

Ce budget est à l’image de notre stratégie de politique publique et des valeurs qui guident notre engagement pour les Mourenxoises et les Mourenxois.

Depuis de longues années, l’État contraint le fonctionnement des communes en baissant singulièrement leurs dotations alors qu’elles jouent un rôle majeur dans la cohésion sociale de notre Pays. La ville de Mourenx a ainsi perdu plusieurs millions d’euros durant la période de 2014 à 2023.

Pour arriver à maintenir et développer notre niveau de service public et moderniser nos bâtiments communaux, nous avons dû contraindre nos dépenses de fonctionnement et redoubler nos efforts de recherche de financements extérieurs. Nous avons ainsi réduit notre dette et doublé notre investissement.

La situation nouvelle, liée à l’inflation galopante (+ 23% sur le panier moyen à la cantine), à l’augmentation importante des coûts de la construction, à l’explosion des fluides, nous place cette année face à un choix : supprimer des politiques publiques ou augmenter nos recettes.

Fallait-il revenir sur la cantine à 1 € ? Fallait-il réduire la voilure sur nos politiques en direction de la jeunesse, de nos séniors, de la culture… ? Fallait-il diminuer notre intervention en faveur des associations alors qu’elles portent de véritables services à la population ?

La réponse est évidente : NON.

NON car comme l’évoquait le journal La République des Pyrénées dans ses colonnes cette semaine, la population mourenxoise est celle qui a le revenu médian par habitant le plus faible en Béarn.

Fallait-il réduire nos politiques d’accompagnement en direction d’une population fragile en période d’inflation ? NON.

Nous avons donc proposé au conseil municipal une hausse de notre taux de taxe foncière de 2,5 points pour pouvoir continuer de développer, d’accompagner, de construire, d’éduquer, de nourrir… Malgré cette hausse, qui reste raisonnable (à peine un peu plus de 30€/an pour un propriétaire d’un appartement ou d’une villa jumelée, 60€/an pour une villa au Castéra), le taux de taxe foncière reste à Mourenx inférieur aux communes de même strate que la nôtre.

C’est un choix de solidarité, c’est un choix de justice sociale, c’est un choix de fraternité.

Ainsi Mourenx continuera sa mutation et son développement. Elle poursuivra ses politiques d’accompagnement de tous les publics en matière d’éducation, de santé, de sport, de culture, de solidarités…

Mourenx est une ville SOLIDAIRE, DURABLE, DYNAMIQUE.

Avec les élus de la majorité municipale, nous restons engagés à servir les Mourenxoises et les Mourenxois. Après le pôle culturel, le pôle de santé qui est un vrai succès, le gymnase qui termine sa rénovation, c’est au tour de la place du Béarn et du Belvédère de connaître des investissements importants dans les prochains mois, les prochaines années.

Mourenx retrouve une offre médicale de qualité avec son pôle de santé

Mourenx retrouve une offre médicale de qualité avec son pôle de santé

Hier, lundi 6 mars avec le préfet des Pyrénées-Atlantiques, Julien CHARLES, le président de la région Nouvelle-Aquitaine, Alain ROUSSET, les professionnels de santé et de nombreux·ses élu·e·s et Mourenxois·es, nous avons inauguré le pôle de santé Simone Veil, place du Béarn.

Face au départ à la retraite de plusieurs médecins et pour éviter la désertification médicale qui touche le pays qui avait le meilleur système de santé, nous devions réagir pour Mourenx.

Réalisé par la ville, alors que nous n’en avons pas la compétence mais simplement avec volontarisme, détermination et recherche de moyens (humains et financiers) nous avons créé le pôle de santé.
Notre idée de salarier les médecins fut reprise par l’association SANTAT, qui en emploie aujourd’hui sept. Le salariat des praticiens est une solution de qualité pour l’attractivité du territoire et pour leur offrir les conditions de vie et de travail qu’ils souhaitent désormais.
Après de nombreux échanges et réflexions sur l’offre de soins coordonnés, nous aboutissons, aujourd’hui, à ce projet vital non pas simplement pour la ville mais pour ses habitants.

Anticiper, proposer et réaliser, n’est-ce pas ce que l’on demande aux élu·e·s ?!

Réaliser le pôle de santé en cœur de ville est un choix de bons sens : à proximité des pharmacies, des services et des commerces du quotidien. Pourtant il a fallu se battre face à des projets ne répondant pas aux attentes des habitants.

Même les professionnels de santé au départ opposés à notre projet ont rejoint notre dynamique locale, pour une offre de soins au plus près de la population.

Ainsi dans les 1100 m² d’un bâtiment à l’architecture contemporaine et lumineuse se regroupent une trentaine de praticiens : médecine générale, cabinets infirmier, dentaire, d’ophtalmologie, de psychomotricité, d’ostéopathie, de podologie-pédicure…
Les 2 millions d’euros de travaux ont été subventionnés à hauteur de 40 %.

Nous avons fait le choix de donner le nom de Simone Veil à ce pôle de santé.
Femme de combat, meurtrie par la barbarie nazie pendant sa jeunesse, elle a su s’émanciper en devenant magistrate avant de rejoindre la politique.
En 1974, alors ministre de la Santé, elle a la charge de faire adopter la loi dépénalisant l’interruption volontaire de grossesse (IVG) tant pour offrir un « dernier recours » aux Femmes mais aussi pour éviter les avortements clandestins et risqués.
Elle a dû se battre contre des oppositions enfermées dans des convictions archaïques pour faire adopter une des lois les plus importantes du XXème siècle. Aujourd’hui encore de tristes personnages s’attaquent à cette loi et à la mémoire de Simone Veil. C’est pourquoi je suis favorable à l’inscription de l’IVG dans la Constitution.
Femme de conviction, elle se disait « à gauche pour certaines questions, à droite pour d’autres ». C’est avec beaucoup de résilience qu’elle s’est engagée dans la construction d’une Europe démocrate, en devenant la première présidente du Parlement européen, elle fut aussi à la source de nombreux combats pour la parité, la diversité et tant de combats humanistes.

Je ne doute pas que le pôle de santé Simone Veil sera bénéfique à tous.
Je fais le vœu que d’autres territoires sauront accompagner ces nouvelles organisations de travail des professionnels de santé par des pratiques collaboratives, comme nous avons su le faire ici.

Avec cet équipement Mourenx bénéficie désormais d’une offre médicale pérenne et de qualité.

Engagés pour la santé

Engagés pour la santé

Face à la désertification médicale (qui se généralise), à une population française vieillissante, à des modes de vie qui changent, à des professionnels de santé dont l’exercice a évolué, à des délais de plus en plus longs pour une consultation ou des soins et, pire encore, à des moyens en baisse depuis trop longtemps, les acteurs locaux doivent s’unir pour préserver l’offre et la qualité des soins sur leur territoire.

Ainsi, en 2016, la CCLO s’est engagée dans un Contrat local de santé (CLS). Ce dispositif vise à mettre en œuvre des actions de prévention, promotion, accompagnement et organisation des soins… au plus près des populations. Il est porté conjointement par les collectivités territoriales et l’Agence régionale de santé (ARS). Les différents acteurs du contrat : professionnels de santé, structures institutionnelles et médico-sociales, communes, mais aussi Département des Pyrénées-Atlantiques travaillent ensemble sur ces thématiques vitales.
La CCLO s’est associée à la communauté de communes du Béarn des gaves pour traiter plus globalement de ces problématiques sur le centre du département.

Le premier CLS (2016 – 2019) a permis d’enclencher des dynamiques et de nouveaux partenariats pour améliorer l’offre locale de santé.
Fort de cette réussite nous nous engageons dans un deuxième CLS, jusqu’en 2027.
Le 7 février dernier, à la CCLO, s’est tenu un comité de pilotage qui a validé unanimement les 24 actions des 4 axes du CLS : accès aux soins et coordination, favoriser l’autonomie, prévention et promotion de la santé, environnement favorable à la santé.

Créer de la richesse, de l’emploi, soutenir le commerce ou encore améliorer le logement ne suffisent pas à faire vivre un territoire. C’est pourquoi nous sommes aussi pleinement engagés pour que soit proposée une offre de soins décente et de grande qualité.

A Mourenx, le centre de santé Simone Veil a ouvert en ce début d’année en plein centre-ville et sa forte fréquentation est la preuve de son utilité au-delà de la ville. J’aurais le plaisir d’en reparler prochainement lors de son inauguration.

Le système de santé français est en crise ! Comme souvent en de telles circonstances ce sont nous, les collectivités, qui faisons le travail à la place de l’Etat, sans véritables moyens, en exerçant une compétence qui n’est pas la nôtre mais avec créativité à l’image de la zone de la passerelle (ex Saïca) à Orthez qui accueillera les nouveaux bâtiments de l’antenne locale du Centre Hospitalier des Pyrénées (CHP).

© senivpetro sur

Tour des Célibataires : foudroyage en vue

Tour des Célibataires : foudroyage en vue

Les premiers travaux pour préparer la démolition de la tour des Célibataires ont débutés ces derniers jours, sous l’égide de CDC Habitat qui en est le gestionnaire.

Le foudroyage est prévu le dimanche 26 novembre prochain en matinée afin de ne pas impacter la vie du centre-ville (commerces et services), de permettre au plus grand nombre d’y assister et aux foyers évacués d’être moins dérangés (travail, occupations…). Un périmètre autour sera circonscrit et les bâtiments les plus proches seront bâchés.

Ne comptant plus aucun résident, les travaux commencent par la destruction de l’ancien hôtel (fermé depuis plus de dix ans) et le désamiantage complet de la tour.
Dans une logique écologique de réemploi des matériaux, la pierre d’Arudy des escaliers servira pour la réhabilitation du Belvédère et les gravats de base pour les fondations de la future plate-forme logistique de Lidl à Pardies.

La tour de 17 étages a été construite en 1961, pour n’accueillir qu’un hôtel de 200 chambres (destinées aux célibataires travaillant sur le bassin de Lacq). Il ne verra jamais le jour et la tour deviendra un immeuble de 120 logements.

Depuis des décennies la tour offrait une image dégradée de la ville. La rénovation engagée en 1996 ne fut pas suffisante pour la rendre de nouveau attractive. Elle ne correspondait déjà plus aux attentes de logement et petit à petit la vacance y est devenue importante.

Si l’avenir de la tour fut une bataille politique, nous pouvons dire aujourd’hui que notre choix de démolition est unanimement partagé.

La tour des Célibataires était le symbole de la création de la Ville-nouvelle, sa disparition sera le symbole affirmé de la nouvelle rénovation urbaine que nous avons mise en place depuis 2014 : offre de logements repensée, évolution notable des équipements et services, choix architecturaux actuels et appréciés…

A la place de la tour, CDC Habitat va réaliser un immeuble de haute qualité environnementale, à l’architecture singulière et moderne, de 6 étages pour 22 logements sociaux, avec terrasse, parking souterrain, environnement végétalisé… Le gestionnaire immobilier occupera une partie du rez-de-chaussée pour ses bureaux, plus accessibles et plus adaptés à tous leurs locataires.

Ne croyez pas que cette démolition symbolique pour notre ville soit un point final, notre action volontariste de rénovation urbaine va se poursuivre pour une plus grande qualité de vie de tou·te·s les Mourenxois·es.

Lacq-Orthez engagée vers l’avenir

Lacq-Orthez engagée vers l’avenir

Hier, mercredi 25 janvier, avec le préfet des Pyrénées-Atlantiques, Julien Charles, le président du conseil départemental, représenté par Jacques Pédehontaà, nous avons signé la convention d’opération de revitalisation du territoire (dans le cadre de Petites villes de demain).
La communauté de communes de Lacq-Orthez est engagée dans ce dispositif national pour coordonner et faciliter le financement du développement urbain des centres-villes des communes de Mourenx et d’Orthez, en cohérence avec notre projet de territoire.

A cette occasion, le nouveau préfet des Pyrénées-Atlantiques a pu découvrir les deux villes-centres de notre territoire.

A Mourenx, sur les fondations d’un patrimoine qui se dégradait, avec mon équipe municipale nous nous sommes engagés pour offrir à la ville éphémère un avenir durable par la réhabilitation et la diversification de l’habitat ainsi que la modernisation d’équipements et de services.
Ce nouveau départ s’illustrera également en 2023 avec la concrétisation de projets structurants.

Le représentant de l’Etat a pu apprécier nos projets mourenxois, tel celui de la construction d’une nouvelle résidence à la place de la Tour des Célibataires (dont la démolition est prévue pour cet automne).
Les études Petites villes de demain nous accompagnent pour les projets de la place du Béarn (travaux en 2024) et du Belvédère (travaux en 2024 – 2025).
La place du Béarn souffre d’un manque de visibilité, d’une faible fréquentation et d’une réhabilitation autrefois peu réussie. Son projet de réaménagement vise à améliorer la sécurité des piétons (en supprimant les pavés très accidentogènes), à créer un îlot de fraicheur et à valoriser les nombreux commerces et services à proximité.
Quant au Belvédère il redeviendra un phare de la réussite de tout le Bassin.

L’ouverture du pôle de santé Simone Veil, en ce début d’année, est un événement pour la commune et le Bassin de Lacq. La requalification de cette friche commerciale vient contrer la désertification médicale de notre territoire. Dans quelques semaines le pôle de santé comptera sept médecins généralistes (SANTAT), deux cabinets infirmiers, un cabinet dentaire, un de psychomotricité, un de sage-femmes, un ostéopathe, un pédicure-podologue et un téléophtalmo.

A l’image du bassin industriel qui a lui aussi engagé sa reconversion, du Bourg à la Ville-nouvelle, Mourenx est entrée dans le futur.

La suite de la visite Petites villes de demain s’est déroulée à Orthez où la ville et la CCLO ont défini deux secteurs porteurs d’enjeux de requalification urbaine.
D’abord le cœur de ville où l’objectif est de développer l’attractivité via notamment l’OPAH-RU (Opération programmée d’amélioration de l’habitat et de renouvellement urbain), pilotée par la CCLO : rénovation de 120 logements et 5 copropriétés, en accompagnant financièrement et techniquement les propriétaires.
Puis le secteur Foirail-Lapeyrère avec le souhait de créer un pôle culturel et associatif. Avec le réaménagement, par la CCLO, de l’est du parking du Foirail, cet espace public bénéficie désormais d’une liaison douce piétons et vélos. Au passage reliant actuellement la médiathèque au secteur Lapeyrère, la ville projette de créer une maison des associations.

Tous ces projets illustrent l’engagement de l’intercommunalité au côté de ses deux villes-centres. L’Etat et les partenaires et financeurs publics en sont conscients, la communauté de communes de Lacq-Orthez est tournée vers l’avenir.

Unanimes pour notre avenir

Unanimes pour notre avenir

Lundi soir, lors du dernier conseil communautaire de la CCLO, le budget 2023 a été voté à l’unanimité !
Malgré un contexte économique compliqué, le choix de la CCLO est de maintenir son niveau d’investissement en continuant d’assumer toutes ses missions de service public et sans augmentation de la fiscalité.
Depuis le début de la mandature, le budget a toujours été voté à l’unanimité comme tant de délibérations majeures. Tout ceci est la preuve du climat serein qui règne enfin.

2022 aura été une année riche en projets et intense en actions territoriales, sur tous les plans, à la CCLO comme à Mourenx.

Le renouveau économique est réel et visible de tous.
Nous sommes pleinement acteurs dans l’indépendance énergétique, en produisant l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 61 500 habitants. Tout ceci grâce, notamment, à nos investissements dans les centrales solaires de Pardies-Noguères-Mourenx-Bésingrand et le méthaniseur de Mourenx. Des projets tant décriés il y a encore peu et qui désormais nous placent en avance.
Nous sommes aussi acteurs de la transition écologique, en étant tourné vers l’accueil d’industries plus vertes. Les projets prennent vie, les investissements se comptent en millions d’euros et des emplois se créent. Il suffit simplement de rappeler ce qui s’est passé ces dernières semaines : une nouvelle ligne de production pour Toray, le lancement de la production chez Alpha chitin (lauréat de France 2030) et l’inauguration de nouveaux locaux pour M2i.

Cette année, à Mourenx aussi, tant de choses ont été faites dans bien des domaines : le pôle de santé Simone-Veil va ouvrir en janvier, les travaux du gymnase avancent à grands pas, la résidence inter-générationnelle sort de terre, le pôle culturel a été inauguré et… la démolition de la Tour des célibataires est annoncée pour septembre…
A ces bonnes nouvelles s’ajoute le retour des animations culturelles, sportives, commerçantes, caritatives…

Samedi dernier, s’est tenu le séminaire de l’équipe municipale pour préparer un budget combatif pour faire face à la crise énergétique et à ses impacts sur tous.

A l’heure où tant d’incertitudes planent sur notre monde, sur notre pays et même sur nos simples vies, je veux espérer que par nos actions locales et par un réveil national – tant attendu depuis si longtemps – nous saurons faire face à toutes ces crises.

Je vous souhaite de passer de bonnes Fêtes de fin d’année, qu’elles vous soient source de joie et de partage.

Mourenx diversifie son parc immobilier

Mourenx diversifie son parc immobilier

Les efforts consentis par la municipalité, depuis près de 9 ans, nous permettent d’investir pour tou·te·s, malgré un contexte financier toujours plus complexe pour les collectivités et les citoyen·ne·s.

De nombreux projets structurants sont déjà une réalité : équipements sportifs et culturels modernisés, écoles rénovées, espaces publics requalifiés… et habitat diversifié.

Lundi, avec Françoise Ramanantsoa notre adjointe en charge des Travaux, de l’Urbanisme et du Renouvellement urbain, nous avons reçu le directeur général de Domofrance, Francis Stéphan, et le président du développement territorial de Domofrance pour les Pyrénées-Atlantiques, Patrick Lacarrere.

Le projet de résidence intergénérationnelle porté par Domofrance avance à grands pas ! La démolition du bâtiment de l’ancienne annexe de l’école Victor-Hugo est désormais achevée et le chantier de construction a démarré, pour une livraison en 2023. La résidence comportera 25 logements d’une grande qualité architecturale : 18 adaptés aux séniors autonomes et 7 maisons pour les familles ainsi qu’une salle d’activités. 

En plus de ce projet majeur, Domofrance va acquérir l’autre partie de l’école Victor-Hugo pour y réaliser des logements sociaux et des logements en accession à la propriété.

La création de logements à Mourenx participe au renouvellement urbain que nous avons initié : un habitat adapté dans un cadre de vie harmonieux.

Le projet Domofrance à Victor-Hugo est à mettre en lien avec plusieurs autres destinés à diversifier notre parc immobilier. D’ici 2025, ce sont plus d’une centaine de logements neufs qui doivent sortir de terre : la prochaine résidence à la place de la tour des célibataires, les futurs logements séniors place du Pic-du-Midi-d’Ossau (à la place du bâtiment E2 détruit en juillet 2018), le lotissement au Quartier Est… pour ne citer qu’eux.

A Mourenx et à la Communauté de Communes (avec le Plan Local de l’Habitat, l’OPAH-RU pour Orthez, l’accompagnement à la rénovation et à l’adaptation des logements, etc.) le logement fait partie de nos priorités.

Nous dessinons la ville de demain. Ces projets de solidarité, de coopération et de proximité illustrent le nouveau départ de notre ville.

Mourenx fait son « Max » face à la crise énergétique

Mourenx fait son « Max » face à la crise énergétique

L’énergie se fait rare et son coût ne cesse d’augmenter. Si nous avons pu voir les forces du territoire de Lacq-Orthez qui est pleinement tourné vers les énergies décarbonées avec, entre autres, des industries vertes, nous ne devons pas oublier l’utilité de plus petits gestes mais qui ont aussi de grands effets.

Rien qu’à Mourenx, si rien n’est fait, la hausse des prix de l’énergie pourrait être de 500 000 € (alors que notre budget principal est de 9 millions).

Pour contrer au maximum cette hausse, nous prenons des mesures.

Si l’éclairage des voies publiques est une compétence intercommunale, seuls les maires décident d’allumer, de réduire ou d’éteindre. La CCLO travaille depuis longtemps sur les économies possibles notamment par l’installation de leds (près de 900 pour nos 2300 points lumineux). Depuis quelques années nous y portons une plus grande attention et sensibilisons les élu·e·s à ce sujet. Ces actions de bons sens sont suivies par beaucoup de maires de la CCLO, parfois avec un engagement très fort.

A Mourenx, depuis le 21 octobre nous avons décidé de réduire l’intensité sur les axes majeurs (de 25 à 50 %) et d’éteindre, de 22 h 30 à 6 h, dans les zones moins fréquentées. En éteignant ainsi la nuit nous réalisons 40 % d’économies et contribuons à la sobriété énergétique nécessaire afin d’éviter des coupures préjudiciables à tou·te·s.

Au-delà de l’éclairage, le chauffage est scruté de près. Il sera abaissé à 19°C dans les bâtiments communaux (Hôtel de Ville, CCAS, foyers associatifs, etc.) et à 20°C dans les écoles.
Ces diminutions ne réduisent pas le bien-être des occupants et permettent des économies conséquentes. Chaque degré de moins c’est 7 % d’économie sur la consommation.

Depuis quelques années nous gérons également mieux notre parc routier. Après avoir converti trois véhicules essence au bioéthanol, nous avons acquis, en août dernier, un troisième véhicule électrique (dédié aux déplacements intra-muros).

La ville de Mourenx fait son « Max » face à la crise énergétique, dans la suite de ses engagements majeurs dans la lutte contre le réchauffement climatique et la protection de la biodiversité.

Pour vous accompagner, nous avons créé Max, petit personnage sympathique qui déclinera nos actions et vous rappellera les bons gestes et astuces pour que vous aussi vous « fassiez votre Max ! ».

Pour en savoir + : www.mourenx.fr