Belvédère : une première pierre, un bel avenir

Belvédère : une première pierre, un bel avenir

Hier, mardi 24 juin, nous avons posé officiellement la première pierre du Belvédère.
Signe de l’importance de ce projet, étaient présents : Jean-Marie Girier, préfet des Pyrénées-Atlantiques, le Conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques, des industriels, des élus de la Communauté de communes de Lacq-Orthez… mais aussi les entreprises mécènes du projet dont la Fondation TotalEnergies, représentée par Jacques-Emmanuel Saulnier.

Imaginé dès 2020, le projet du Belvédère est né du constat des acteurs du territoire (élus, entrepreneurs et forces vives) que nous ne disposions plus de lieu de mémoire, de promotion, de rencontres, de travail et de réception sur le Bassin de Lacq.
Le Belvédère, par le passé, a eu ce rôle. Quel lieu a vu passer le général de Gaulle, Nikita Khrouchtchev, ancien chef de gouvernement de l’Union soviétique, le negus Haïlé Sélassié, dernier Empereur d’Ethiopie, nombre d’industriels, de chercheurs… de personnalités qui ont fait l’histoire de notre Bassin ?!
S’il a connu plusieurs vies, avant d’être abandonné, il sera demain le phare de notre ville et de notre bassin industriel.

Le Belvédère va devenir un lieu pédagogique qui racontera l’histoire de Mourenx et du Bassin de Lacq en mettant en avant les grands temps forts de son passé, de son présent et de son futur via une scénographie moderne et numérique.
Ce sera aussi un lieu de séminaires et d’événements de qualité.

Caractéristique de l’architecture rationaliste du début des années 1960, le Belvédère va retrouver ses grands volumes, ses jeux de rythme sur les façades, ses baies-vitrées avec vue sur le Bassin et les Pyrénées, son sol en pierre d’Arudy, etc.

C’est ce lieu multiple à l’architecture retrouvée et aux normes et attentes actuelles, que nos invités ont pu découvrir par la suite au MI[X] grâce à une présentation virtuelle du futur de ce projet majeur.

Avec l’assistance à maîtrise d’ouvrage de la Société d’Equipement des Pays de l’Adour (SEPA), le Belvédère bénéficie du financement de l’Etat, du Conseil régional (fonds européens), du Conseil départemental, de la CC Lacq-Orthez (qui est aussi en co-maîtrise) et de la mairie.
Ce chantier à 2 000 000 € HT est également soutenu par des mécènes et partenaires du territoire : la Fondation TotalEnergies sur la volonté de Patrick Pouyanné le PDG de TotalEnergies, Toray, la Fondation L’Oréal, Arkéma et CDC Habitat.

L’ouverture du nouveau Belvédère est prévue pour le premier trimestre 2026.

Le Belvédère est le symbole du nouveau départ engagé à Mourenx, et pour Mourenx, depuis ces dernières années.

L’été arrive, Lacq-Orthez l’anime

L’été arrive, Lacq-Orthez l’anime

Les beaux jours sont de retour et comme chaque année, la Communauté de communes de Lacq-Orthez lance sa saison estivale avec la Fête du Lac de la base de loisirs Orthez-Biron. Avec 6000 participants, sous un ciel un peu gris mais qui a, heureusement, apporté des températures plus appréciables, la Fête fut, cette année encore, un succès populaire.

Pour le dixième anniversaire de cet événement devenu incontournable, la Communauté de communes de Lacq-Orthez, en partenariat avec une dizaine d’associations locales et les communes d’Orthez, de Biron et Castétis, avait concocté un programme de choix avec les tant attendues Olympiades du lac puis l’après-midi de jeux, la dégustation de produits locaux et le grand feu d’artifice venu clôturer en magie cette belle journée.
Avec toutes ces activités sur l’eau, sur terre et même dans les airs, lors des Olympiades ou l’après-midi: escalade, paddle, tennis de table, kayak, bubble foot, balade à cheval, tyrolienne (la grande nouveauté)… le tout premier marché de producteurs de pays de l’année était le bienvenu pour se restaurer (en musique) en soirée.

La CC Lacq-Orthez, avec les communes co-organisatrices, s’associe à la Chambre d’agriculture des Pyrénées-Atlantiques, pour ces marchés de producteurs fermiers et artisanaux locaux.
Assiettes gourmandes, ambiance musicale, échange avec les producteurs et bonne ambiance tout le long de la tablée… les marchés des producteurs de pays vont faire le bonheur de toutes et tous : Lucq-de-Béarn (vendredi 27 juin, place de l’Eglise), Mourenx-Bourg (jeudi 17 juillet, espace plein air de la salle des Ponts-Jumeaux), Monein (mercredi 23 juillet, place Henri-Lacabanne), Orthez (jeudi 7 août, place d’Armes) et Arthez-de-Béarn (vendredi 5 septembre, place Cézaire).
Les menus changent à chaque fois, comme la musique et comme le temps peut jouer des tours, des solutions de repli sont envisageables. N’hésitez pas à consulter notre site Internet (ainsi que notre appli).

Les vendredis 4 juillet et 22 août, les très attendus marchés nocturnes d’Orthez reviennent.
Cet événement festif et commercial intercommunal co-organisé avec la ville d’Orthez vous invite à flâner en ville, à faire des emplettes (plus de 50 exposants en plus de ceux déjà implantés), à vous poser en terrasse, à profiter des nouvelles rues rénovées du centre-ville… le tout dans une ambiance musicale avec plusieurs groupes.

Sur les marchés d’Artix, Arthez-de-Béarn, Lucq-de-Béarn, Monein, Mourenx, Orthez et Puyoô, vous retrouverez les Festi’marchés. Lancés à l’été 2020, en plein entre deux confinements de la COVID, ces animations musicales sont venues réchauffer les cœurs. Appréciés de toutes et tous, nous avons, depuis, décidé de les reconduire tous les étés.

Enfin, dès le samedi 5 juillet et jusqu’au 31 août, nous assurerons également la surveillance de la baignade sur le lac de la Base de loisirs : pour s’amuser, se rafraîchir, s’entretenir sportivement… pour le bonheur de toutes et tous.

La communauté de communes ne prend pas de repos pendant l’été. Que ce soit pour nos habitants, nos touristes, nos pèlerins et toutes celles et ceux qui seront de passage, Lacq-Orthez anime son territoire.

A Mourenx : une inauguration, un Pop’Up café et une course cycliste, les activités ne manquent pas

A Mourenx : une inauguration, un Pop’Up café et une course cycliste, les activités ne manquent pas

La fin de semaine va être festive à Mourenx !

Pour démarrer, le deuxième Pop’Up animera la ville dès ce vendredi et tout au long du week-end.
Après le succès de la première édition, le Pop’up café débutera avec le one-woman-show de Roukiata Ouedraogo à 21 h au théâtre de verdure du Mi[X]. Mourenx accueille la comédienne, chroniqueuse sur France Inter et autrice pour nous conter avec sincérité, émotion et humour ses moments de vie, des faubourgs de Ouagadougou aux scènes parisiennes. Vous pouvez cliquer ici pour accéder à la billetterie ou contacter le Guichet Culture au 05 59 60 73 03.

Samedi matin, se déroulera, au centre culturel du Mi[X], Mon petit Pop’Up : deux spectacles gratuits de marionnettes pour les plus jeunes.
L’après-midi sera consacré aux ateliers du Pop’Up accessibles à tous de 14 h à 18 h sur le parvis du Mi[X] avec plus de 20 animations gratuites : initiations et découvertes au Land’Art, à la création de marionnettes, au procédé photographique du cyanotype, au tricotage pour un arbre collectif et à la réalisation d’une fresque participative avec la MJCL, au cinéma d’animation « stop motion » avec le Ciné M, au sable coloré virtuel avec la Cyberbase, à la découverte d’instruments de musique avec l’école de musique et bien plus encore !!!
Pour cette grande journée, pensez à réserver vos places, le succès sera au rendez-vous.

A 17h30, la galerie d’art contemporain accueillera les artistes du collectif A Propos pour partager leurs différents regards sur les rivières qui nous entourent, présentés dans l’exposition « Méandre (la rivière monde) ».

Dès 19 h, le Pop’Up café passe en mode fête : apéritif-concert avec Les Sebbens puis à 20 h 30 concert gratuit de l’orchestre JAMCAT du collectif La French Teuf. Une soirée haute en couleurs avec des chansons bien connues de toutes et tous, de l’humour, du rythme…

Dimanche dès 11h, Mourenx fait son cirque ! toute la journée avec des ateliers gratuits de jonglage et autres arts du cirque, la découverte d’instruments géants et de la gravure à taille douce.
Puis à partir de 14 h venez profiter de trois spectacles gratuits mêlant magie, jonglage, musiques plurielles… rires et plaisirs.

A tant de festivités, vient s’ajouter, ce dimanche, le départ de la troisième et dernière étape du Tour féminin international des Pyrénées. Après un départ fictif depuis l’usine Toray à Abidos, le départ réel sera donné à 11 h à Mourenx le long du boulevard de la République avant de rejoindre Lahourcade. Cet événement sportif et égalitaire est soutenu par la Communauté de communes de Lacq-Orthez.

Mais je tiens surtout à vous retrouver toutes et tous, toujours ce dimanche, à 11 h 30 au Parc paysager à qui nous allons donner le nom d’André Cazetien.
Disparu en 2021, André Cazetien est emblématique du Mourenx de la fin du XXème siècle. Son engagement de maire pour faire évoluer notre ville est remarquable. Nombre de ses réalisations sont encore présentes et bénéfiques au quotidien pour les Mourenxoises et Mourenxois.
A titre personnel, il fut mon instituteur et m’a tant appris. Par la suite nous nous sommes retrouvés autour de la table du conseil municipal.
Au-delà de ses nombreux combats pour l’éducation et la culture, il était aussi passionné par la nature et un fervent militant de sa préservation. Il est à l’origine de l’aménagement du Parc paysager qui fut le point d’orgue de la transformation profonde de ce quartier. Il est normal qu’un lieu de Mourenx porte son nom, il est naturel que ce soit ce parc.
Ce moment de partage et d’hommage (qui se terminera par un vin d’honneur) sera l’occasion de dévoiler, sur place, une œuvre réalisée par René Vidal. Nous connaissons bien cet artiste dont le totem trône sur le giratoire des Droits de l’Homme. Cette œuvre avait été installée sous l’impulsion du maire André Cazetien pour le bicentenaire de la Révolution française.

Du pop, du sport, de la nature et un hommage… Mourenx va vibrer à l’arrivée de l’été !

Lacq-Orthez : un exemple de réindustrialisation en France

Lacq-Orthez : un exemple de réindustrialisation en France

La semaine dernière, avec l’association des Intercommunalités de France dont je suis membre, j’ai participé à l’assemblée générale des Territoires d’industrie à Saint-Denis (93).
Réunissant plus de 250 élus, industriels et partenaires, elle était présidée par François Rebsamen, ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation, et Marc Ferracci, ministre chargé de l’Industrie et de l’Energie. Ce dernier était venu il y a quelques semaines chez nous lors de la pose de la première pierre de Carester, l’usine de recyclage des terres rares.

Nos échanges ont porté sur les initiatives pour une réindustrialisation française durable et des projets écologiques d’économie circulaire, de bioéconomie et de mobilité décarbonée.
3000 actions ont été étudiées autour de quatre priorités : compétences, transition écologique, foncier et innovation. ​

Je retiens également une annonce majeure, celle de l’évolution des « sites clés en main France 2030 ». Relancée en 2023, cette démarche a accompagné 55 lieux, dont 30 issus de friches industrielles. Sur notre territoire, des sites rentrent dans ce dispositif. Mais si ce dernier est avantageux sur certains points, il comporte encore des manques. Nous regarderons de près cette évolution promise…

L’après-midi, la commission Economie des Intercommunalités de France, à laquelle je siège, s’est réunie pour proposer des solutions à nos gouvernants pour lever les freins administratifs sur les friches industrielles. En effet, l’Etat ne peut pas, d’un côté, souhaiter rapatrier et développer des industries – parfois d’intérêt stratégique – et, de l’autre, imposer des contraintes qui ralentissent, freinent ou stoppent l’implantation de ces entreprises.

La réindustrialisation est le terme médiatiquement populaire dans la bouche de nos dirigeants parisiens. Tellement employé que cela semble être une réussite partout. Pourtant, en mars dernier la Direction générale des entreprises (DGE) annonçait une baisse des sites industriels en France en 2024. Cet indicateur est pour la première fois dans le rouge. Si le gouvernement préfère jouer sur d’autres chiffres, la réalité est la même : la réindustrialisation est désormais à la peine en France.

Bien sûr, les situations sont très hétérogènes. Les secteurs qui souffrent le plus sont la plasturgie, la mécanique et surtout les transports (avec l’automobile), à l’opposé l’industrie verte est celle qui réussit clairement le plus.

Pour réussir, la réindustrialisation doit donc avoir du sens. Elle ne peut pas se faire à l’encontre de notre environnement, bien au contraire.
Si nous voulons continuer à vivre sur une Planète respirable et assurer un avenir aux générations futures, la décarbonation est aujourd’hui l’enjeu majeur. La Communauté de communes de Lacq-Orthez l’a bien compris et y prend sa part en accompagnant la production d’énergies renouvelables, en encourageant le verdissement des activités industrielles…
Nous nous devions d’agir ! Chez nous, l’industrie est au service du vivant.
Ce choix, politiquement fort à l’époque avec l’achat de friches, nous permet aujourd’hui de réussir sur le plan de l’emploi, de l’économie, du développement de notre territoire et des services publics intercommunaux…

Ici, les industries évoluent, se développent, s’installent et les projets ne manquent pas. D’ailleurs le Territoire d’industrie Lacq-Pau-Tarbes, désormais piloté depuis notre Groupement d’intérêt public (GIP) Chemparc, est un des plus actifs, preuve en est avec l’obtention du label ZIBaC (Zone industrielle bas carbone).

Désormais, la voix de Lacq-Orthez porte au plus haut. Nous ne sommes plus le territoire en friche enclavé au fond du Sud-Ouest. Notre bassin industriel décarbone l’avenir et c’est tout le territoire qui respire.

Au Bourg : nouveau foyer du foot en chantier, école rénovée…

Au Bourg : nouveau foyer du foot en chantier, école rénovée…

Plusieurs événements ont ponctué le week-end passé. Je voudrais revenir sur les animations populaires et festives de samedi à Mourenx-Bourg.

La journée a commencé, à la salle des Ponts-Jumeaux, par le vernissage de l’œuvre photographique de François Calavia.
Cet adepte de « la photo de tous les jours » avait fait un passage remarqué à la Galerie d’art contemporain, l’an dernier, avec son interprétation photographique du « corps en mouvement ». L’artiste avait porté son regard humaniste sur les Mourenxoises et Mourenxois et sa rencontre avec Laurent Prué fut source de grandes créations. C’est d’ailleurs à notre dernier éleveur du Bourg que l’exposition actuelle rend hommage.

Par la suite, nous avons posé la première pierre du futur foyer associatif de l’AS Mourenx Bourg.
Nous avons acheté une bande de terrain pour permettre au club de foot d’avoir son propre foyer. Car actuellement, il le partage avec la cantine scolaire, ce qui n’est pas toujours évident. De plus, avec une évolution remarquable de l’équipe féminine, les usages des locaux étaient à adapter.
Plus grand, plus fonctionnel et plus accessible, le futur foyer sera livré au premier semestre 2026.
Nous soutenons la pratique sportive en accompagnant grandement les associations (gymnase rénové et agrandi, foyer du foot du Bourg reconstruit…) mais aussi en développant l’offre de service public, comme avec la reprise de la gestion de la piscine par la commune.

Enfin, nous sommes allés voir les dernières rénovations de l’école Charles-Moureu : sanitaires refaits, installations électriques mises aux normes et travaux de peinture réalisés.
Souvenez-vous, sur le mandat 2014 – 2020, nous avions consacré la moitié des investissements de la commune (près de 10 millions d’euros) pour nos écoles. Ce qui avait permis de rénover ou reconstruire toutes nos écoles en six ans. L’école Charles-Moureu en avait ainsi bénéficié avec la réfection de sa cour de récréation et de sa toiture ou encore avec la requalification de ses façades (ravalement, isolation, menuiseries…).
Depuis plus de dix ans, ces efforts sans précédent pour nos écoles témoignent de notre volonté d’offrir les meilleures conditions d’apprentissage.

Le secrétaire général de la préfecture des Pyrénées-Atlantiques était présent à nos côtés pour poser la première pierre et visiter l’école. Signe de l’intérêt de ces investissements communaux, ils ont bénéficié du soutien financier de l’Etat via la Dotation de soutien à l’investissement local (DSIL) : 215 000 € pour le foyer du foot et 18 000 € pour l’école du Bourg.

Habitants du Bourg, personnels scolaires, parents d’élèves et enfants, joueurs et amateurs de foot… Mourenxoises et Mourenxois, habitants d’ici et d’ailleurs, nous avons vécu une belle journée de joie, de partage et d’avenir. Mourenx est multiple, Mourenx est cosmopolite, Mourenx a ses histoires… mais Mourenx, dans toutes ses diversités, est unique. C’est cela qui la rend belle, c’est pour cela que nous l’aimons.

En illustration : photo avec Laurent Prué, prise par François Calavia, avec en arrière-plan la photo de M. Prué présentée à l’exposition de ce même artiste

Une coopération financière pour soutenir les investissements d’équipements de nos communes

Une coopération financière pour soutenir les investissements d’équipements de nos communes

Le nom technique donné aux intercommunalités est EPCI : Etablissement public de coopération intercommunale. S’il est peu utilisé, il ne manque pas de sens. En effet, la coopération intercommunale est notre mission majeure. Celle-ci s’exprime pleinement dans les fonds de concours que nous attribuons aux communes pour le financement de leurs projets structurels.

Cette solidarité territoriale prend tout son sens à l’heure où l’Etat réduit ses dotations aux communes, réalise de nouvelles ponctions pour financer son déficit (sans s’attacher à le réduire) … le tout en nous rajoutant des missions qui ne sont pas financées à leur juste hauteur.

La dernière illustration des fonds de concours de la Communauté de communes de Lacq-Orthez est la cuisine centrale de Monein, inaugurée ce mercredi 21 mai.

La modernisation était attendue depuis longtemps. La CC Lacq-Orthez a participé via les fonds de concours à hauteur de 300 000 € pour la cuisine centrale et 159 317 € pour la requalification de la friche sur laquelle elle s’est implantée.
Cet équipement disposera d’une capacité de production et de distribution accrue d’environ 750 repas/jour pour les services scolaires du midi et pour les repas individuels en portage à domicile, pour les structures et bénéficiaires moneinchons mais aussi de communes alentours partenaires.
Un tel projet aux objectifs majeurs fait honneur à la participation financière de notre intercommunalité.
Preuve en est de l’importance de ce dernier, la présence du secrétaire général de la préfecture des Pyrénées-Atlantiques venu au côté du maire de Monein, Bertrand Vergez-Pascal, de ses élus et des nombreux acteurs du territoire pour l’inauguration.

Les fonds de concours profitent à tous. Si leur calcul est un peu complexe, il permet de favoriser les communes les moins aisées.
Les municipalités décident seules du projet (ou des projets) qui va en bénéficier, en dépenses d’investissement, et la CCLO finance le reste à charge de la commune à hauteur de 50 %, dans la limite de l’enveloppe attribuée à chacune.

Actant les bénéfices du dernier programme, qui s’est achevé en 2021 (140 projets et plus de 10 millions d’euros de soutien), nous avons voté à l’unanimité pour un nouveau programme en 2022 pour neuf ans.
Celui-ci est déjà une réussite avec de nombreux projets soutenus chaque année (21 projets en 2022, 17 projets en 2023, 34 projets en 2024…).
Désormais, l’enveloppe allouée pour une année est de 1 200 000 € (votée au budget primitif et additionnée au supplémentaire).
Pour cette année, nous allons proposer de l’abonder davantage lors du budget supplémentaire, le mois prochain.

Pour Mourenx les fonds de concours ont participé à la réhabilitation de l’école Charles-de-Bordeu, la salle de spectacle Daniel-Balavoine et, sur cette mandature, à la création du pôle de santé Simone-Veil et à la rénovation et l’extension du gymnase.

La coopération intercommunale ce n’est pas seulement partager des compétences, des services, des agents… c’est aussi participer aux investissements publics structurant de toutes les communes en leur faisant profiter des ressources de l’intercommunalité.

En illustration : l’inauguration du gymnase de Mourenx en avril 2024

Jumelage avec Zlatopil et projets pour nos jeunes

Jumelage avec Zlatopil et projets pour nos jeunes

Plus d’un an après nos premiers échanges et suite à leur visite en avril 2024, Mykola Baksheiev, le maire de Zlatopil en Ukraine, et une délégation d’élus sont revenus à Mourenx en ce début mai.

Leurs sept jours passés sur notre territoire leur ont permis de participer, le 8 mai, à notre commémoration des 80 ans de la Victoire des forces alliées sur l’Allemagne nazie.
Cette journée, forte en symbole tant pour eux que pour nous, s’est poursuivie par une poignante visite du camp d’internement de Gurs.

Plus légèrement, la délégation de Zlatopil a participé à la Foire de Mourenx où elle a retrouvé les élus de Pedrola, notre ville jumelle en Espagne.
Outre des moments de découverte, de tourisme ou encore de sport… cette semaine parmi nous fut aussi studieuse.

Suite à leur première visite, les conseils municipaux de Zlatopil et de Mourenx avaient voté unanimement la création d’un jumelage.
Lundi soir nous en avons signé la convention !
Au-delà de l’émotion de toutes et tous, cet accord va permettre de mettre officiellement en œuvre nos actions communes.

Notre travail se porte essentiellement sur l’éducation et la jeunesse. Tant avec les élus qu’avec nos services mourenxois, nous avons pu partager nos expériences et entrevoir nos collaborations futures sur ces sujets essentiels qui outrepassent les frontières.

Les similitudes entre nos deux communes ne manquent pas, à la différence que nous ne subissons pas aussi directement les soubresauts des velléités expansionnistes de la Russie de Vladimir Poutine et ne vivons pas à 30 km du front d’une guerre qui fait rage depuis plus de trois ans.

Nous avons beaucoup à apprendre d’eux et, en premier lieu, que la paix n’est pas un acquis. Vivre dans un pays en paix, comme le nôtre, est une chance, mais tant la paix que la démocratie doivent se défendre et se consolider au quotidien.

L’Ukraine connaît depuis plus de 600 ans des conflits de territoire avec son voisin russe, elle a également subi l’occupation communiste et auparavant nazie… Désormais ce sont les troupes du Kremlin, avec la violence inouïe que permettent les armes du XXIe siècle, qui sont à l’assaut de ce pays européen et attaquent des populations civiles.

Notre monde ne semble plus tourner rond, il me semble dire cela depuis longtemps, pourtant cela va de pire en pire. La nouvelle administration du président des Etats-Unis d’Amérique n’arrange rien à tout cela, bien au contraire. Le sort du monde est lié aux humeurs des impérialistes élus ou pas, légitimes ou pas…

N’oublions pas que ces personnages, leurs idées et leurs pratiques sont valorisés par certains : personnalités médiatiques, politiques, élues… Quand nous nous informons, quand nous nous engageons, quand nous votons, ne l’oublions pas.

Je veux remercier les élus de la majorité municipale, ainsi que l’action des services municipaux et communautaires, pour leur accueil et leur travail. Et un merci particulier à Julia notre interprète Ukrainienne et Pardisienne.

Depuis le début du conflit les couleurs de l’Ukraine flottent, à côté des nôtres, sur notre mairie.
Personne ne peut dire quelle sera la suite (la conclusion ?) de ce conflit. Mais nous, femmes et hommes libres en France, nous devons défendre la justice, la solidarité et la fraternité partout, pour toutes et tous.

Vive Mourenx et vive Zlatopil !
Хай живе свобода і демократія ! Vive la liberté et la démocratie !

Ce week-end, c’est la Foire de Mourenx

Ce week-end, c’est la Foire de Mourenx

La Foire de Mourenx revient pour sa 33ᵉ édition ce week-end (10 et 11 mai).
Evénement phare du commerce et de l’artisanat local – gratuit et ouvert à toutes et tous – la Foire est organisée par la Communauté de communes de Lacq-Orthez, en collaboration avec la ville.
Cette année encore près de 200 exposants (art et déco, habitat et loisirs, terroir et gastronomie, restauration) seront présents en centre-ville ainsi que de nombreuses animations de pirates, l’univers thématique de cette année.

Les spectacles de piraterie sont proposés par le Cercle d’escrime ancienne de Marly-Le-Roy, en plus des animations, ateliers et jeux : « A l’abordage ! », « Le parcours du pirate » et « A la recherche du trésor ».
Retrouvez-ici le programme de toutes les animations (déambulations, spectacles, concerts…) de ces deux journées.

Tout le week-end, la Médiathèque et la Cyberbase du MI[X], le Ciné M et la Galerie d’Art (samedi), vous attendent pour des ateliers, des lectures, des rencontres, un concert, la fameuse vente d’affiches de films ainsi que la présence d’associations locales dans le hall.

Le commerce s’est globalisé. Si nous pouvons y voir des avantages : bas-coût, disponibilité, accessibilité par le net d’où l’on veut, quand on le veut… ces nouvelles pratiques commerciales sont néfastes pour nos indépendants (mais aussi pour les franchisés), pour les centres-villes, pour les publics éloignés du numérique, pour ceux qui les produisent dans des conditions souvent inhumaines, pour la planète (avec des biens produits et transportés depuis le bout du Monde), etc.
Alors que l’économie mondiale est sur des montagnes-russes, entre les décisions d’Outre-Atlantique et la situation géopolitique sur tous les continents, ne serait-il pas venu le temps de revenir à un commerce de proximité, à une relation retrouvée entre clients et vendeurs, à des produits « made in France » ?!

A notre petit niveau, mais avec conviction, tant à la Communauté de communes qu’à la ville nous sommes mobilisés. Nous accompagnons au quotidien les commerçants dans leur installation, leur développement, mais aussi leur maintien sur notre territoire.

Avec nos foires, Mourenx au printemps et Artix à l’automne, avec nos Festi’marchés tous les étés depuis 2020, avec nos marchés d’été nocturnes à Orthez, avec nos animations de Noël… notre action communautaire et l’accompagnement des communes sont bénéfiques aux commerçants et aux clients que nous sommes tous.

Alors, entre commerces, réjouissances, animations et gourmandises, venez toutes et tous à la Foire de Mourenx ce week-end !

La place du Béarn rénovée : lieu de commerces, de services, de vie… et de respiration

La place du Béarn rénovée : lieu de commerces, de services, de vie… et de respiration

Vendredi dernier nous avons inauguré la place du Béarn sous la présidence de Jean-Marie Girier, préfet des Pyrénées-Atlantiques, et de Laurence Rouède, vice-présidente de la Région Nouvelle-Aquitaine… et sous le soleil.

La place du Béarn était minérale, peu accueillante, elle était un four par temps de chaleur et surtout dangereuse du fait de ses aménagements passés. Nous avons donc décidé d’y engager d’importants travaux dans la suite de la rénovation de notre cœur de ville.

Nous avons débuté en la rendant plus accessible avec la suppression de l’escalier allant vers la place des Pyrénées, la reprise de l’escalier reliant la place Pierre-et-Marie-Curie, la suppression des pavés qui étaient dangereux…

Puis, nous avons travaillé à sa re-naturation avec la création d’un îlot de fraîcheur : végétation, pelouse, arbres aux essences adaptées (le tout arrosé avec les eaux de pluies désormais récupérées), créé une terrasse partagée et ajouté du mobilier favorisant les pauses, l’oisiveté… la vie. En tout c’est 120 % de surface végétale en plus.

Depuis près de deux ans, cette place profite de la création du pôle de santé Simone-Veil sur l’ancienne friche du centre E. Leclerc (le Défi mode).  En répondant à un réel enjeu de santé publique nous avons aussi créé une nouvelle dynamique dans cet espace central de Mourenx.

A l’ouest nous avons aussi (re)créé la place de Navarre en démolissant l’ancienne barre de logements pour libérer l’espace, l’offrir à la végétalisation et relier plus aisément les commerces du boulevard de la République à ceux de la place du Béarn (désormais moins invisible et moins enclavée).

Le coût de la rénovation de la place du Béarn s’élève à 807 000 €. Avec les subventions de la Région Nouvelle-Aquitaine (pour 120 000 €), de la Communauté de communes de Lacq-Orthez (pour 108 000 €), de l’Europe, de l’Agence de l’Eau et de l’Etat. Le coût total pour la ville est de seulement 226 000 €, grâce à notre effort de recherche de subventions.

Outre nos financeurs pour leur soutien, les services communaux et intercommunaux pour leur travail, je tiens à remercier, en premier lieu, les commerçants pour leur patience. Cinq mois de travaux c’est long, cela fait de la poussière et cela impacte leur travail. Mais après… quelle réussite ! C’est pourquoi nous avons d’ailleurs voté la mise en place d’un dispositif de soutien aux commerces.

Comme chacun le sait le commerce des centres-villes est économiquement fragile. Il est attaqué par un modèle de consommation tourné vers le e-commerce qui chaque année grignote des parts de marchés et fait faire des milliers de kilomètres à des produits achetés quelques euros sur d’autres continents.

C’est dans ce contexte que les commerces ont baissé leurs rideaux, les uns après les autres, se rapprochant des axes de circulation, des voitures, des parkings gigantesques et des drives.

Pourtant le centre de Mourenx reste attractif pour toutes et tous. Ce n’est pas pareil partout ! Et c’est le fruit d’un travail collectif.

Entre les places et rues Béarn, République, Pierre-et-Marie-Curie, François-Mitterrand c’est une cinquantaine de commerces et services présents en cœur de ville. C’est aussi le, si populaire, marché des mercredis et samedis matins.

Les animations sont aussi bénéfiques à l’activité commerciale. Ce samedi, la Journée citoyenne 2025 débutera depuis celle-ci où de nombreuses animations seront proposées.

Le nouveau départ que nous avons donné à Mourenx se poursuit. Le Belvédère commence à sortir de terre et rayonnera bientôt sur la ville et au-delà, l’immeuble remplaçant la tour des célibataires ne va pas tarder à être construit (les appels d’offres sont actuellement analysés), le laboratoire d’analyse médicale va prendre la place de l’ancienne bibliothèque, l’ancien Effets de marques va accueillir une boulangerie-pâtisserie et un primeur…

A la Ville-Nouvelle comme au Bourg (avec la construction d’un nouveau foyer pour le club de foot) c’est tout Mourenx qui s’élance vers l’avenir.

Lacq est au rendez-vous pour mieux décarboner l’industrie

Lacq est au rendez-vous pour mieux décarboner l’industrie

Ce jour, notre territoire, son bassin industriel, sont de nouveaux sous les projecteurs pour le lancement d’un programme majeur. Après plus d’un an de travail, le label ZIBaC (Zone industrielle bas carbone) pour notre Bassin de Lacq a été officiellement lancé par le préfet des Pyrénées-Atlantiques, l’ADEME et Chemparc.

Le développement de Zones industrielles bas carbone est inscrit dans le cadre de la stratégie nationale d’accélération de la décarbonation de l’industrie. L’objectif affiché est de diviser par deux les émissions industrielles françaises au cours de la prochaine décennie.
La France et ses partenaires européens visent 2050 pour atteindre la neutralité carbone pour lutter contre le réchauffement climatique.

Après les zones industrialo-portuaires de Dunkerque, de Fos-sur-Mer, du Havre-Rouen… le Bassin de Lacq intègre les onze régions lauréates retenues de l’appel à projets ZIBaC.

Reconnaissant la reprise conséquente de l’activité de notre territoire, l’Etat va nous soutenir dans la transformation écologique et énergétique des industries locales afin de gagner en compétitivité, en attractivité et en notoriété à l’international.

Les industries présentes sur le Bassin mettent en œuvre un ensemble d’expérimentations, de synergies et d’innovations pour décarboner au maximum leurs unités de productions. Et les nombreux projets (de toutes tailles) que nous accompagnons partagent le même objectif.

Ce sera notre Groupement d’intérêt public (GIP) Chemparc qui va porter ZIBaC avec le soutien de l’ADEME. Une ingénieure a été recrutée à cet effet pour élaborer cette trajectoire de décarbonation avec une quarantaine d’études (sur l’électrification, l’hydrogène, la biomasse, etc.). Au regard de ces résultats, une feuille de route sera validée et des investissements colossaux seront faits durant les dix années à venir.

Par leurs procédés innovants, par leurs solutions organisationnelles et technologiques… bref par leur travail et volontarisme, nos industries font la fierté de notre territoire et sont aussi des modèles pour celles qui sont encore particulièrement émettrices de gaz à effet de serre et qui ont besoin d’être accompagnées dans leur décarbonation.

« LACQ iz BACarbone » voici le nom, porteur de sens, d’histoire et d’avenir, que prend la ZIBaC sur notre territoire.
Avec les programmes sites industriels Clés en main, le Territoire d’industrie Lacq-Pau-Tarbes, le Territoire d’innovation… notre Bassin est de retour et est surtout tourné vers des industries vertes aux énergies renouvelables, pour mieux produire et mieux vivre.

Cette contractualisation souligne les efforts déployés par notre Communauté de communes de Lacq-Orthez. Désormais la production d’énergies renouvelables couvre environ 75 % de la consommation d’énergie du territoire, grâce à l’industrie des agrocarburants, aux chaufferies industrielles fonctionnant à la biomasse et à une production de biométhane importante.

Nous sommes fiers de contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et de promouvoir des pratiques plus respectueuses de notre Planète. Cette distinction renforce notre engagement en faveur de la transition énergétique et nous encourage à poursuivre nos efforts.