Nouvel itinéraire cyclable à Mourenx, Lacq-Orthez développe les mobilités douces

Nouvel itinéraire cyclable à Mourenx, Lacq-Orthez développe les mobilités douces

Depuis quelques jours, l’avenue Pierre-Angot est en travaux afin d’y créer une piste cyclable sécurisée sur ses plus de 600 mètres linéaires.

Cette voie de communication est un axe majeur de Mourenx et comporte de nombreux établissements et lieux de services-publics.

Ainsi du rond-point des Pyrénées (celui de Mc Donald’s), en passant par le Pôle emploi, la cité scolaire Albert-Camus, jusqu’au centre Yves-Dréau (la Mission locale) et au rond-point des Droits de l’Homme, une véritable piste cyclable – entre piste bidirectionnelle et voie verte partagée – sera utilisable au début de l’année prochaine.

Viendra ensuite le prolongement de cette section vers le boulevard de la République afin de garantir une continuité et une connexion avec le centre-ville.
Ces deux aménagements pour 2024, longs de 1,4 km, se chiffrent à 403 000 €.

Dans l’autre sens, l’itinéraire cyclable s’étendra jusqu’au centre d’Artix.

Ces travaux sont réalisés par la Communauté de communes de Lacq-Orthez dans le cadre du schéma vélo de son plan mobilité.
En dix ans, 20 itinéraires cyclables (soit 86 km) sécurisés, signalisés, directs et sans interruptions, relieront les centres, gares, collèges et lycées, autour d’Orthez, du Bassin de Lacq, de Mourenx, d’Artix et de Monein.
Ainsi 20 000 habitants du territoire se trouveront à moins de 300 m de l’un d’eux.

Un autre aménagement d’itinéraire cyclable d’envergure sera prochainement réalisé à Orthez entre la gare et la cité scolaire Gaston-Fébus (1,5 km) pour 438 000 €.

Pour être accompagnée dans le financement de son ambitieux schéma vélo, l’intercommunalité répond à différents appels à projets du Département, de la Région ou de l’Etat. Ainsi les travaux 2024 à Mourenx et Orthez bénéficient d’une subvention du Conseil départemental à hauteur de 168 120 €.

Loin d’abandonner la voiture qui reste essentielle dans notre vie en milieu rural, notre volonté est de développer les mobilités douces et les transports en commun, du TAD jusqu’au rail. C’est pourquoi je milite pour la réouverture de la gare de Lacq, qui serait si utile pour les travailleurs, et pour le « RER pyrénéen » pour enfin avoir des trains justement cadencés.